
-
Scholz stellt sich im Bundestag Fragen der Abgeordneten
-
IBU und FIL schließen aktuell Rückkehr der Russen aus
-
Weitere Besserungen am Arbeitsmarkt erwartet
-
Charles am Brandenburger Tor in Berlin mit militärischen Ehren empfangen
-
Mann mit Maschinenpistolen und Munition in Auto in Nordrhein-Westfalen erwischt
-
Verdächtiger nach tödlichem Messerangriff in Hamburger Shishabar in Haft
-
Salutschüsse und Jubel zum Start des Staatsbesuchs von Charles und Camilla
-
Gesetzgeber muss bei Bekämpfung von Kinderehen nachbessern
-
Mindestens 38 Tote nach Brand in mexikanischer Abschiebeeinrichtung
-
Tarifrunde für Bund und Kommunen läuft auf Schlichtung zu
-
Entscheidung über Anklage gegen Trump könnte erst in Wochen fallen
-
Kabinett ergänzt Musterklage - Entschädigungen werden künftig direkt ausgezahlt
-
Biathlon: IBU schließt aktuell Rückkehr der Russen aus
-
Regierung will Einwanderung von Fachkräften und ihren Familien erleichtern
-
Triple-Traum geplatzt: Bayern-Frauen ohne Chance bei Arsenal
-
Rodler Loch über IOC: "Will nicht den Schwarzen Peter haben"
-
Flick: Desolate Anfangsphase "muss einmalig bleiben"
-
Rund 9,6 Millionen Schmuggelzigaretten in Kieler Hafen abgefangen
-
Schweizer Großbank UBS holt früheren Chef Sergio Ermotti zurück
-
Steinmeier würdigt Charles-Besuch als "großartige persönliche Geste"
-
70 Jahre nach Ausrottung vier Gepardenjungen in Indien geboren
-
Voss-Tecklenburg vor Vertragsverlängerung
-
Britischer König Charles III. und Ehefrau Camilla in Berlin gelandet
-
Deutscher Präventionsexperte verlässt päpstliche Kommission gegen Missbrauch
-
Umgang mit im Ausland geschlossenen Kinderehen muss neu geregelt werden
-
Haftstrafe für Ex-Verwaltungsmitarbeiter wegen Abzweigens von über 700.000 Euro
-
Israels Präsident setzt Vermittlungsgespräche über Justizreform fort
-
Tarifrunde für Angestellte von Bund und Kommunen gescheitert
-
"Verheerendes Signal": Athletensprecher Klein kritisiert IOC
-
Charles bekräftigt in Berlin britisch-deutsche Unterstützung für die Ukraine
-
15-Jähriger rast in Bremen mit Kleintransporter auf Polizisten zu
-
Hattrick für Argentinien: Messi knackt 100-Tore-Marke
-
Mindestens 40 Tote nach Brand in mexikanischer Abschiebeeinrichtung
-
Zahl der Bezieher von Elterngeld leicht gesunken
-
Greenpeace startet Meldeportal für Verstöße gegen Mehrweg-Angebotspflicht
-
Bundeskabinett billigt Bundeswehr-Beteiligung an EU-Mission in Niger
-
Koalitionsbeschlüsse stoßen auf teils heftige Kritik
-
Dröge: Koalition muss im Klimaschutz nachbessern
-
Klimakleber aus Hamburg kommen wieder auf freien Fuß
-
Schwimmen: McIntosh knackt Weltrekord über 400 m Freistil
-
Britischer König Charles III. und Ehefrau Camilla zu Staatsbesuch eingetroffen
-
IAEA-Chef Grossi an ukrainischem Atomkraftwerk Saporischschja eingetroffen
-
Ermittler in Brandenburg finden 1,2 Tonnen Kokain unter Bananen
-
Grossi warnt bei Besuch von Akw Saporischschja vor "Katastrophe"
-
Bundesverwaltungsgericht verhandelt über Unterlagen von Kanzlerschaft Helmut Kohls
-
Hordorff legt Amt beim DTB nieder
-
Camilla trauert um britischen Drag-Queen-Pionier Paul O'Grady
-
Dänemark birgt mysteriöses Objekt in der Nähe von Nord Stream 2
-
DFB-Frauen weiter mit Regenbogen - FIFA-Kapitänsbinde bei WM
-
Ifo-Beschäftigungsbarometer legt zu - Arbeitsmarkt "sehr robust"

Au Venezuela, des amputés devenus "réparateurs" d'êtres humains
"J'étais réparateur de pneus, maintenant je suis réparateur d'êtres humains", rigole José Bastidas, en coupant un surplus de résine sur une emboîture de prothèse de jambe dans l'atelier de l'entreprise Zona Bionica, dont de nombreux employés sont amputés.
Béret jaune sur la tête, José, 41 ans, se déplace ensuite dans la pièce, découvrant sa prothèse. Il a perdu la jambe droite lors d'un accident de la circulation en 2015 et a reçu une prothèse en 2016. Il s'est depuis formé pour devenir un des artisans de la société.
Il n'existe aucune statistique sur le nombre d'amputés ou sur les besoins en prothèses au Venezuela. Selon des statistiques d'une mission d'enquête de... 2008, il y avait alors quelques 130.000 personnes avec un handicap physico-moteur (dont les personnes amputées).
Selon des observations empiriques de Zona Bionica, la majorité des cas sont des amputations conséquences de problèmes médicaux (diabète notamment), suivis par les accidents de la route.
Outre le choc physique et psychologique, il faut affronter le problème financier. A quelques rares exceptions près, les amputés doivent majoritairement financer l'achat de leurs prothèses et beaucoup ont du mal à réunir les 1.800 dollars nécessaire pour le modèle le moins cher (qu'il faut changer tous les deux ans en moyenne).
"Ca me plaît beaucoup. Aider quelqu'un à marcher, le voir se relever, ça n'a pas de prix", explique-t-il soulignant que les personnes amputées comme lui comprennent mieux les personnes qui viennent de perdre un membre.
"Ils dépriment. On les soutient moralement. On leur explique qu'on a perdu une partie du corps mais pas la vie. J'ai deux enfants, je n'allais pas rester à la maison", ajoute-t-il.
- "Me battre" -
"Au début c'est très dur", raconte Heidy Garcia, 30 ans, employée administrative de l'entreprise. Vêtu d'un short blanc, elle arbore sans complexe une emboîture customisée en bleu turquoise.
Mère d'une fille de 8 ans, elle a perdu la jambe droite en raison de problèmes de circulation il y a quatre ans. "Il faut aller de l'avant. Après, il y a une phase d'acceptation. L'esprit est très fort", estime-t-elle, précisant que les nouveaux patients trouvent à la fois confiance et réconfort auprès de gens qui ont subi le même traumatisme.
Sur le plan physique "on sait ce que c'est la jambe-fantôme, les crampes, s'habituer à la prothèse etc...", ajoute-t-elle.
Ex-employée d'une entreprise privée, elle a commencé à travailler à Zona Bionica après son amputation. "Je n'avais plus de travail et ici, ça a été ma deuxième maison".
Elle a connu l'entreprise grâce à un concours que celle-ci organise pour offrir aux gens sans ressources une ou deux prothèses par mois, la plupart du temps à des enfants.
Heidy a participé au concours, sans gagner. Mais elle a bénéficié d'une initiative de financement participatif qui permet à des amputés de financer l'achat de leur prothèse.
C'est aussi le cas de Cristhian Sequera Quintana, 34 ans, qui a subi un accident de moto en 2015. Après quatre ans de souffrance, il a décidé de se faire amputer des deux jambes en 2019 et 2021.
"Au début, je n'avais pas très envie de vivre. J'avais besoin d'aide pour la toilette, pour mes besoins. Mais maintenant je me sens mieux, avec les prothèses, ça change", dit-il. "Je veux travailler et vivre, me battre pour moi, mon fils, ma famille".
O.Lorenz--BTB