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Netanyahu veut "prendre" Gaza mais "pas la gouverner"
Israël a "l'intention" de prendre le contrôle de la bande de Gaza mais "pas de la gouverner", a assuré jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, peu avant une réunion de son cabinet de sécurité pour décider des suites de la guerre dans le territoire palestinien.
"Nous en avons l'intention", a répondu sur la chaîne Fox News le Premier ministre, à la question de savoir si son pays comptait prendre le contrôle de la totalité de Gaza.
Mais "nous ne voulons pas garder" Gaza, "nous voulons mettre en place un périmètre de sécurité, mais ne voulons pas la gouverner", a-t-il ajouté.
- "Eliminer les menaces" -
La presse israélienne annonce depuis plusieurs jours un plan visant "à conquérir l'ensemble de la bande de Gaza, y compris la ville de Gaza et les camps de réfugiés" situés dans le centre du territoire, une opération de plusieurs mois qui nécessitera une mobilisation massive de réservistes.
Et de mettre en garde: "Nous ne limiterons plus notre réponse. Nous éliminerons les menaces à leur stade précoce dans tous les domaines et continuerons à travailler pour atteindre nos objectifs".
L'armée israélienne occupe ou opère actuellement au sol dans près de 75% de la bande de Gaza, principalement depuis ses positions permanentes dans le territoire le long de la frontière. Elle bombarde partout où elle le juge nécessaire.
Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), 86,3% du territoire est militarisé par Israël et soumis à des ordres d'évacuation.
Les zones non occupées sont aussi les plus peuplées: les villes de Khan Younès et Gaza, les camps de réfugiés de Deir-el-Balah, dans le centre du territoire.
Après 22 mois d'une guerre dévastatrice, la bande de Gaza, assiégée, est menacée d'une "famine généralisée", selon l'ONU, et totalement dépendante de l'aide humanitaire, toujours distribuée en quantités largement insuffisantes selon les humanitaires.
Quelque 2,4 millions de Palestiniens vivent au quotidien sous les bombes dans cet étroit territoire qui longe la Méditerranée. Les représailles israéliennes y ont déjà fait 61.258 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
Du côté israélien, l'attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.
Israël avait déjà occupé Gaza en 1967 et implanté un ensemble de 21 colonies israéliennes, démantelées en 2005 avec le retrait unilatéral décidé par le Premier ministre d'alors, Ariel Sharon.
- 99 morts de faim -
Mardi, M. Netanyahu a réaffirmé les objectifs de guerre fixés à l'armée: "vaincre totalement l'ennemi à Gaza, libérer tous nos otages et s'assurer que Gaza ne constituera plus une menace pour Israël".
Entre un "contrôle militaire à court terme de l'ensemble de la bande, une domination militaire à long terme et un possible retour des colonies juives", "l'occupation complète" voulue par Netanyahu n'est pas du tout claire, analyse le Times of Israël.
L'opinion israélienne s'alarme toujours plus du sort des 49 otages encore retenus à Gaza, dont 27 déclarés morts par l'armée. La diffusion par le Hamas et le Jihad islamique de vidéos de propagande montrant deux d'entre eux, très affaiblis et amaigris, ont suscité colère et émotion en Israël, mais aussi à l'étranger.
Le Forum des familles en a appelé solennellement au chef d'état-major pour qu'il s'oppose "au sacrifice des otages!", alors que "80% de la population est favorable à un accord global" négocié en échange de leur retour.
Ils étaient encore plusieurs centaines à manifester jeudi soir devant les bureaux du Premier ministre. Le matin même, trois voiliers affrétés par des familles d'otages se sont symboliquement rapprochés des côtes de Gaza pour jeter des bouées à la mer et lancer un cri d'alarme: "Mayday!".
Nouveau front intérieur pour Netanyahu: les juifs orthodoxes ont appelé à la mobilisation contre l'obligation de la conscription militaire, à laquelle la plupart échappe pour le moment, et que l'Etat entend désormais leur imposer. Plusieurs centaines d'entre eux ont manifesté jeudi à Jérusalem.
A Gaza, la Défense civile a fait état d'au moins 35 personnes tuées par des frappes ou des tirs israéliens. L'armée annoncé avoir intercepté au moins un "projectile" tiré depuis le nord de Gaza, alors que le Jihad islamique a revendiqué le tir de deux roquettes vers un kibboutz frontalier.
L'Organisation mondiale de la santé a annoncé que 99 personnes, dont 29 enfants de moins de cinq ans, étaient mortes de malnutrition depuis le début de l'année, "des chiffres probablement sous-estimés", a souligné le directeur général de l'agence, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
J.Fankhauser--BTB