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En Côte d'Ivoire, l'implacable mécanique de victoire d'Alassane Ouattara
Réélu avec 89,77% des voix, Alassane Ouattara a méthodiquement construit son écrasant succès à la présidentielle ivoirienne de samedi, entre tour de vis sécuritaire et leaders d'opposition écartés, pour s'assurer un quatrième mandat.
Son entourage jure qu'il aurait voulu affronter son prédécesseur et vieux rival Laurent Gbagbo et le banquier international Tidjane Thiam pour "les battre une bonne fois pour toutes" dans les urnes.
Mais pour l'opposition, le chef de l'Etat de 83 ans a tout fait pour s'éviter un combat risqué.
Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam ont été écartés du scrutin et radiés des listes électorales, le premier pour une condamnation pénale et le second pour des problèmes de nationalité.
Le pouvoir aurait pu prendre une décision politique - amnistie pour Gbagbo, décret pour Thiam - pour les réintégrer. Mais il ne l'a pas fait, martelant ne pas vouloir interférer avec les décisions de justice.
De leur côté, "Thiam et Gbagbo auraient pu désigner un plan B" et "avoir des candidats à l'élection", souligne un ministre.
Mais leurs partis ne l'ont jamais envisagé, tout comme une réelle alliance dans les urnes. A peine se sont-ils rassemblés dans un Front commun dénonçant leurs exclusions du scrutin.
Là aussi, ils sont tombés sur un os: le pouvoir a graduellement interdit les marches et meetings, et réprimé au cours de deux dernières semaines tout rassemblement initié par le Front commun.
Le gouvernement a assumé le tour de vis et l'a justifié par des projets "terroristes" ou insurrectionnels en gestation, qu'il n'a pas détaillés.
Tidjane Thiam, hors du pays depuis mars, a échoué dans son activisme diplomatique: aucun dirigeant étranger n'a convaincu Ouattara d'organiser une élection plus inclusive.
Agé de 80 ans, Laurent Gbagbo s'est lui contenté de dénoncer dans les derniers jours de campagne "un braquage électoral", tout en évoquant sa future retraite politique, à la fin de l'année.
- Habitude -
Alassane Dramane Ouattara, dit "ADO", s'est donc retrouvé presque seul face aux électeurs, comme lors de ses deux premières réélections en 2015 et 2020, sans suspens et soldées par des scores fleuve (83 puis 94% des voix au premier tour).
Depuis son accession au pouvoir en 2010, le parti de M. Ouattara, le RHDP, est devenu une machine implacable avec des moyens colossaux qui gouverne une majorité écrasante des régions et communes du pays, y compris d'anciens fiefs de l'opposition.
Ces deux dernières années, ministres et cadres ont sillonné leurs régions presque chaque weekend pour organiser meetings et réunions pour préparer la candidature à un 4e mandat du président.
Un rouleau compresseur qui finit par menacer l'opposition de quasi-extinction, notamment après les législatives de décembre prochain où elle risque une bérézina.
Mais Ouattara reste le principal ciment du parti au pouvoir, et n'a à son âge avancé pas préparé de successeur.
Son entourage certifie qu'il a "essayé", notamment en 2020, quand il avait passé la main pour qu'Amadou Gon Coulibaly se présente à la présidentielle. Le décès brutal de ce dernier a rebattu les cartes.
Depuis, Ouattara a souvent répété avoir une demi-douzaine de noms en tête, "mais aucun ne coche toutes les cases", pointe un proche du président.
- Parler à la jeunesse -
Sa succession pourrait donc s'imposer très vite comme le sujet brûlant du prochain quinquennat, la Constitution lui interdisant d'aller au-delà.
La question de son âge est systématiquement balayée par les cadres de son parti, qui vantent même sa capacité à parler à la jeunesse.
Un enjeu essentiel dans un pays où 75% de la population a moins de 35 ans, et qui ne connaît pas pour le moment de mouvement de colère de la "Gen Z", comme dans d'autres pays.
"La classe politique dans son ensemble ne sait plus parler aux jeunes. Ces derniers ne se sentent concernés par rien, car justement il n'y a aucune offre politique pour eux", analyse le sociologue Séverin Yao Kouamé qui mentionne un "vrai désenchantement électoral".
Samedi, Ouattara a convaincu 3,7 millions d'Ivoiriens d'aller voter pour lui, un peu moins de 45% des électeurs inscrits. Ni mieux ni moins bien élu que les autres fois.
Il est arrivé en tête dans tous les départements du pays.
Mais si la participation a été écrasante dans le nord malinké, son bastion captif, elle est restée faible dans le sud et l'ouest à dominante akan, krou et wè, une "fracture très claire" qui inquiète Simon Doho, le chef de file des députés du PDCI de Tidjane Thiam.
"La géographie du vote est encore largement basée sur les identités et les peurs. Les gens sont démarchés là-dessus, sur la question ethnique et sur la menace que les autres pourraient représenter", pointe Séverin Yao Kouamé.
Malgré la mort d'une dizaine de personnes avant et pendant le scrutin, beaucoup d'Ivoiriens retiendront une présidentielle dans le calme, avec des incidents circonscrits à quelques localités, dans un pays meurtri par des crises électorales en 2010-2011 (3.000 morts) et 2020 (85 morts).
D'autres évoqueront un scrutin verrouillé, sans opposant de premier plan ni engouement de la population.
Sur un carrefour d'Abidjan, dimanche soir, un policier qui contrôlait les rares voitures de sortie résumait, satisfait: "le pays est tenu et maintenu".
C.Meier--BTB