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Elections en Grèce : la droite de Kyriakos Mitsotakis largement victorieuse
Le parti de droite de Kyriakos Mitsotakis a remporté dimanche une large victoire lors des élections législatives en Grèce mais un second scrutin sera nécessaire pour lui garantir un gouvernement stable.
La Nouvelle-Démocratie (ND) dirigée par le Premier ministre sortant a remporté 40,8% des suffrages, selon des résultats partiels portant sur 85% des bureaux de vote.
Elle devance très nettement la gauche de l'ancien chef de gouvernement Alexis Tsipras qui n'a recueilli que 20% des voix, devant le parti socialiste Pasok-Kinal qui a enregistré un score de 11,6%.
Saluant avec sa victoire "un séisme politique", Kyriakos Mitsotakis, aux commandes depuis 2019, a ouvert la voie à un second scrutin qui pourrait se tenir fin juin ou début juillet et lui permettrait, s'il confirme cette performance, de décrocher une majorité absolue.
Grâce à un système électoral différent, le parti vainqueur obtiendrait alors un "bonus" pouvant aller jusqu'à 50 sièges.
Selon les projections dimanche soir, son parti s'adjuge 145 des 300 sièges de députés, soit six sièges de moins que la majorité absolue.
- Confirmation -
Peu après, s'adressant à ses sympathisants en liesse, il a assuré: "ensemble nous nous battrons dès demain pour qu'aux prochaines élections ce que les citoyens ont déjà décidé, à savoir une ND autonome, soit mathématiquement confirmé".
Durant sa campagne électorale, Kyriakos Mitsotakis avait exclu de former une coalition, dans un pays dont la culture politique ne repose pas sur le compromis.
De son côté, l'ancien Premier ministre de la gauche radicale Syriza, Alexis Tsipras, constatant sa défaite, à appeler ses sympathisants à mener une "deuxième lutte électorale cruciale".
Mais le dirigeant de 48 ans qui a largement recentré Syriza ces dernières années, essuie un lourd échec, lui qui avait promis "le changement".
Les Grecs ne lui ont jamais vraiment pardonné d'avoir croisé le fer avec l'Union européenne lors des négociations houleuses pour l'octroi d'un plan de sauvetage en 2015 au point de précipiter le pays au bord de la sortie de l'euro. Avant de capituler et de devoir mettre en oeuvre de drastiques mesures d'austérité dictées par les créanciers de la Grèce.
- "Pays plus fort"-
Durant sa campagne électorale, M. Mitsotakis, diplômé de Harvard et fils d'un ancien Premier ministre, n'a cessé, lui, de brandir son bilan économique.
Avant sa victoire, il a assuré vouloir faire de la Grèce "un pays plus fort avec un rôle important en Europe".
Chômage en baisse, croissance de près de 6% l'an dernier, retour des investissements et envolée du tourisme, l'économie a repris des couleurs après les années de crise et de l'austérité stricte.
Son adversaire, qui incarna en 2015 les espoirs de la gauche radicale en Europe, avait voulu voir dans ces élections "un jour d'espoir" pour "tourner la page" à un gouvernement "arrogant et qui ne s'intéresse pas aux plus nombreux".
La baisse du pouvoir d'achat et les difficultés à boucler les fins de mois restent les principales préoccupations des Grecs. Et l'inflation a frôlé l'an dernier les 10% aggravant encore les difficultés de la population.
Le pays ploie toujours sous une dette publique de plus de 170% de son PIB.
"Il y a une partie de la population condamnée à avoir faim", déplorait Giorgos Koulouris, un mineur de 60 ans. "Les enfants partent à l'étranger, les scientifiques (...) partent parce qu'ils ne peuvent pas vivre en Grèce avec les salaires qui stagnent et les loyers qui ont explosé".
Fin février, la catastrophe ferroviaire qui a fait 57 morts a réveillé la colère qui ronge la Grèce depuis la crise et déclenché des manifestations contre le gouvernement accusé d'incurie.
Les contempteurs de M. Mitsotakis lui reprochent une dérive autoritaire depuis son arrivée au pouvoir. Son mandat a été émaillé de scandales, des écoutes illégales aux refoulements de migrants en passant par les violences policières.
Pointé du doigt en matière "des atteintes à l'Etat de droit", la Grèce, lanterne rouge de l'UE en matière de liberté de la presse dans le classement annuel de Reporters sans frontières, est aussi régulièrement accusée de refouler des migrants vers la Turquie.
J.Horn--BTB