-
Le Chili élit son président, l'extrême droite donnée favorite
-
Une attaque contre une fête juive fait 11 morts à Sydney
-
Ski: Romane Miradoli deuxième du super-G de Saint-Moritz derrière Alice Robinson
-
Le plus ancien parti prodémocratie de Hong Kong annonce sa dissolution
-
Neuf morts dans une attaque par balles sur la plage de Bondi à Sydney
-
Dermatose: Genevard lundi dans le Sud-Ouest, où des blocages routiers persistent
-
Dermatose: des routes toujours bloquées dans le Sud-Ouest, Genevard sur place lundi
-
En Chine, les petites usines aussi veulent monter dans le train de l'automatisation
-
Affrontements entre le Cambodge et la Thaïlande: 26 morts en une semaine
-
La flavescence dorée plonge les viticulteurs hongrois en plein désarroi
-
Sur TikTok, le business lucratif des faux comptes d'actualités
-
De Miami au Guatemala, l'exil d'enfants séparés de leurs familles par Trump
-
Déjà vu? Trump accusé de déni économique et de déclin physique
-
Trump face au casse-tête des coûts d'assurance santé
-
Deux personnes tuées par des tirs à l'université américaine Brown, l'auteur en fuite
-
Ligue 1: Matthieu Udol, l'acharné Lensois qui toque à la porte des Bleus
-
Ligue 1: Rulli, pas au mieux mais toujours précieux pour l'OM
-
Coupe NBA: "j'étais une boule d'énergie", commente Wembanyama
-
Cambodge et Thaïlande continuent à se battre à leur frontière
-
Coupe NBA: retour flamboyant et gagnant pour Wembanyama, en finale avec les Spurs
-
Irrespirable en hiver, Islamabad se met à contrôler les automobilistes
-
Angleterre: Liverpool et Salah en paix, Arsenal s'en sort très bien
-
Champions Cup: Toulouse sombre en deuxième période et s'incline à Glasgow
-
Ligue 1: le PSG triomphe avec peine de Metz grâce à ses "titis" et Doué
-
Espagne: le Barça creuse l'écart et met le Real sous pression
-
Inauguration à Paris d'une passerelle Jane Birkin
-
Cyclisme: sur la liste de Noël de Pogacar, un 5e Tour, Milan-Sanremo et Paris-Roubaix
-
Angleterre: Liverpool et Salah en paix, Gusto porte Chelsea
-
Bélarus: le prix Nobel de la paix Bialiatski et l'opposante Kolesnikova libérés
-
Dermatose: mobilisés sur l'A64, des agriculteurs prêts à y "passer Noël s'il le faut"
-
Foot: Salah entre en jeu pour Liverpool contre Brighton
-
Guterres acte la fin de la mission de l'ONU en Irak
-
Le Vélodrome "axe fondamental de développement" de l'OM, pour son DG
-
Ski: Meillard retrouve la victoire, triplé suisse à Val d'Isère
-
Foot: Salah réintégré dans l'équipe de Liverpool, comme remplaçant
-
"C'est comme au ski!": le premier téléphérique urbain d'Île-de-France a pris son envol
-
Biathlon: Eric Perrot remporte la poursuite de Hochfilzen
-
Descente de St-Moritz: nouveau podium pour Vonn, 2e derrière l'Allemande Aicher
-
Indonésie: le bilan des inondations dépasse les 1.000 morts
-
Dermatose: la colère des agriculteurs ne retombe pas, la vaccination s'élargit
-
Ukraine: Trump envoie Steve Witkoff rencontrer Zelensky et les Européens
-
Inde: la venue de Lionel Messi sème le chaos à Calcutta
-
Au Chili, la peur du crime porte l'extrême droite aux portes de la présidence
-
Pourquoi la perspective d'une entrée en Bourse de SpaceX fait tant parler
-
Sur les points de deal à Marseille, des ados traités comme des "esclaves modernes"
-
Pour les sommelières, un verre à moitié plein
-
Sept téléphériques urbains en France
-
Athlétisme: aux championnats d'Europe de cross, Gressier veut gagner sa compétition préférée
-
Foot: La Beaujoire, Groupama Stadium, cap sur les grands stades pour les équipes féminines
-
NBA: 48 points pour Mitchell, Embiid reverdit
Octobre 2022 a été le mois d'octobre le plus chaud mesuré en France
Le réchauffement climatique devient toujours plus palpable: après des records cet été, octobre 2022 a été le mois d'octobre le plus chaud en France depuis 1900, avec une température moyenne de 17,2°C, de 3,5°C supérieure à la normale.
Octobre a été cette année bien plus chaud qu'octobre 2001 qui détenait le précédent record avec 16,3°C de température moyenne et 2,6°C de plus que la normale, a précisé l'établissement public. Octobre 2020 et 2021 avaient été en revanche légèrement plus frais.
Il s'agit du neuvième mois consécutif avec une "anomalie positive", c'est-à-dire des températures supérieures à la moyenne, a relevé Météo-France mardi.
Les températures ont été particulièrement élevées pour la saison sur une vaste bande orientée du sud-ouest au nord-est du Pays basque à l'Alsace, englobant l'intérieur de l'Aquitaine, Midi-Pyrénées, le Limousin, l'Auvergne, le Lyonnais et une bonne partie de la Bourgogne, selon une carte diffusée par l'établissement.
En cause, selon Météo-France: un "épisode de chaleur tardive inédit" qui s'est installé sur le pays et a duré particulièrement longtemps, avec des "nuits tropicales" (températures ne descendant pas sous les 20 degrés) dans le sud du pays, qui ont fait la joie des amateurs de dîners en terrasse... et des moustiques.
"Normalement à partir de la mi-octobre les températures commencent à chuter et là, c'est l'inverse", avait récemment expliqué à l'AFP Christine Berne, climatologue chez Météo-France.
Bordeaux a enregistré, le 16 octobre dernier, les 30°C les plus tardifs de l'histoire de la ville.
De fait, rappelle Météo-France, des pics de douceur, voire de chaleur exceptionnelle, peuvent se produire jusqu'à la mi novembre, comme ce fut le cas en 2014, 2015 et 2017.
- Réchauffement "visible" -
"Cette année, on est clairement dans un emballement. A l'exception d'une petite période en septembre, on assiste à des mois particulièrement chauds non stop depuis avril. On a l'impression que l'atmosphère a de plus en plus de mal à se refroidir", a relevé Mme Berne.
La cause ? Un phénomène conjoncturel, une poussée d'air chaud en provenance d'Afrique, couplée aux effets du changement climatique. Celui-ci devient "visible", selon Météo-France.
"Sans le réchauffement climatique" causé par les gaz à effet de serre émis par l'homme, "on n'aurait pas des températures aussi chaudes, le dérèglement du climat contribuant à des phénomènes extrêmes plus fréquents et plus intenses, devenant plus précoces et plus tardifs", a-t-elle estimé.
Quant aux précipitations, elles ont été moins fréquentes qu'à l'ordinaire sur la majeure partie du territoire en octobre, avec 58 mm de cumul moyen sur le mois, soit un déficit de 37% par rapport à la normale.
Ce chiffre est inégal suivant les régions, puisque les cumuls de précipitations sont plutôt excédentaires de 10 à 40% du Centre-Val-de-Loire à la Champagne et du nord de la Lorraine à la Savoie, alors que le déficit dépasse les 70% de l'Aquitaine à l'Occitanie, à la région PACA et la Corse, selon Météo-France.
Conséquence, selon l’établissement public: les sols retrouvent "un état normal" pour cette période de l'année sur les régions Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne, Centre-Val-de-Loire, Grand-Est et Ile-de-France, et ils sont "légèrement plus secs que la normale" sur Auvergne-Rhône-Alpes et Normandie.
En revanche, "depuis début octobre, on note un assèchement des sols sur la Nouvelle-Aquitaine et l'Occitanie correspondant à un état observé habituellement en plein été".
En Occitanie, il s'agit de la situation la plus sèche rencontrée à cette période de l'année depuis 1958, pointe Météo-France.
Dans un bulletin publié jeudi, l'établissement indique comme "scénario le plus probable", pour le trimestre allant de novembre à janvier, "la prédominance de conditions anticycloniques, avec un temps calme et sec, sur le continent européen", avec 50% de chances d'avoir des températures conformes aux normales de saison et 30% de chances qu'elles soient plus chaudes.
L.Janezki--BTB