
-
Verstappen Schnellster - Regen beeinflusst freies Training
-
Alcaraz verliert Halbfinale und Weltranglistenführung
-
Kanzleramt muss Auskunft über Kommunikation mit Medien in Cum-Ex-Affäre erteilen
-
Staatsbesuch von Charles III. klingt mit Geste der Versöhnung aus
-
Kühnert setzt auf Fortsetzung von "Ampel" über 2025 hinaus
-
Lukaschenko ruft zu Waffenruhe "ohne Vorbedingungen" in der Ukraine auf
-
Online-Autozulassung wird ab September komfortabler
-
Bericht: Lauterbach plant Cannabis-Legalisierung vorerst nur in Modellregionen
-
Länder-Appelle für die Kindergrundsicherung - aber kein Bundesratsbeschluss
-
Sophie Binet wird erste Frau an der Spitze der französischen Gewerkschaft CGT
-
Zahlreiche Verletzte bei Gasexplosion in Wohnhaus in Eschweiler
-
Italienische Datenschutzbehörde sperrt KI-Chatbot ChatGPT
-
KI-Bildgenerator Midjourney schränkt Dienste wegen Missbrauchs ein
-
Hersteller von Einwegplastik müssen künftig für Müllbeseitigung zahlen
-
Frühjahrsbelebung auf dem Arbeitsmarkt fällt eher schwach aus
-
Nur Remis gegen Bochum: Frankfurt setzt Negativlauf fort
-
Anwältin: Südafrikanischer Ex-Sprintstar Oscar Pistorius muss in Haft bleiben
-
Lukaschenko zur Stationierung "strategischer" russischer Atomwaffen in Belarus bereit
-
Griechischer Regierungschef Mitsotakis bittet EU um Geld für Grenzmauer
-
Blutspende-Verbot für homosexuelle Männer wird beendet
-
Ampel einigt sich auf Vorgaben für neue Heizungen
-
Formel 1: Verstappen Schnellster im letzten freien Training
-
Verleumdungsklage gegen Fox News wegen Wahlbetrugsvorwürfen landet vor Schwurgericht
-
Tuchel mit Verständnis für Kimmich: "Absoluter Musterprofi"
-
Bundesrat fordert bundesweite Pflichtversicherung gegen Elementarschäden
-
Gwyneth Paltrow gewinnt Schadensersatz-Prozess um Ski-Unfall
-
Bei unsicherer Rückreise ist Reiserücktritt kostenfrei
-
Bundesrat wählt Miriam Meßling zu neuer Bundesverfassungsrichterin
-
USA will Subventionen für E-Autos auf Importe aus anderen Länder ausweiten
-
Süßwarenindustrie produziert zu Ostern rund 230 Millionen Schoko-Hasen
-
Umsatz im Einzelhandel im Februar zurückgegangen
-
Terzic: Bayern-Trainerwechsel erschwert Vorbereitung
-
Zwei Tote in Parkhaus am Flughafen Frankfurt am Main entdeckt
-
Bundesrat beschließt Einführung des Deutschlandtickets
-
Biden will Anklage gegen Trump nicht kommentieren
-
Pistorius wirbt im Bundestag für Verlängerung von Bundeswehr-Einsatz Irini
-
Österreichs Gletscher im Jahr 2022 so stark geschmolzen wie nie
-
Selenskyj erinnert in Butscha an Massaker vor einem Jahr
-
"Beste Torhüterin der Welt": Berger lässt Chelsea träumen
-
Charles und Camilla nach Fahrt in ICE in Hamburg angekommen
-
Steinmeier besucht zu Gedenktag Warschauer Ghetto
-
Bewährungsausschuss berät über vorzeitige Haftentlassung von Ex-Sprintstar Pistorius
-
Staatsanwalt fordert wegen Diebstahls aus Grünem Gewölbe mehrjährige Haftstrafen
-
Neuer James-Bond-Roman dreht sich um Krönung von Charles III.
-
Trump als erster Ex-Präsident der US-Geschichte angeklagt
-
CDU und SPD in Berlin vor Ende von Koalitionsverhandlungen zuversichtlich
-
Tierschützer wehren sich gegen Windräder nahe Elefanten-Reservat in Südafrika
-
Razzia gegen mutmaßliche Computersaboteure in vier Bundesländern
-
Lakers mit weiterem Big Point im Play-off-Kampf
-
NOK-Dachverband kritisiert Ukraine für Boykott-Ankündigung

L'ONU voit une occasion "historique" de s'attaquer à la pollution plastique
Le monde a une occasion "historique" de s'attaquer à la pollution plastique en lançant début mars des discussions sur un traité régulant ce phénomène qui étouffe la biodiversité, selon la patronne de l'agence des Nations unies pour l'environnement.
"C'est un grand moment. Un moment pour les livres d'Histoire", explique dans une interview à l'AFP Inger Andersen, directrice exécutive de l'Unep, l'agence spécialisée de l'ONU dont l'assemblée générale qui s'ouvre lundi à Nairobi devrait lancer les pourparlers sur un traité international sur le plastique.
Un tel accord, dont l'élaboration prendrait plusieurs années, pourrait représenter "la plus grande avancée multilatérale en matière d'environnement depuis l'accord de Paris" sur la lutte contre le changement climatique en 2015, estime la responsable.
Plusieurs textes ont été déposés pour l'ouverture de négociations en vue d'un traité sur le plastique lors de l'Assemblée des Nations Unies pour l'environnement (ANUE), qui devra décider de la création d'un Comité intergouvernemental de négociation et, surtout, des sujets au menu des discussions: lutte contre la pollution, recyclage, éventuelles limites d'utilisation ou de production. Les négociations devraient durer au moins deux ans.
Mais le temps presse, alors que sur 460 millions de tonnes de plastiques produites en 2019 dans le monde, moins de 10% sont actuellement recyclés et 22% abandonnés dans des décharges sauvages, brûlés à ciel ouvert ou rejetés dans l'environnement, selon les dernières estimations de l'OCDE.
Une vingtaine de millions de tonnes de ces déchets arrivent dans les eaux de la planète, se répandant dans tous les océans, où il affectent la biodiversité marine "du plus petit plancton à la plus grosse baleine", selon le WWF.
Et le plastique est un dérivé des hydrocarbures, énergies fossiles à l'origine d'émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique.
- Fermer le robinet -
Si Mme Andersen refuse de se prononcer sur le contenu exact à négocier, elle souligne qu'il est "illusoire" de chercher à réduire les déchets sans s'attaquer à la source. "Il est primordial de fermer le robinet. Si on continue à polluer ici et nettoyer là, c'est sans fin".
De nombreux pays, dont les Etats-Unis et la Chine, grands producteurs et utilisateurs, ont apporté un soutien de principe à un traité, mais sans s'avancer sur des mesures précises.
Des multinationales grandes consommatrices d'emballages, comme Coca Cola ou Unilever, ainsi que des producteurs ont pris des engagements, notamment en matière de recyclage, et se sont dit favorables à un traité.
Les ONG environnementales de leur côté plaident pour des limites de production.
"On ne pourra pas se sortir de cette situation juste par le recyclage", estime Mme Andersen. "Nous devons comprendre que le plastique fait partie de nos vies. On s'en sert dans la construction, le secteur médical, là où on en a besoin. Mais on s'en sert aussi à certains endroits où ce n'est pas le cas".
Des objectifs contraignants dans un cadre légal commun assureraient aux Etats et au monde économique un terrain équitable, insiste la responsable. Mais face à l'accumulation de plastique déjà constatée, "nous n'avons pas 10 ans, il faut le faire, et vite".
A quelques jours de l'ouverture formelle de l'assemblée, Mme Andersen affiche un certain optimisme, notant un niveau de soutien "très inhabituel" pour une telle initiative. "Il faut s'assurer que tout ça atterrisse, et atterrisse avec un vrai niveau d'ambition. Et nous allons pousser très fort en ce sens".
G.Schulte--BTB