-
Biathlon: Fillon Maillet brille dans la poursuite d'Ostersund, Bened 4e
-
Netanyahu prévoit "très bientôt" la deuxième phase de l'accord de trêve à Gaza
-
F1: à Abou Dhabi, Lando Norris joue les stratèges pour décrocher son premier titre
-
F1: Lando Norris, le sacre d'un champion à la vulnérabilité assumée
-
F1: à Abou Dhabi, Lando Norris assure le podium pour décrocher son premier titre
-
Budget de la Sécurité sociale: la tension monte à 48 heures du vote crucial de l'Assemblée
-
F1: Lando Norris champion du monde grâce à sa 3e place à Abou Dhabi
-
Les Hongkongais en nombre restreint aux urnes après un incendie meurtrier
-
Bénin: le gouvernement affirme avoir déjoué un coup d'État, une douzaine de militaires arrêtés
-
Décès du photographe britannique Martin Parr à l'âge de 73 ans
-
Biathlon: Hauser remporte la poursuite d'Ostersund, Bened 4e
-
L'entraîneur de l'équipe de foot palestinienne coaché par sa mère depuis une tente à Gaza
-
Patinage: Timothy "Tempo" Loubineaud, nouveau maître de la vitesse
-
Bénin: les autorités affirment avoir déjoué une tentative de coup d'État
-
"Tout est fini": comment l'Iran a abandonné Assad deux jours avant sa chute
-
Tentative de coup d'État au Bénin, la présidence dit garder le contrôle
-
Macron menace la Chine de droits de douane "dans les tout prochains mois"
-
A Jérusalem, Merz réaffirme le soutien de l'Allemagne à Israël avant une rencontre avec Netanyahu
-
Le Japon accuse l'aviation chinoise d'actes hostiles en mer, Pékin réfute
-
Des écoles aux boutiques, les calculettes à l'ancienne résistent à l'heure de l'IA
-
Inondations en Asie: nouvelles pluies au Sri Lanka, les Indonésiens veulent plus d'aide
-
Royaume-Uni: face à la déferlante des traitements contre l'obésité, un chef star allège son menu
-
Le chef du Pentagone "sur la corde raide", entre rapport critique et frappes contestées
-
Une influente étude sur le glyphosate retirée après des années d'alertes sur l'implication de Monsanto
-
NBA: Harden intègre le Top 10 des scoreurs
-
Hong Kong aux urnes après un incendie meurtrier
-
Inde: au moins 25 personnes, dont des touristes, meurent dans l'incendie d'une boîte de nuit à Goa
-
Inde: au moins 23 personnes, dont des touristes, meurent dans l'incendie d'une boîte de nuit à Goa
-
Bethléem s'illumine et retrouve un peu de joie à l'approche de Noël
-
Hinaupoko Devèze, Miss Tahiti, élue Miss France 2026
-
Foot: Liverpool accroché à Leeds (3-3) et sonné par les propos de Salah
-
Espagne: le Barça garde la main, Bilbao fait plier l'Atlético avant de défier le PSG
-
Ligue 1: le PSG reprend des couleurs et reste au contact de Lens
-
Ligue 1: Lens garde la tête devant Paris, Strasbourg n'avance plus
-
Ski alpin: Robinson de nouveau impériale en géant à Mont-Tremblant, Direz 5e
-
Angleterre: Arsenal lâche du lest, Liverpool gâche tout
-
Champions Cup: débuts tonitruants pour l'UBB et La Rochelle
-
Amende au réseau social X: pour Musk, "l'UE devrait être abolie"
-
Mondial-2026: le soleil se lèvera à l'Est pour les Bleus
-
Ligue 1: Haise (Nice) en appelle à l'"union sacrée" avant la réception d'Angers
-
Echanges entre Ukrainiens et Américains en Floride, la Russie poursuit ses bombardements
-
L1: Lens verrouille sa première place à Nantes
-
Mondial-2026: La France jouera ses trois premiers matches à New York, Philadelphie et Boston
-
Champions Cup: l'UBB démarre fort en renversant les Bulls
-
Angleterre: Arsenal battu, le suspense pour le titre relancé
-
Allemagne: le Bayern en démonstration à Stuttgart, triplé pour Kane
-
Hong Kong se rend aux urnes après un incendie meurtrier
-
Au Nigeria, la peur des rapts distend les liens familiaux
-
F1: Verstappen, en pole à Abou Dhabi, accentue la pression pour le titre
-
De nouvelles pluies torrentielles menacent Sumatra, où la famine guette, et arrosent le Sri Lanka
Violences électorales: la Tanzanie lève le confinement mais veut bloquer la diffusion d'images sanglantes
Les autorités tanzaniennes ont levé mardi le confinement imposé à la population après des manifestations antipouvoir lors desquelles des centaines de personnes ont été tuées selon l'opposition, mais elles tentent de bloquer la diffusion d'images en ligne.
Le pays d'Afrique de l'Est a sombré dans la violence mercredi dernier, jour d'élections législatives et présidentielle sans réels rivaux, remportées selon la commission électorale par la présidente sortante Samia Suluhu Hassan et son parti avec près de 98% des voix. Un chiffre contesté par l'opposition, pour qui des tricheries d'ampleur ont eu lieu.
Les autorités ont imposé un confinement à la population et bloqué durant cinq jours l'accès à internet après les manifestations contre le régime, ralentissant considérablement la sortie d'informations. Les violences ont duré trois jours.
Le principal parti d'opposition, Chadema, a avancé le chiffre d'au moins 800 morts, un bilan que l'AFP n'a pas pu vérifier indépendamment. Des sources diplomatique et sécuritaire ont cependant corroboré l'idée que des centaines, voire des milliers de personnes, ont été tuées en marge des élections.
L'accès à internet a été partiellement rétabli lundi, et des photos et vidéos de cadavres, parfois empilés les uns sur les autres, mais aussi d'hommes en uniforme usant de leur arme à feu, ont commencé à circuler dans le pays, en dépit d'un SMS de la police ayant ce jour-là averti que la diffusion d'images en ligne "qui peuvent créer la panique ou humilier les gens" constituait une infraction pénale.
Le service de fact-checking de l'AFP a pu vérifier que certains clichés n'avaient jamais été postés auparavant. Plusieurs éléments montrent que ces images ont été prises en Tanzanie.
- Pays "terrorisé" -
D'après des "rapports préoccupants", la police a également utilisé le blocage d'internet pour "traquer les membres de l'opposition et les manifestants qui pourraient avoir des vidéos" de ces atrocités, selon la source diplomatique.
"Le pays est terrorisé", a résumé auprès de l'AFP l'avocat tanzanien des droits humains Tito Magoti, dont une proche, comme d'autres Tanzaniens, a reçu mardi un message avertissant que "toutes" ses communications sont désormais contrôlées par les autorités, notamment sur WhatsApp, où "trois marques, dont une rouge" signifieraient que "le gouvernement a pris note du message" - une fonctionnalité inexistante sur la messagerie.
"C'est le gouvernement et son appareil de propagande" qui tente d'effrayer la population pour éviter que ne ressortent d'autres preuves en ligne de tueries, assure M. Magoti. "Ils savent" que certains utilisateurs "ne sont pas suffisamment instruits pour comprendre qu'il s'agit d'absurdités", estime-t-il encore.
Lundi soir, les autorités ont également annoncé la levée à partir de mardi des restrictions de circulation, qui avaient eu un impact dévastateur sur l'économie du pays.
- "Garanti par un pistolet" -
A Dar es Salaam, la capitale économique de ce pays de 68 millions d'habitants, de longues files se sont formées dans la matinée devant les stations essence rouvertes. Et internet est partiellement accessible.
La présence des forces de sécurité reste néanmoins visible, selon un journaliste de l'AFP. Et un nombre limité de bus, principal transport public, a aussi recommencé à prendre des passagers, comme les conducteurs de motos-taxis et de tuk-tuks, à des tarifs cependant plus élevés après l'explosion des prix du carburant.
"J'espère que la violence ne recommencera pas... Certains d'entre nous mourraient de faim (...) je dois aller travailler pour gagner ma vie", confie Rehema Shehoza, 32 ans, vendeuse ambulante.
Avec le rétablissement d'internet, le journal tanzanien The Citizen a publié des excuses à ses lecteurs. "Nous n'avons pas abandonné la nation. Nous n'avions simplement pas les moyens de vous joindre", pouvait-on y lire.
Mahmoud Thabit Kombo, ministre tanzanien sortant des Affaires étrangères, a qualifié les manifestations anti-pouvoir d'"illégales", tout en concédant à l'AFP que le nouveau mandat de Mme Hassan avait "certainement" mal commencé.
Chadema, le principal parti d'opposition, a annoncé une nouvelle arrestation mardi de son numéro 2, John Heche, dont "la localisation est inconnue".
Les autorités "ne sont pas élues (...), c'est pourquoi elles privilégient la force brute", remarque le défenseur des droits humains Tito Magoti. "Le temps au pouvoir de Samia (Suluhu Hassan) est garanti par une pistolet".
A.Gasser--BTB