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Tour d'Italie: enfin de l'action avec Almeida et Thomas
Enfin de l'action ! Après deux semaines à grelotter sous la pluie, les favoris se sont expliqués au grand jour dans la 16e étape du Tour d'Italie remportée mardi au sommet du Monte Bondone par Joao Almeida devant Geraint Thomas qui retrouve le maillot rose de leader.
Le Portugais et le Britannique sont les grands vainqueurs de cette première grande odyssée en montagne - cinq ascensions, 5.200 mètres de dénivelé positif - qui permet d'y voir beaucoup plus clair dans un Giro longtemps brouillé par les intempéries.
Almeida décroche, à 24 ans, la plus belle victoire de sa carrière et monte sur la deuxième marche provisoire du podium après avoir montré un tempérament offensif qu'on ne lui connaissait pas.
Thomas affiche, lui, une forme éclatante à deux jours de son 37e anniversaire et possède désormais 18 secondes d'avance sur son rival portugais au classement général.
Sauf défaillance ou nouveau rebondissement, les deux hommes devraient se disputer la victoire finale dimanche à Rome en compagnie de l'autre grand favori, Primoz Roglic.
Troisième de l'étape et du général, à 29 secondes de Thomas, le Slovène a montré des signes de faiblesse mardi sur les pentes interminables et acérées du Monte Bondone où il a été incapable de suivre l'accélération d'abord d'Almeida, puis de Thomas, malgré l'aide de son équipier Sepp Kuss.
Mais il a limité la casse, coupant la ligne 25 secondes derrière le duo, ce qui lui offre l'occasion de rester en embuscade alors que plusieurs étapes terribles sont encore au programme.
Derrière, le trou est fait. Le quatrième, l'Italien Damiano Caruso, pointe déjà à près de trois minutes au général. Et des candidats potentiels pour le podium ont perdu gros mardi, à l'image du Français Thibaut Pinot, lâché à 9 km de l'arrivée et qui a termine à 3 min 26 sec du vainqueur.
Son équipier à Groupama-FDJ, Bruno Armirail, sublimé par le maillot rose, avait cédé seulement quelques hectomètres plus tôt après s'être longtemps accroché aux basques des meilleurs. Au final, il a concédé plus de quatre minutes pour perdre logiquement son maillot de leader qu'il a porté avec fierté pendant deux étapes.
- Armirail au courage -
"J'ai passé trois journées extraordinaires, ce maillot va peut-être changer une petite partie de ma carrière", a dit Armirail, l'équipier modèle qui se bat généralement dans les gruppettos et qui, cette fois, était encore aux premières loges, au courage, lorsque la grande bagarre a éclaté.
Et, une fois n'est pas coutume, c'est Joao Almeida qui a mis le feu aux poudres après un gros travail des équipes Jumbo et UAE pour revenir sur l'échappée matinale, animée notamment par les frères français Paret-Peintre, tous deux très en vue depuis le début de ce Giro.
Mis sur orbite par son équipier Jay Vine, le Portugais a attaqué à six kilomètres du sommet, rejoint bientôt par Geraint Thomas, le seul à suivre son rythme mais qu'il finira par griller sur la ligne.
"Je me sentais bien, donc j'ai pris le risque d'y aller. C'est un rêve qui devient réalité, ça fait quatre ans que je tourne autour et enfin j'y arrive", a jubilé Almeida qui s'impose enfin, après quatre deuxièmes places, sur une étape du Giro.
Pur coureur de classement général, le Portugais (4e du Giro en 2020 et 6e en 2021) semble s'être décidé à forcer son destin. "Si j'ai de bonnes jambes, je vais continuer à attaquer", a prévenu le maillot blanc de meilleur jeune.
Mais il devra passer sur le corps de Geraint Thomas, vainqueur du Tour de France en 2018, qui semble vieillir comme le bon vin. "Ça aurait été sympa de gagner l'étape, mais je suis content d'être de retour en rose", a commenté le Gallois qui traverse ce Giro avec le flegme du vieux lion malgré la pluie et les coups du sort, alors qu'il a enregistré mardi la perte d'un nouvel équipier de luxe avec l'abandon du Français Pavel Sivakov, suivant ceux de Filippo Ganna et Tao Goeghegan Hart.
J.Horn--BTB