-
Wall Street termine en baisse, minée par le secteur de l'IA
-
Amazon sort la bande-annonce de son documentaire sur Melania Trump
-
Coupe intercontinentale: Le sextuplé pour le Paris SG face à Flamengo
-
La grippe grimpe, la poussée de fièvre guette les hôpitaux pendant les congés de Noël
-
Mercosur: Paris et Rome contrarient les plans de l'UE, ultimatum de Lula
-
La justice impose le gel du plan de suppression de postes de Thales dans le spatial
-
Guadeloupe: 16.000 véhicules en circulation toujours équipés d'airbags Takata
-
Brésil: nouvelle étape franchie au Sénat vers une réduction de peine pour Bolsonaro
-
Les Oscars quitteront ABC pour une diffusion en exclusivité sur YouTube à partir de 2029
-
Legrand-Cohen: la patronne de Radio France déplore une vidéo "instrumentalisée"
-
Eaux en bouteille: Nestlé Waters assigné en justice pour concurrence déloyale
-
RDC: le groupe armé M23 affirme avoir entamé le retrait de ses troupes d'Uvira
-
Le fils du cinéaste Rob Reiner a comparu devant la justice pour le meurtre de ses parents
-
Trump franchit un nouveau palier dans l'insulte contre Biden et Obama
-
Grippe: "fort impact" anticipé sur les hôpitaux pendant les vacances de Noël, selon des projections inédites
-
Le Congrès américain adopte une stratégie de défense pour 2026 à rebours de Trump sur l'Europe
-
Ain: le suicide d'une voisine à l'origine de l'explosion qui a coûté la vie à deux enfants
-
La Bourse de Paris en légère baisse avant la BCE et l'inflation américaine
-
Budget: les positions se tendent à deux jours d'un conclave aussi crucial qu'incertain
-
Les Bourses européennes terminent indécises, entre inflation américaine et BCE
-
Dermatose: dans le Sud-Ouest, "mobilisation générale" pour "accélérer" la vaccination
-
Le Parlement européen valide deux textes clefs pour durcir la politique migratoire
-
Warner Bros Discovery rejette la contre-offre de Paramount, garde sa préférence à Netflix
-
Polluants éternels: le TFA sera aussi contrôlé dans l'eau du robinet, selon Rist
-
Tentative d'escroquerie visant TotalEnergies: jusqu'à trois ans de prison ferme requis
-
Wall Street attend l'inflation américaine avec prudence
-
Tennis: après sept ans, Alcaraz se sépare de Ferrero, son entraîneur et mentor
-
Dermatose: Savoie, Jura puis Sud-Ouest, les différentes vagues de l'épizootie
-
Dermatose: à Limoges, des agriculteurs érigent un mur de paille devant la préfecture
-
Journée d'action des artisans du bâtiment, insatisfaits de MaPrimeRénov' et de la REP
-
Le Parlement européen fait pression pour faciliter l'accès à l'IVG à travers le continent
-
La mobilisation agricole enfle dans le Sud-Ouest malgré l'appel à "l'apaisement" de Genevard
-
Mercosur: "la France s'opposerait de manière très ferme" à un éventuel "passage en force" de l'UE, dit Macron
-
Paris-Nice: rendez-vous à l'Allianz Riviera
-
Le Louvre rouvre partiellement malgré la reconduction de la grève
-
NanoXplore, l'"Astérix" contre "l'empire américain" des puces, se lance dans la défense
-
Le fils du cinéaste Rob Reiner en attente d'une comparution devant un juge
-
Dermatose: la mobilisation enfle dans le Sud-Ouest, appel à "l'apaisement" de Genevard
-
Zone euro : l'inflation ressort inchangée en novembre, à la veille de la réunion de la BCE
-
La grève au Louvre reconduite à l'unanimité, la réouverture du musée incertaine
-
Taxe carbone: l'UE aménage son dispositif pour les engrais face à la crise agricole
-
La Bourse de Paris atone, entre emploi et inflation américaine
-
Dermatose: la mobilisation enfle dans le Sud-Ouest malgré les annonces ministérielles
-
Des "dizaines de fiches" sensibles du ministère de l'Intérieur volées lors d'une attaque informatique
-
Australie: la communauté juive, bouleversée et en colère, enterre "le Rabbin de Bondi"
-
Des "dizaines de fichiers" sensibles du ministère de l'Intérieur volés lors d'une attaque informatique
-
Comment la "glace ancienne" pourrait aider les scientifiques à protéger les glaciers
-
Vieux remèdes et IA: l'OMS recherche des preuves d'efficacité de la médecine traditionnelle
-
Royaume-Uni: l'inflation ralentit plus fortement que prévu en novembre, à 3,2% sur un an
-
Attentat de Sydney: l'assaillant inculpé de terrorisme, inhumation des victimes
60 ans après la loi, un compte bancaire pour toutes les femmes ne résout pas l'inégalité
Soixante ans après la loi du 13 juillet 1965 permettant aux femmes mariées d'ouvrir un compte bancaire sans l'accord de leur mari, l'égalité entre les sexes reste encore à conquérir dans les banques, de part et d'autre du guichet.
"On n'est pas encore au point d'équilibre", constate auprès de l'AFP l'historienne Sabine Effosse, mais "la situation s'améliore, c'est indéniable".
En parallèle du long combat pour l'égalité dans la loi et dans les règles, commencé bien avant 1965 et que l'on peut prolonger jusqu'à la loi Rixain de 2021, se joue celui de l'évolution des pratiques, difficile à gagner.
"Nous savons qu'aujourd'hui les projets portés par des femmes sont moins financés que ceux des hommes", déclarait mardi à l'Assemblée nationale la ministre de l'Egalité entre les femmes et les hommes Aurore Bergé, évoquant dans la foulée des échanges en cours sur le sujet avec la Fédération bancaire française (FBF).
La disparité est aussi visible dans la détention de produits d'épargne: les femmes détiennent moins de contrats d'assurance vie et moins d'actions d'entreprises cotées que les hommes, selon une étude publiée lundi par La France Mutualiste et la banque publique Bpifrance.
Les freins autour de l'épargne sont très anciens. Si les femmes ont pu déposer leurs économies à la Caisse d'épargne et de prévoyance dès le début XIXème siècle, elles ont par exemple dû attendre plusieurs décennies pour pouvoir les retirer sans l'accord de leur mari.
La gent féminine n'a par ailleurs eu le droit d'entrer à la Bourse de Paris qu'en 1967.
- Cible marketing -
L'anniversaire de la loi de 1965, qui accorde en même temps le droit aux femmes mariées de signer un contrat de travail sans l'accord de leur mari, donne l'occasion à certains acteurs financiers de se mettre en avant.
En plus d'un "cahier de vacances dédié à l'autonomie financière des femmes" et d'une offre ciblée, BNP Paribas lance une campagne de communication vantant "plus de 2 milliards d'euros de crédit aux entreprises dirigées par des femmes" accordés chaque année.
Interrogée par l'AFP, la banque n'a pas voulu rendre public le montant total de ces crédits aux entreprises, qu'elles soient dirigées par des femmes ou par des hommes, ce qui aurait permis de comparer.
Le discours commercial sur le sujet, plus ou moins heureux, n'est pas nouveau. L'ouverture de comptes en banque par des femmes au tournant des années 60/70 s'est faite à grand renfort de publicité, alors centrées sur un moyen de paiement, le chèque.
"Perdre de l'argent, par exemple; dans la cohue d'un marché, c'est une catastrophe. Y perdre un chéquier, un léger contretemps", expliquait la Société Générale en 1970, sur une affiche figurant une femme en pantalon et bonnet phrygien, libérée de ses chaînes et brandissant un chéquier.
Camille Eymard, responsable financière au sein du réassureur Scor et bénévole de l'association Financi'Elles, se méfie aujourd'hui d'approches trop genrées.
Il faut néanmoins "trouver les moyens d'embarquer les femmes" et de développer leur connaissance financière, complète Virginie Chauvin, associée du cabinet d'audit Forvis Mazars, aussi membre de Financi'Elles, une association "au service de la mixité" dans la finance.
- Role model -
L'inégalité dans les pratiques du secteur se voit aussi sur la photo des premiers cercles des équipes dirigeantes des grandes banques françaises, dont aucune n'a jamais été dirigée par une femme.
Devant les actionnaires réunis en assemblée générale, aucune femme ne figurait parmi les candidats à la succession du patron du Crédit Agricole en fin d'année dernière, dans le premier cercle du pouvoir de BNP Paribas, pourtant élargi à six personnes à la rentrée.
La profession est pourtant à 57% féminine, selon la FBF, mais ce pourcentage a tendance à diminuer à mesure que l'on monte dans la hiérarchie.
"L'argent est un rapport de force", rappelle l'historienne Sabine Effosse, "il y en a forcément un qui perd un peu de son pouvoir" dans une phase de rééquilibrage.
Aujourd'hui la bataille se joue sur les investissements, sur l'accès au financement et sur les rôles de pouvoir, liste-t-elle.
B.Shevchenko--BTB