
-
45-Jähriger Angler vor Rostocker Fischereihafen aus Wasser gerettet
-
Kombination: Shiffrin scheitert - Brignone triumphiert
-
Bereits mehr als 2300 Tote bei schwerem Erdbeben in türkisch-syrischem Grenzgebiet
-
Bereits mehr als 1500 Tote bei schwerem Erdbeben in türkisch-syrischem Grenzgebiet
-
Ifo: Kurzarbeit steigt im Januar leicht an
-
Biden sagt nach Erdbeben in türkisch-syrischem Grenzgebiet Hilfe zu
-
Habeck hofft auf Annäherung in Streit um US-Subventionen
-
Frau soll in Haus in Rheinland-Pfalz hunderte Ratten gehortet haben
-
Angreifer von Brokstedt soll sich mit Terrorist Anis Amri verglichen haben
-
Ampel-Koalition will weiteres Migrationspaket auf den Weg bringen
-
Gericht: Verstoß gegen Rechtsfahrgebot nach Urlaub in Land mit Linksverkehr ist Unachtsamkeit
-
Grijseels und Golla zu Handballern des Jahres gewählt
-
Aktivisten von Letzter Generation blockieren Straßen in mehreren Städten
-
Polizeigewerkschaft fordert Abschiebegefängnisse für gefährliche Asylbewerber
-
Union fordert Verkaufsverbot von Flughafen Frankfurt-Hahn an russischen Investor
-
Mehr als ein Drittel der erwachsenen Deutschen ist tätowiert
-
Ausmaß von Erdbebenkatastrophe in der Türkei und Syrien wird immer stärker sichtbar
-
Merkel erhält Unesco-Friedenspreis in der Elfenbeinküste
-
Kamala Harris nimmt erneut an Sicherheitskonferenz in München teil
-
Drängen auf Handeln bei zugesagter Militärhilfe für Ukraine
-
Nach Erdbeben: Atsu lebend geborgen
-
US-Präsident Biden hält vor Kongress Rede zur Lage der Nation
-
USA planen keine Rückgabe von Ballon-Trümmerteilen an China
-
Regierungschef Sharif ordnet Wiederfreigabe von Wikipedia in Pakistan an
-
Tchibo bietet Kinderwagen und -fahrräder zum Ausleihen an
-
EU-Kreise: Selenskyj könnte am Donnerstag nach Brüssel reisen
-
Sicherungsverfahren um tödliche Amokfahrt an Berliner Kurfürstendamm begonnen
-
USA bergen Trümmerteile von mutmaßlichem chinesischen Spionage-Ballon
-
Zahl der Todesopfer durch Erdbeben steigt allein in der Türkei auf fast 3000
-
Größter Prozess gegen Demokratieaktivisten in Hongkong begonnen
-
Biden verteidigt Vorgehen gegen mutmaßlichen chinesischen Spionage-Ballon
-
36-Jähriger zündet in Bank Überweisungsträger an und brät Hähnchen darüber
-
Bochums Schlotterbeck: "Warum nicht den BVB schlagen?"
-
Unbekannter leitet in Niedersachsen Gas in Tiefgarage von Gericht
-
Guterres warnt vor weiterer Eskalation des Ukraine-Kriegs
-
Bericht: Mathematikerin Plattner soll neue Chefin des BSI werden
-
Bericht: Bundesregierung genehmigt Waffenausfuhren nach Niger und Indien
-
Festnahme nach Bränden an Zelt für Flüchtlinge in Bayern
-
Hilfsorganisationen stellen Soforthilfe für Erdbeben-Opfer bereit
-
Bitterling ist "nicht bange" in Sachen Biathlon-Nachwuchs
-
AfD-Chef gibt Regierungsbeteiligung als nächstes Ziel der Partei aus
-
WHO: Bis zu 23 Millionen Menschen von Beben in der Türkei und Syrien betroffen
-
EU-Chemikalienagentur stellt Vorschlag zu Verbot "ewiger Chemikalien" vor
-
Verlag Gruner + Jahr streicht hunderte Stellen
-
Faeser kündigt weitere deutsche Hilfe für Erdbebengebiet an
-
Fernsehrunde mit Spitzenkandidaten zu Wiederholung von Berliner Abgeordnetenhauswahl
-
Reallöhne sinken 2022 wegen hoher Inflation um 4,1 Prozent
-
Fünf Palästinenser nach israelischer Razzia in Jericho im Westjordanland getötet
-
Mehr als 3800 Tote nach Erdbeben im türkisch-syrischen Grenzgebiet
-
Steinmeier will Wehrhaftigkeit der Demokratie stärken

Le destin de Twitter en question après l'ultimatum d'Elon Musk
L'avenir de Twitter semble incertain vendredi, après que de nombreux ingénieurs de l'influent réseau social ont pris Elon Musk au mot, et annoncé leur départ plutôt que de rester pour se donner "à fond, inconditionnellement".
Selon d'anciens salariés et plusieurs médias américains, des centaines d'employés ont répondu "non" à l'ultimatum du nouveau propriétaire et patron, qui leur avait donné le choix entre travailler sans relâche "pour bâtir un Twitter 2.0 révolutionnaire" ou partir avec trois mois de salaire.
La moitié des 7.500 employés du groupe californien ont déjà été licenciés il y a deux semaines par le multimilliardaire, et quelque 700 salariés avaient déjà démissionné pendant l'été, avant même d'être sûrs que l'acquisition aurait lieu.
"Mes amis sont partis, la vision est brouillée, une tempête arrive et il n'y a pas d'incitation financière. Que feriez-vous ? Est-ce que vous sacrifieriez votre temps avec vos enfants pendant les vacances pour de vagues promesses et (pour) rendre une personne riche encore plus riche ?", a résumé Peter Clowes, ingénieur informatique et directeur chez Twitter et "survivant des licenciements", d'après son profil Linkedin.
Comme de nombreux autres salariés du groupe californien, il a détaillé ses hésitations et les raisons de son choix, expliquant qu'il ne "haïssait pas Elon Musk", qu'il comprenait certaines des décisions du patron et voulait "voir Twitter réussir".
Mais il ne reste selon lui que "trois ingénieurs sur les 75" de son équipe. "Si j'étais resté, j'aurais été de permanence quasi constamment, avec très peu de soutien pour une durée indéterminée sur des systèmes informatiques complexes dans lesquels je n'ai pas d'expérience", note-t-il.
En outre, "aucune vision n'a été partagée avec nous. Pas de plan sur cinq ans comme chez Tesla. (...) C'est un pur test de loyauté", détaille-t-il.
- "Bureaux fermés" -
"Que doit faire Twitter maintenant?", a tweeté Elon Musk vendredi.
Le patron de Tesla a voulu racheter l'entreprise californienne au printemps, puis il n'en a plus voulu à l'été, et a été forcé de l'acquérir fin octobre pour 44 milliards de dollars, pour éviter un procès, en l'endettant lourdement.
Depuis le rachat, il a mobilisé des équipes jour et nuit sur des projets controversés, qui ont dû être reportés. Il a lancé un plan social massif avant de devoir rappeler des personnes essentielles et il a fait des promesses aux annonceurs tout en les menaçant.
De nombreux utilisateurs du réseau social, notamment des ex-collaborateurs, des journalistes et des analystes, se demandent si la fin de Twitter n'est pas proche.
"Et... nous venons d'atteindre un nouveau pic d'utilisation de Twitter, lol", a de son côté ironisé jeudi soir Elon Musk.
Il a aussi tweeté un drapeau de pirate à tête de mort et un mème (image parodique), montrant un homme au visage d'oiseau bleu, posant devant une tombe aussi masquée d'un oiseau bleu, comme si Twitter assistait, hilare, à son propre enterrement.
Jeudi après-midi, Twitter a prévenu tous les employés que les bâtiments de l'entreprise étaient temporairement fermés et inaccessibles, même avec un badge, d'après un courrier interne publié par plusieurs médias américains.
- "En avant vers la faillite" -
Jeudi soir, des messages anti-Elon Musk ont été projetés sur la façade du siège de l'entreprise à San Francisco, juste à côté du logo, dont "Elon Musk, ferme-la", "Stop au Twitter toxique" ou "En avant vers la faillite", d'après des photos de Gia Vang, une journaliste de l'antenne locale de la chaîne NBC.
Des dizaines d'employés actuels et surtout passés se sont retrouvés jeudi soir dans un "Spaces", les salons audio de la plateforme, pour se soutenir et raconter des souvenirs.
Des salariés qui ont choisi de rester, ont évoqué leur attachement indéfectible au réseau social et leur désir de le voir survivre et même renaître.
"Bravo à tous les travailleurs de Twitter. Vous avez bâti un lieu de connexion vital et vous méritiez tellement mieux. (...) Merci", a pour sa part tweeté l'élue démocrate Alexandria Ocasio-Cortez, tout en indiquant où la trouver sur d'autres plateformes, si jamais c'était la fin du réseau des gazouillis.
D'autres élus et régulateurs ont réagi, inquiets notamment à l'idée que la capacité du service à modérer les contenus soit compromise.
Des sénateurs américains ont averti que les plans d'Elon Musk "sapent l'intégrité et la sécurité de la plateforme".
Le multimilliardaire "ne pourra pas faire ce qu'il veut" en Europe, a martelé Thierry Breton, le commissaire européen au Marché intérieur, sur franceinfo vendredi.
"Il connaît quelles sont les conditions pour continuer à opérer Twitter en Europe", a-t-il ajouté, insistant sur la nécessité de recruter plus de modérateurs au lieu de licencier.
L.Janezki--BTB