- 24 Heures du Mans: Ferrari en tête, la meute à ses trousses à deux heures de l'arrivée
- Sécurité nucléaire et enfants déportés au coeur du sommet de la paix en Ukraine
- Aide humanitaire: Israël annonce une pause de ses opérations dans une zone de Gaza
- Nouvelle-Calédonie: "retour progressif à la vie normale" avec une réouverture de l'aéroport
- La "montée en puissance" de la Chine est "le plus grand défi" de Taïwan selon l'île
- Euro-2024: l'Angleterre au carrefour de ses rêves et doutes
- Législatives: dernières heures pour candidater, Quatennens renonce
- 24 Heures du Mans: Le bras de fer Toyota-Porsche-Ferrari continue
- Les pèlerins musulmans procèdent à la lapidation de Satan au premier jour de l'Aïd
- Par la "diplomatie du panda", le Premier ministre chinois scelle la relance des relations avec l'Australie
- Golf: DeChambeau s'échappe, Pavon deuxième avant la dernière journée de l'US Open
- Aide humanitaire: Israël annonce une pause des opérations dans une zone de Gaza
- 24 Heures du Mans: Une nuit chez Ferrari
- Dans le Lot, une recyclerie 100% féminine pour retrouver emploi et "confiance en soi"
- La Chine va remplacer les deux pandas géants prêtés à l'Australie
- 24 Heures du Mans: sous la pluie, Toyota mène la danse mais gare à la concurrence
- De retour du G7, Joe Biden collecte des fonds, Trump cherche à séduire le Michigan
- Législatives: dernières heures pour candidater, fin de suspense dans les 577 circonscriptions
- Hajj: les fidèles procèdent à la lapidation de Satan au premier jour de l'Aïd
- Top 14: La Rochelle s'impose à Toulon et rejoint Toulouse en demi-finale
- La SNCF promet 15% de places TGV en plus d'ici 10 ans
- Euro-2024: l'Italie, surprise après 23 secondes, renverse l'Albanie
- Foot: l'Espagnol Lamine Yamal, 16 ans, plus jeune joueur à disputer un match à l'Euro
- 24 Heures du Mans: Ferrari s'adjuge les premiers rounds d'un combat de titans
- Au pied du balcon de Buckingham, "pas mon roi" et noms d'oiseaux
- Décès de Francine Leca, première chirurgienne du coeur en France
- Perche : Renaud Lavillenie manque de nouveau les minima olympiques
- Le marché de l'art dans le creux de la vague malgré de grosses ventes à Art Basel
- La garde-robe de Vivienne Westwood's vendue aux enchères
- Ukraine: éclipsés un temps par Kharkiv, les combats dans le Donbass ne connaissent pas de répit
- De retour du G7, le président Biden regarnit ses caisses de campagne
- Législatives: Attal annonce une série de mesures en faveur du pouvoir d'achat
- Euro-2024: Fabian Ruiz, à l'aise à Berlin comme à Paris
- Euro-2024: l'Espagne assomme d'entrée la Croatie 3-0
- En Equateur, en raison de la violence, les morgues débordent
- L'Iran et la Suède procèdent à un échange de prisonniers
- 24 Heures du Mans: Ferrari mène la danse dans les premières heures
- Les régimes minceur sur les réseaux sociaux, une tendance inquiétante pour les spécialistes
- Euro-2024: victorieuse de la Hongrie 3-1, la Suisse rejoint l'Allemagne en tête du groupe A
- Marée de fidèles au mont Arafat, étape phare du grand pèlerinage musulman
- 24 Heures du Mans: Zidane a donné le départ, Ferrari devant la meute
- 24 Heures du Mans: Zinedine Zidane a donné le départ de la 92e édition
- Législatives: des dizaines de milliers d'opposants à l'extrême droite défilent, tempête à LFI
- Ukraine: Zelensky espère une "paix juste aussi vite que possible" au sommet en Suisse
Nouvelle-Calédonie: Macron écarte un "passage en force", donne du temps aux négociations
"Pas de passage en force" mais l'exigence d'un retour à l'ordre. Emmanuel Macron, en visite expresse jeudi en Nouvelle-Calédonie après plus d'une semaine d'émeutes d'une extrême violence, a donné environ un mois aux responsables politiques locaux pour montrer leur capacité à s'entendre sur un accord politique global.
Avant de reprendre l'avion pour Paris à l'issue d'un déplacement de 17 heures sur le Caillou, il a assuré à ses interlocuteurs --indépendantistes et non indépendantistes-- qu'il n'imposerait pas la réforme controversée du corps électoral, un texte constitutionnel qu'il voulait jusqu'ici soumettre au Congrès du Parlement d'ici au 30 juin.
Pour autant, la réforme n'est ni retirée, ni suspendue, et la réunion des parlementaires à Versailles n'est pas formellement reportée. "Je me suis engagé à ce que cette réforme ne passe pas en force", a déclaré Emmanuel Macron lors d'un point presse à Nouméa.
Le texte, adopté séparément par le Sénat et l'Assemblée nationale, a mis le feu aux poudres sur l'archipel. Six morts, dont deux gendarmes, et des dégâts considérables sont à déplorer.
Il faut que "nous nous donnions quelques semaines afin de permettre l'apaisement, la reprise du dialogue en vue d'un accord global" sur l'avenir institutionnel de l'archipel, a déclaré Emmanuel Macron jeudi à Nouméa. Cette large entente sur les institutions, si elle se dessinait ou se matérialisait, rendrait inutile la réforme électorale.
"Mon souhait est que cet accord puisse être soumis au vote des Calédoniens" par voie référendaire, a-t-il ajouté, s'engageant à faire un point d'étape "d'ici un mois" à condition toutefois que l'ordre soit rétabli.
Il s'est de nouveau montré intransigeant sur cette question, exigeant une levée des barrages "dans les heures qui viennent" pour mettre fin à l'état d'urgence. Ce dispositif exceptionnel, qui renforce les moyens des forces de sécurité, avait été mis en place le 15 mai. Il prévoit, parmi tout un éventail de mesures (couvre-feu etc), un blocage de TikTok, auquel ne s'est pas opposé le Conseil d'Etat dans une décision rendue jeudi.
Ce "mouvement d'insurrection est absolument inédit", "personne ne l’avait vu venir avec ce niveau d’organisation et de violence", a jugé, dans la matinée le président de la République lors de la visite d'un commissariat du centre de Nouméa.
Il a promis une "aide d'urgence" pour réparer les dommages "colossaux" provoqués par les émeutiers, notamment pour le tissu économique du territoire.
Le chef de l'Etat a fait ces déclarations après une série de rencontres avec les forces politiques locales. A la nuit tombée, il a d'abord reçu les non-indépendantistes, dont Sonia Backès, cheffe de file de la branche radicale des loyalistes, et Philippe Dunoyer, figure de Calédonie Ensemble.
Puis il s'est entretenu avec toutes les composantes des partis favorables à l'indépendance. Étaient notamment autour de la table plusieurs dirigeants de l'Union calédonienne (UC) et des cadres du parti Palika. Assigné à résidence, Christian Tein, membre de l’UC et chef de file de la CCAT, collectif indépendantiste qui organise la contestation, était aussi présent.
Au niveau sécuritaire, le président a assuré que les quelque 3.000 membres des forces de sécurité déployés "resteront aussi longtemps que nécessaire, même durant les Jeux olympiques et paralympiques" de Paris organisés de fin juillet à début septembre.
- calme précaire -
Le chef de l'Etat était accompagné dans sa visite par trois hauts fonctionnaires qui auront pour mission dans les prochains jours de renouer le dialogue avec les indépendantistes et non indépendantistes.
Sur le terrain, la nuit précédant l'arrivée d'Emmanuel Macron "a été calme", a indiqué le Haut-commissaire Louis Le Franc à l'AFP.
"Il n'y a pas eu de dégâts supplémentaires mais il y a tellement de choses qui sont détruites", a-t-il encore fait valoir. Selon une source judiciaire, 281 personnes ont été placées en garde à vue depuis le 12 mai, à une écrasante majorité pour des atteintes aux biens.
La situation reste précaire. Dans le quartier populaire de Montravel, majoritairement peuplé par les communautés kanak et océanienne, des groupes de jeunes circulaient le visage masqué, avec en main des lance-pierres faits de bric et de broc, a constaté un journaliste de l'AFP.
Sur la route qui relie Dumbéa, au nord de la capitale, de nombreux barrages filtrants et des carcasses de voitures incendiées continuent de hacher la circulation.
- "Darmanin assassin" -
Dans le Grand Nouméa, ces barrages se sont même renforcés dans la nuit.
"Le texte (de réforme du corps électoral, NDLR) pour nous, il n'existe plus puisqu'il y a des morts, ce n'est même plus un sujet de discussion", explique à l'AFP Lélé, une mère de famille indépendantiste de 41 ans.
Un retour à la vie normale s'est amorcé dans le centre de Nouméa, quadrillé par une forte présence policière, où de nombreux magasins ont rouvert leurs portes.
Pour ajouter à l'instabilité, l'archipel a aussi été visé par une cyberattaque "d'une force inédite" visant à "saturer le réseau calédonien", mais qui a été stoppée, a annoncé Christopher Gygès, membre du gouvernement collégial calédonien.
fff-md-sha-jmt-sde/hr/swi
O.Bulka--BTB