
-
Gewalttätige Proteste in Leipzig wegen Hafturteil gegen Lina E.
-
Greenpeace enttäuscht von Ergebnis der Pariser Konferenz zu Plastikmüll
-
Ausschreitungen in Leipzig bei Protesten der linken Szene
-
Nkunku und Kolo Muani stürmen im Pokalfinale
-
Erdogan für dritte Amtszeit vereidigt
-
Umfrage: Bereitschaft zur Organspende wächst
-
Baerbock stärkt grünem Parteikollegen Habeck im Heizungsstreit den Rücken
-
Shootingstar Andrejewa: Noch kein Visum für Wimbledon
-
Youtube ändert bisherige Richtlinien zur Bekämpfung von Falschinformation
-
Rund 300 Tote und mehr als 850 Verletzte bei Zugunglück in Indien
-
Verstappen-Bestzeit vor Regenschauer
-
Biden: Kompromiss im US-Kongress hat "wirtschaftlichen Zusammenbruch" verhindert
-
Flick über U17: "Fantastischer, toller Erfolg"
-
Mann fährt mit Auto auf Polizisten zu - Beamte verletzen ihn mit Schüssen schwer
-
Leitung der Moderation von Inhalten bei Twitter erneut vakant
-
Barca schlägt Popps Wölfinnen im Champions-League-Finale
-
Nach Messi: Auch Ramos verlässt PSG
-
"Respektlos": Pariser Publikum sorgt für Unmut bei Djokovic
-
Grüne regen höhere Flughafengebühren für Privatjets an
-
Biden: Kompromiss im US-Kongress verhinderte "katastrophalen" Zahlungsausfall
-
Zahl der Todesopfer nach Zugunglück in Indien steigt auf mehr als 200
-
US-Verteidigungsminister fordert China zu Dialog auf
-
Eintracht-Präsident Fischer macht Morddrohungen öffentlich
-
Tag der Organspende mit zentraler Veranstaltung in Düsseldorf
-
Mann nach rasanter Verfolgungsjagd in Mecklenburg-Vorpommern festgenommen
-
Vierjähriger sperrt Mutter in München auf Balkon aus - Feuerwehr eilt zur Hilfe
-
Franziskus will Ende August in die Mongolei reisen
-
Verstappen in Spanien auf der Pole Position
-
Pistorius fordert von China Stopp der Anwerbung ehemaliger Bundeswehrpiloten
-
Zum Triple-Jubiläum: "Stolze" Popp will Henkelpott zurück
-
Debakel und Fan-Ausschreitungen: Bielefeld droht Abstieg
-
Deutsche U17 krönt sich im Elfmeterkrimi zum Europameister
-
Klos weint, Fans sorgen für Chaos: Bielefeld zerlegt sich
-
US-Republikaner planen erste Präsidentschaftsdebatte am 23. August
-
Baerbock nennt Bedingungen für Asylverfahren an EU-Außengrenzen
-
Geberkonferenz bringt zu wenig für UN-Hilfswerk für palästinensische Flüchtlinge ein
-
Selenskyj: Nato-Mitgliedschaft der Ukraine vor Kriegsende "unmöglich"
-
Schiri Siebert sieht Pokalfinale als "Karriere-Highlight"
-
Diamond League: Lückenkemper Zweite - Weltrekord über 1500m
-
Flick über U17-Europameister: "Fantastischer, toller Erfolg"
-
Dürr sieht Lösung des Heizungsstreits erst "in den kommenden Wochen"
-
Zweijähriges Kind im Ruhrgebiet von E-Scooter angefahren und schwer verletzt
-
Autofahrer weicht in Berlin Fuchs aus - Wagen überschlägt sich
-
UN-Sicherheitsrat verlängert Sudan-Mission nur bis Dezember
-
Rollstuhlfahrerin stürzt in München Rolltreppe hinab
-
Selenskyj: Vorbereitungen für ukrainische Gegenoffensive sind abgeschlossen
-
Bund der Steuerzahler rechnet mit steigenden Grundsteuern
-
Zahl der Toten bei Zugunglück in Indien steigt auf mindestens 288
-
Türkischer Präsident Erdogan wird nach Wiederwahl vereidigt
-
Doppelpacker Gündogan schießt City zum Double

Soudan: violents combats au Darfour mais les médiateurs voient des progrès
Les combats entre militaires et paramilitaires qui se disputent le pouvoir au Soudan font rage vendredi au Darfour, au quatrième jour d'un cessez-le-feu désormais "mieux respecté", selon les médiateurs américains et saoudiens.
Dès les premières minutes de cette trêve, après plus de cinq semaines de guerre, plus de 1.800 morts et plus d'un million de déplacés et réfugiés, des habitants ont rapporté à l'AFP des combats, des raids aériens et des tirs d'artillerie.
La journée la plus violente a probablement été mercredi, lorsque les paramilitaires ont rapporté avoir abattu un avion de l'armée qui, en réponse, disait avoir frappé des blindés.
Washington a promis "des sanctions", et l'accord de cessez-le-feu prévoit un "mécanisme de surveillance", mais jusqu'ici aucune annonce n'a été faite à l'encontre d'un camp ou de l'autre.
- Mises en garde -
Les médiateurs disent avoir "mis en garde les parties contre de nouvelles violations" et les avoir "exhorté à mieux respecter la trêve (jeudi), ce qu'elles ont fait". Mais ils ont malgré tout constaté "des tirs isolés à Khartoum et des survols d'avions de combat".
Dans ce contexte toujours tendu, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a annoncé avoir pu entamer une "distribution d'anesthésiants, d'antibiotiques, de médicaments, de pansements et de perfusions pour traiter des centaines de blessés par arme" à "sept hôpitaux de Khartoum".
"Des équipes de maintenance ont aussi pu entamer des travaux pour rétablir les télécommunications à Khartoum et ailleurs", assurent les médiateurs.
Mais ces avancées sont minimes compte tenu des pénuries: depuis plus de 40 jours, des quartiers entiers de Khartoum, capitale de plus de cinq millions d'habitants, sont privés d'eau, d'électricité et de réseaux de communication.
Quant aux hôpitaux de Khartoum et du Darfour (ouest), les deux zones les plus touchées par la guerre, ils sont quasiment tous hors d'usage. Ceux qui n'ont pas été bombardés n'ont plus de stocks ou sont occupés par des belligérants.
Vendredi, à al-Facher, chef-lieu du Darfour-Nord, il y a "des combats avec tous types d'armes", selon des témoignages d'habitants.
La situation est particulièrement critique au Darfour, la région de l'ouest frontalière du Tchad, déjà ravagée dans les années 2000 par une guerre particulièrement meurtrière.
- "Question de vie ou de mort" -
La guerre qui a éclaté le 15 avril a fait plus de 1.800 morts, selon l'ONG ACLED.
Elle a aussi contraint plus d'un million de Soudanais à se déplacer à l'intérieur de ce pays d'Afrique de l'Est, l'un des plus pauvres au monde, et au moins 300.000 habitants se sont réfugiés dans les pays voisins, eux-mêmes en crise, selon l'ONU.
Plus de la moitié de la population soudanaise -- 25 millions sur un total 45 millions -- a désormais besoin d'aide humanitaire pour survivre, selon l'ONU.
Mais au bout de quatre jours de trêve, aucun couloir humanitaire n'a pu être sécurisé, bloquant aussi les civils qui veulent partir.
Alors que militaires et paramilitaires s'accusent mutuellement de violer la trêve, le CICR appelle à faire taire les armes car "c'est une question de vie ou de mort".
"Avec seulement 20% des structures médicales de Khartoum encore opérationnelles, nous faisons face à un véritable effondrement du système de santé au moment même où la population en a le plus besoin", rappelle son patron au Soudan, Alfonso Verdu Perez.
"Les hôpitaux ont aussi urgemment besoin d'eau et d'électricité, ainsi que de conditions minimales de sécurité pour leurs patients et leurs équipes", ajoute-t-il.
L.Janezki--BTB