- Tanak wins Rally Italia after Ogier suffers late blow-out
- Djokovic 3 a.m. finish sparks health fears in tennis
- India's Modi eyes election victory, top opponent back behind bars
- French Open day 8: Who's saying what
- India's Modi eyes election victory as top opponent heads to jail
- Serbia reruns local elections in capital
- Sevilla hire Garcia Pimienta for next season
- Swiatek races into French Open quarters as Alcaraz 'feels himself' again
- Swiatek into French Open quarter-finals after 40-minute blitz
- Djokovic says 'things could be handled differently' after 3 a.m. finish
- Israel fights Hamas as mediators urge both to accept Gaza truce plan
- India's Modi eyes election victory as top opponent readies for jail
- Sri Lanka monsoon floods kill 14, schools shut
- Zelensky says China working hard to 'prevent' countries from attending peace summit
- Top Modi opponent to return to jail after India vote ends
- Moscow nightlife unchanged despite Ukraine conflict
- North Korea sends 600 more trash-filled balloons over border
- Mexico on brink of electing first woman president
- Hunting for edible plants with London's urban foragers
- Fed up with inaction, Germany's climate activists contest EU elections
- Jones blasts USA to debut T20 World Cup win over Canada
- Orban's social media mouthpiece zeroes in on EU ahead of vote
- Seville sets world-leading time to beat Lyles in 100 at Kingston
- 'They must find work': Germany pushes jobs for Ukraine refugees
- Pachuca sink Columbus to win CONCACAF Champions Cup
- S. Korean president to host Africa summit eyeing minerals, trade
- EU readies for elections with far-right set to surge
- Feeling flush: Japan's high-tech toilets go global
- Malone cements injury return with US all-around gymnastics title
- Canada set USA 195 to win in T20 World Cup opener
- Pass master Kroos bows out in style as Champions League record holder
- VAR drama saves Miami blushes in St. Louis draw
- Dortmund face tough challenges after Champions League defeat
- Mbappe the next prize for Real Madrid, kings of Europe
- China defence chief says Beijing ready to 'forcefully' stop Taiwan independence
- Very good morning as Djokovic battles back in French Open epic
- Indigenous Mexican softball team fights against machismo
- Meet Neo Px: the super plant that attacks air pollution
- Nvidia boss, top chip CEOs to lay out AI plans at Taiwan expo
- Djokovic into French Open last 16 after early hours five-set epic
- Closing charge lifts Scotsman MacIntyre to Canadian Open lead
- Champions Madrid will retain same winning 'desire': Ancelotti
- WHO countries prolong talks on pandemic accord
- Hayes off to winning start as US women thrash S.Korea
- China probe successfully lands on far side of Moon
- 'Brilliant': Dortmund boss Terzic lauds Sancho on Wembley return
- Former champ Minjee Lee in three-way tie for US Women's Open lead
- I.Coast's ex-president Bedie buried 10 months after death
- 'That's how Real do it', says Hummels after Dortmund blow chances
- Resilient Madrid inevitably hold firm to claim Champions League glory
Atos se fixe jusqu'au 31 mai pour trouver son plan de sauvetage financier
Le géant informatique français en difficulté Atos s'est donné lundi jusqu'au 31 mai pour pouvoir présenter une solution de sauvetage financier à ses créanciers, après avoir reçu quatre offres avant la date butoir qu'il avait fixée.
L'ex-fleuron de la "French Tech", qui doit être l'un des piliers technologiques des Jeux de Paris cet été, avait annoncé la semaine passée avoir besoin de 1,1 milliard d'euros de liquidités pour son activité en 2024-2025 et vouloir réduire de 3,2 milliards d'euros sa dette brute, qui avoisine les 5 milliards.
Il avait laissé jusqu'à vendredi aux acteurs intéressés pour lui faire parvenir des offres, qui ont été présentées dimanche lors d'un conseil d'administration, a-t-il précisé dans un communiqué.
Ces quatre offres émanent d'un groupe d'actionnaires et de créanciers de l'entreprise, du fonds d'investissement Bain Capital, du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky (un temps en discussions pour racheter une partie d'Atos avant de voir les négociations être rompues en février) allié au fonds Attestor et, enfin, de Onepoint, le premier actionnaire du groupe avec quelque 11%, en consortium avec la société d'investissement de l'homme d'affaires Walter Butler.
"Le conseil a décidé avec la direction du groupe, et après alignement avec la conciliatrice Hélène Bourbouloux, de ne pas poursuivre les discussions avec Bain Capital, car la proposition soumise ne répondait pas aux objectifs déclarés de la société de prendre en compte l'ensemble de son périmètre", a déjà fait savoir Atos dans son communiqué.
- Discussions engagées avec l'Etat -
"Nous allons maintenant travailler avec nos créanciers financiers pour trouver une solution d'ici le 31 mai qui leur soit acceptable et conforme aux paramètres que nous avons partagés. Je suis convaincu qu'un accord final pourra être conclu d'ici la date cible de juillet", a souligné Paul Saleh, directeur général de la société, dans le même texte.
Le groupe prévient toutefois que la solution trouvée devrait entraîner "des changements radicaux" dans sa structure de capital avec l'émission de nouvelles actions, ce qui entraînerait une "dilution massive" de ses actionnaires. Autrement dit, ils verraient la part qu'ils détiennent de la société fondre drastiquement.
Dans le même temps, Atos a annoncé avoir engagé avec l'Etat des discussions, après que le gouvernement a révélé la semaine dernière vouloir acquérir les activités souveraines de l'entreprise.
Celle-ci a également précisé que les propositions reçues pour son sauvetage financier étaient "compatibles" avec la lettre d'intention envoyée par l'exécutif.
Les activités qui intéressent Bercy recouvrent, entre autres, des supercalculateurs utilisés pour la dissuasion nucléaire, des contrats avec l'armée française et des produits de cybersécurité.
Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, avait néanmoins dit souhaiter que "l'Etat ne soit pas seul" et espérer rallier d'autres acteurs français pour cette opération.
Son appel a été entendu par l'entreprise française Chapsvision, spécialiste de l'analyse de données, qui est entrée dans le dossier vendredi en se disant intéressée par certaines des activités visées par l’État, notamment la branche MCS qui comprend par exemple le système de sécurisation des réseaux de communication à bord des avions Rafale "F4" de Dassault.
Thales avait aussi laissé entendre, quelques jours plus tôt, que les mêmes activités pouvaient l'intéresser.
J.Bergmann--BTB