-
Menace russe: l'UE veut accélérer la mobilité des armées sur le continent
-
La Macédoine du Nord se prépare au procès de l'incendie tragique d'une discothèque
-
Un tableau de Klimt devient la 2e oeuvre la plus chère jamais vendue aux enchères
-
Budget de la Sécu: inflexible sur les retraites, le Sénat lance son marathon budgétaire
-
Trump défend le prince héritier saoudien sur l'assassinat de Khashoggi
-
Le Congrès américain vote pour forcer les autorités à publier le dossier Epstein
-
Négociations nocturnes à la COP30 avant le retour de Lula à Belem
-
Mondial-2026: l'Ecosse qualifiée après un scénario fou contre le Danemark, barragiste
-
Mondial-2026: l'Espagne qualifiée malgré son nul face à la Turquie
-
Coupe Davis: les Belges renvoient déjà la France à la maison
-
IA: Nvidia et Microsoft vont investir 15 milliards de dollars dans la start-up Anthropic
-
Wall Street termine en baisse, lestée par la tech et la Fed
-
Patagonie chilienne: cinq touristes, dont trois Européens, meurent dans une tempête
-
Procès Bolsonaro: lourdes peines pour les accusés d'un projet d'assassinat de Lula
-
Le Congrès américain avance pour forcer la publication du dossier Epstein
-
Les députés américains votent la publication des documents de l'affaire Epstein après une volte-face de Trump
-
Seine-et-Marne: le rappeur Zola en garde à vue pour séquestration et violences
-
Un juge américain estime que Meta n'est pas en situation d'abus de position dominante
-
Radio France et France TV portent plainte contre CNews, Europe 1 et le JDD
-
COP30: le Brésil met la pression avec une première esquisse de compromis
-
Narcotrafic : Macron souhaite la même approche que dans "la lutte contre le terrorisme"
-
Trump défend vigoureusement le prince héritier saoudien sur l'assassinat de Khashoggi
-
Perrier: la vente de la célèbre eau gazeuse reste autorisée par la justice
-
Tech: Macron prône la "préférence européenne" pour ne pas être le "vassal" des Etats-Unis et de la Chine
-
Jugé en diffamation, Rue89Lyon accuse Jean-Michel Aulas de procédure abusive
-
En France, le "super riche" a entre 50 et 69 ans, cumule revenus et patrimoine
-
Snipers étrangers à Sarajevo : ce que l'on sait des accusations de "safari" de guerre
-
Tech: Macron prône la "préférence européenne" pour ne pas être le "vassal" des Etats-Unis, de la Chine
-
En attendant un nouveau procès Maradona, une juge destituée pour avoir fait dérailler le premier
-
Entente sur les carburants en Corse: le gouvernement espère "une baisse des prix" après la sanction
-
COP30: une première esquisse de compromis, les tractations continuent
-
Vague de perquisitions en France autour d'un scandale de corruption qui empoisonne Altice
-
Pacte Dutreil : la Cour des comptes propose une réforme, le Medef outré, Bercy réservé
-
Deux Ukrainiens au service de Moscou soupçonnés du sabotage d'une voie ferrée en Pologne
-
Avec sa nouvelle version de Gemini, Google espère prendre la tête de la course à l'IA
-
Macron veut "amplifier" la lutte contre le narcotrafic
-
Dans l'affaire Epstein, un vote au Congrès en forme de défi à Trump
-
"Une grande partie" de l'internet mondial perturbé par une panne de Cloudflare
-
A Paris, un stérilet géant pour interpeller sur le sort des contraceptifs américains
-
Très populaire chez les ados, le jeu vidéo "Roblox" commence à contrôler l'âge de ses utilisateurs
-
Le MI5 alerte les parlementaires britanniques sur des tentatives d'espionnage de la Chine
-
Nigeria: l'enlèvement de 25 lycéennes suscite l'émotion jusqu'aux Etats-Unis
-
Dans l'est de l'Allemagne, un futur méga centre de données pour s'émanciper des Etats-Unis
-
Budget: la coalition gouvernementale douche tout espoir d'une adoption en première lecture
-
Wall Street: l'inquiétude autour de la tech pèse avant les résultats de Nvidia
-
Violences policières: derrière l'IGPN, l'opacité des enquêtes locales dénoncée par une ONG
-
L'écrivain Boualem Sansal de retour en France, aussitôt reçu par Macron
-
Le très long chemin pour relancer l'activité minière en France et en Europe
-
Turbulences dans le nuage : l'UE pourrait durcir la régulation des géants du cloud
-
Vote à l'ONU: Israël salue le plan Trump pour Gaza, le Hamas s'oppose à une force internationale
Assassinat de l'avocat corse Sollacaro en 2012: trois membres présumés du Petit Bar jugés
Trois membres présumés de la bande criminelle corse du Petit Bar sont jugés jusqu'à mi-décembre pour leur rôle supposé dans l'assassinat en 2012 de l'avocat Antoine Sollacaro à Ajaccio, un crime qui avait provoqué une onde de choc.
Treize ans après les faits, ce procès s'ouvre à 14H00 devant la cour d'assises des Bouches-du-Rhône, avec l'hypothèque d'une absence pour raisons de santé du principal accusé.
Le 16 octobre 2012, Antoine Sollacaro, avocat notamment d'Yvan Colonna et de l'ex-dirigeant nationaliste Alain Orsoni, était assassiné. Et la chasse à la mafia en Corse ouverte pour retrouver les auteurs de ce crime retentissant.
Ce jour-là, l'ancien bâtonnier de 63 ans achète comme chaque matin son journal dans une station-service du bord de mer d'Ajaccio. Assis au volant de sa Porsche Carrera, il est exécuté de neuf balles, dont cinq dans la tête, par le passager d'une moto.
Cet assassinat, le 15e en Corse en 2012 et le premier depuis 20 ans en France d'un avocat, bouleverse. "C'est la justice toute entière qui est touchée", réagit la garde des Sceaux de l'époque, Christiane Taubira, parlant d'"onde de choc".
Le Conseil national des barreaux et la Conférence des bâtonniers sont d'ailleurs partie civile. Et chaque 16 octobre depuis, des robes noires (avocats, magistrats, greffiers) se rassemblent sur les marches du tribunal d'Ajaccio en hommage.
Cette année, à l'approche du procès, sa veuve y a pour la première fois pris la parole. "J'aimerais que la justice passe, vraiment", a lancé Jeannine Farioli-Sollacaro. "Je ne voudrais pas que ce (procès) soit une mascarade."
D'autant que "ce sera pour lui sa dernière cour d'assises", a ajouté sa fille, Anna-Maria Sollacaro, avocate comme son père.
Si la famille exprime ses craintes, c'est que Jacques Santoni, tétraplégique décrit par la justice comme "le commanditaire" et le "cerveau" de l'assassinat d'Antoine Sollacaro, pourrait ne pas être jugé du fait de son état de santé.
Poursuivi pour complicité d'assassinat et association de malfaiteurs, ainsi que, dans un dossier joint, pour complicité de tentative d'homicide volontaire en bande organisée la même année sur Charles Cervoni, réputé proche de l'ex-leader nationaliste Alain Orsoni, ce chef présumé du Petit Bar n'est pas en état de comparaître, a conclu une expertise rendue à quelques jours de l'ouverture du procès.
- "C'est nous qui avons tapé" -
L'accusation estime cependant que des aménagements sont possibles afin qu'il soit jugé en personne. Un débat qui devrait dominer les premières heures d'audience, avec à la clé une possible disjonction de son cas, voire un renvoi.
Paul Sollacaro, fils du bâtonnier et également avocat, à quant à lui indiqué à l'AFP mettre "au défi Jacques Santoni de venir s'expliquer devant la cour d'assises".
L'une des quatre avocats de Jacques Santoni, Me Pauline Baudu-Armand, a précisé à l'AFP qu'elle et son client ne faisaient aucun commentaire avant l'audience.
Autre membre présumé du Petit Bar, André Bacchiolelli sera jugé pour l'assassinat d'Antoine Sollacaro et la tentative sur Charles Cervoni.
Contactée par l'AFP, son avocate Sondra Tabarki n'a pas souhaité communiquer.
Enfin, Mickaël Ettori, présenté par l'accusation comme un "proche lieutenant de Jacques Santoni" et en fuite depuis 2020, sera jugé en son absence, notamment pour association de malfaiteurs en vue de la préparation de crimes. Tous nient les faits.
Si l'arme du crime n'a pas été retrouvée et qu'aucun ADN n'a permis de confondre les auteurs, la juge d'instruction indique dans son ordonnance s'être notamment appuyée sur les déclarations de Patrick Giovannoni, une "petite main" de cette bande selon les enquêteurs, qui a obtenu en 2015 le statut de repenti et sera le 4e accusé au procès.
Gestionnaire du stock d'armes du Petit Bar, il avait affirmé avoir reçu les confidences de Jacques Santoni, qui aurait déclaré après la mort de l'avocat: "C'est nous qui avons tapé".
Patrick Giovannoni est, lui-même, renvoyé pour association de malfaiteurs en vue de la préparation de la tentative d'assassinat de Charles Cervoni.
Contacté par l'AFP, son avocat, Me Laurent-Franck Liénard, a indiqué qu'il allait "demander le huis-clos".
O.Krause--BTB