
-
Kombination: Geiger und Schmid gewinnen Teamsprint
-
Havertz von politischer Diskussion "überfordert"
-
Baugewerkschaft fordert massive Ausweitung staatlicher Förderprogramme
-
Fünf Wohnungen in Baden-Württemberg nach Schüssen bei Gastronomiebetrieb durchsucht
-
Adler "heilfroh", Haie verlieren den Kopf
-
Mindestens elf Tote bei US-Angriff nach Drohnenattacke im Osten Syriens
-
Bericht: Angreifer von Brokstedt will zu Messerattacke in Zug aussagen
-
Schmerzen in der Hand: Tulovic startet nicht in Portimao
-
Bewährungsstrafe für IS-Rückkehrerin wegen Mitgliedschaft in zwei Terrorgruppen
-
Heimpleite für die Mavericks: "Das war Hundescheiße"
-
Führender indischer Oppositionspolitiker: Rauswurf aus Parlament politisch motiviert
-
Faeser mahnt baldige Einigung auf Reform gemeinsamer EU-Asylpolitik an
-
Flick "sehr, sehr überrascht" von Nagelsmann-Aus
-
U21 startet mit 2:2 gegen Japan ins EM-Jahr
-
Geldstrafen wegen "Hängt die Grünen"-Plakaten von rechter Partei in Sachsen
-
Zverev in Miami von der Rolle: Aus gegen Nobody Daniel
-
Mutmaßlicher Geldautomatensprenger nach wilder Flucht in Untersuchungshaft
-
Macron will gemeinsam mit von der Leyen nach China reisen
-
Matthäus kritisiert Bayern-Führung: "Keine gute Figur"
-
US-Klage gegen in Brasilien inhaftierten mutmaßlichen russischen Spion
-
Biden nach Luftangriffen in Syrien: USA suchen keinen Konflikt mit dem Iran
-
Offiziell: Bayern trennt sich von Nagelsmann - Tuchel kommt
-
Teils schwere Ausschreitungen bei Protesten gegen Rentenreform in Frankreich
-
Wissing fordert vor Koalitionsausschuss Einlenken der Grünen
-
Frankreich verbietet Tiktok auf Diensthandys von Staatsbediensteten
-
Erstes Schuldbekenntnis bei US-Verfahren wegen Mordes an Haitis Präsident Moïse
-
Mutmaßlicher Reichsbürger in Stuttgart wegen Angriffs auf Polizisten verurteilt
-
Handwerk zeigt sich bei Wärmepumpen-Einbau optimistisch
-
Frankreich-Besuch von König Charles III. wegen Rentenprotesten verschoben
-
67-Jähriger überschüttet Bürgermeister in Oberpfalz mit Schlamm aus Eimer
-
Guterres drängt zum Abschluss von UN-Wasserkonferenz zu entschlossenem Handeln
-
Zwei Verdächtige nach krimineller Geldautomatenmanipulation in Lübeck gefasst
-
Partei kündigt Bolsonaros Rückkehr kommende Woche nach Brasilien an
-
Intel-Mitgründer Gordon Moore im Alter von 94 Jahren gestorben
-
Der Traum vom Fliegen - in Beton umgesetzt
-
Arbeitsmarktforscher rechnen mit Rekordhoch der Erwerbstätigkeit 2023
-
Wirtschaftsweise äußert Verständnis für massive Streiks am Montag
-
Wissing und EU-Kommission legen Streit um Verbrenner-Aus bei
-
Ratingagentur Fitch stuft Argentinien auf eine Stufe vor Zahlungsausfall herab
-
Mann verletzt mehrere Menschen mit Auto an Kölner Flughafen
-
Vor Klimavolksentscheid in Berlin mehr als 450.000 Abstimmungsscheine ausgestellt
-
Macron bekräftigt "notwendige" Rolle der Atomkraft im Kampf gegen Klimawandel
-
Städtebund kritisiert für Montag geplanten Großstreik als überzogen
-
Matthäus kritisiert Bayern-Führungsetage: "Keine gute Figur"
-
USA: "Hotel Ruanda"-Held aus der Haft entlassen worden
-
Wissing rechnet mit Einigung im Verbrenner-Streit mit der EU-Kommission
-
Macron zeigt sich nach gewaltsamen Rentenprotesten gesprächsbereit
-
Zwei Tore in der letzten Minute: Mannheim krönt Aufholjagd
-
Bericht: Regierung erwägt Abwrackprämie für alte Heizungen
-
Wirtschaftsweise: Zu früh für Entwarnung für globalen Bankensektor

Présidentielle: les candidats inquiets des conséquences de la guerre en Ukraine
Regain d'inflation, secteurs déstabilisés: les conséquences économiques de la guerre en Ukraine inquiètent les candidats à la présidentielle, Emmanuel Macron promettant samedi d'en protéger les Français et de bâtir un "plan de résilience" agricole.
Après une rapide visite au Salon de l'Agriculture en tout début de journée, le président sortant a regagné l'Elysée d'où il présidera à 17H00 un conseil de défense "sur la situation en Ukraine", alors que les armées russe et ukrainienne s'affrontent dans Kiev.
Selon l'Elysée, le chef de l'Etat s'est entretenu samedi matin par téléphone avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour "prendre des nouvelles". M. Zelensky "lui a dit qu'ils avaient tenu Kiev".
Le chef de l'Etat, qui a dû encore repousser sa déclaration de candidature à la présidentielle du fait du contexte international, a passé un "message de protection", dixit le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie: il faudra "accompagner" les agriculteurs "en termes de revenus", et les Français "sur les impacts en termes de coûts immanquablement", a souligné M. Macron.
La situation est des plus incertaines, alors qu'avant même l'invasion de l'Ukraine par la Russie, l'accélération de l'inflation avait déjà mis le pouvoir d'achat au premier rang des préoccupations des Français dans cette campagne présidentielle, poussant les candidats à multiplier les propositions en faveur de hausses de salaires, baisses de charges ou économies d'énergie pour réduire la facture.
Or, le début du conflit s'est traduit immédiatement par un bond des cours mondiaux du pétrole, du gaz et de certaines matières premières dont le blé, et les acteurs économiques, professionnels de l'alimentation en tête, craignent désormais que Moscou n'instaure des mesures de rétorsion aux sanctions occidentales.
Cela avait déjà été le cas en 2014, lorsque la Russie avait répondu aux mesures sanctionnant son invasion de la Crimée par un embargo alimentaire sur les produits occidentaux.
- "Mauvaise blague" -
Emmanuel Macron a prédit samedi "de manière certaine des conséquences dans nos exportations pour les grandes filières" du vin, des céréales et de l'alimentation du bétail.
Ainsi le gouvernement travaille-t-il à un "plan de résilience" pour "sécuriser pour nos filières nos intrants", "bâtir des boucliers en termes de coûts" et "apporter des réponses dans la durée", a annoncé le président-quasi candidat, en insistant sur "l'importance de la souveraineté agricole et alimentaire" de la France.
Réponse immédiate du candidat LFI Jean-Luc Mélenchon, mis sur la défensive pour des positions jugées pro-russes. "Les conséquences, on pouvait pas y réfléchir avant ?", a-t-il interrogé depuis l'île de La Réunion, accusant Emmanuel Macron de s'être "mis en scène en train de réfléchir profondément et de téléphoner" tandis que Vladimir Poutine "le baladait".
"Et maintenant il veut nous expliquer comment on doit faire en matière d'agriculture ? C'est une mauvaise blague!", a-t-il lancé.
Egalement épinglée pour des déclarations pro-russes difficiles à assumer en ces temps de guerre, la candidate du RN Marine Le Pen est plus à l'aise lorsqu'il s'agit d'alerter sur les conséquences potentiellement "terrifiantes" sur le pouvoir d'achat des Français des sanctions occidentales contre la Russie.
"Les sanctions en elles-mêmes seront inefficaces" et "toucheront" les "intérêts" français, a abondé son rival d'extrême droite Eric Zemmour vendredi lors d'un meeting à Chambéry (Savoie).
- Machines et cosmétiques -
A droite, la candidate LR Valérie Pécresse craint aussi les "rétorsions russes sur les produits alimentaires français", et a plaidé vendredi pour définir "au niveau de l'Union européenne les productions stratégiques en Europe".
Le président du groupe LR à l'Assemblée nationale Damien Abad a précisé samedi sur France 2: il faut "des dispositifs d'aide sectorielle d'urgence" pour "la machinerie agricole et industrielle, les transports, les cosmétiques, l'aéronautique". Mais aussi "couper" l'accès de la Russie au réseau interbancaire mondial Swift, a-t-il exhorté.
La campagne, qui avait du mal à décoller, asphyxiée par la crise sanitaire, et en l'absence dans l'arène du président sortant, est plus que jamais chamboulée par la guerre en Ukraine.
Valérie Pécresse a maintenu un déplacement en Normandie, tout en reconnaissant que cela pouvait paraître "décalé" eu égard au contexte international. Et pour Jean-Luc Mélenchon depuis La Réunion, "en démocratie, on s'arrête pas parce que la Russie a envahi l'Ukraine".
Mais l'écologiste Yannick Jadot a annulé un déplacement à Clermont-Ferrand, la socialiste Anne Hidalgo transforme son meeting de samedi soir à Bordeaux en événement en soutien au peuple ukrainien, et le communiste Fabien Roussel ajoute à son agenda un rassemblementde soutien à l'Ukraine, à Lille samedi à la mi-journée.
L.Janezki--BTB