
-
Philippines: un puissant séisme frappe l'île de Mindanao, au moins deux morts et quatre blessés
-
Quand Al Gore épingle les Emirats, hôtes de la COP28, pour leur bilan carbone
-
L'Ukraine accuse la Russie d'avoir exécuté des soldats qui voulaient se rendre
-
Attaque au couteau près de la tour Eiffel à Paris: l'assaillant devant les enquêteurs
-
Rail: très belle, mais très chère, la HS2 britannique sort de terre
-
Contre le stress, des éleveurs anglais proposent des séances de câlins avec leurs vaches
-
Ligue 1: le PSG, entre deux eaux
-
Face aux aléas climatiques, le Maghreb mobilise drones et high-tech
-
Golf: Woods a le sourire après sa 3e journée aux Bahamas
-
L'assaillant du pont Bir Hakeim, mélange d'islamisme radical et de troubles psychiatriques
-
Philippines: au moins quatre morts dans un attentat à la bombe lors d'une messe catholique
-
Joshua Cheptegei, le test sur marathon avant le rêve olympique
-
Ligue 1: l'OM s'appuie sur Aubameyang le paradoxal
-
Référendum au Venezuela pour renforcer ses prétentions sur l'Essequibo, une région du Guyana
-
Philippines: un puissant séisme frappe l'île de Mindanao, au moins un mort et deux blessés
-
Foot: un supporter nantais mortellement blessé lors de heurts avant Nantes-Nice
-
Est de la RDC: début du retrait de la force régionale est-africaine
-
NBA: Paul George bourreau des Warriors, fin de série pour Orlando
-
Philippines: un puissant séisme frappe l'île de Mindanao, sans risque de tsunami
-
Foot: un supporter nantais mortellement blessé avant Nantes-Nice
-
Israël bombarde Gaza, pressions pour protéger la population civile
-
Philippines: au moins trois morts dans un attentat à la bombe lors d'une messe catholique
-
Attaque mortelle près de la Tour Eiffel: le parquet antiterroriste saisi, l'assaillant en garde à vue
-
L1: Nantes fait chuter Nice et le prive de la première place
-
Top 14: le Racing 92 perd mais garde la tête, La Rochelle se rassure
-
Tennis: Fils s'incline en finale des Next Gen ATP finals
-
Espagne: le Real Madrid garde le rythme et reprend la tête
-
Deux dirigeantes de PRA Group remportent un Stevie® Award dans le cadre des Stevie Awards for Women in Business 2023
-
COP28 - Livre blanc « La différence des Bermudes : Mettre l'expertise, les ressources et les moyens financiers au service du plus grand défi mondial »
-
Hand/Mondial-2023 femmes: les Bleues qualifiées et rassurées
-
Euro-2024: un groupe "dense" pour la France avec les Pays-Bas et l'Autriche
-
Top 14: Toulon s'affirme, La Rochelle se rassure
-
Biathlon: fin de série pour Johannes Boe
-
Aux Philippes, un puissant séisme frappe l'île de Mindanao, alerte au tsunami
-
Angleterre: Arsenal au chaud, Burnley revit chez lui
-
Mort de Thomas: colère calme à Romans, petite manifestation de "solidarité"
-
Bal de Crépol dans la Drôme: ce que l'on sait de la mort du jeune Thomas
-
"Ras-le-bol !": grève nationale des livreurs Uber, qui réclament une meilleure rémunération
-
Philippes: un puissant séisme frappe Mindanao, alerte au tsunami
-
A Khan Younès sous les bombes, partir en courant sans savoir vers où
-
COP28: les engagements annoncés à ce stade
-
L'Ukraine dit qu'une coupure de courant nocturne a créé un risque d"'accident" à la centrale nucléaire de Zaporijjia
-
Le sud de l'Allemagne en partie paralysé par fortes chutes de neige
-
Embarquez pour un voyage unique avec « Hookah Haze » : une aventure dramatique humaine animée par la shisha sur Steam® et Nintendo Switch™ en 2024
-
COP28: les engagements volontaires pleuvent, avant le dur des négociations sur les fossiles
-
Israël pilonne Gaza et dénonce une "impasse" dans les négociations avec le Hamas
-
Indonésie: nouvelle arrivée d'une centaine de Rohingyas, dans un climat hostile
-
L'ONU appelle au sauvetage de centaines de Rohingyas dont les bateaux dérivent
-
Mohamed bin Zayed récompense 11 nouveaux lauréats du prix Zayed pour le développement durable à la COP28 EAU

A Athènes, les réfugiés ukrainiens célèbrent Pâques orthodoxe
"Personne, ni Poutine, ni aucun autre dictateur, ni le diable, n'a le droit de nous enlever la joie de célébrer Pâques tous ensemble". A Athènes, des réfugiés ukrainiens arrivés récemment en Grèce célèbrent samedi soir la fête orthodoxe de Pâques, pour la première fois en exil.
Sur le parvis de l'église catholique de la Sainte Trinité dans le quartier athénien d'Aghios Nikolaos, des Ukrainiens de confession orthodoxe, vêtus en tenue traditionnelle ou portant des drapeaux ukrainiens, attendent que le feu sacré leur soit distribué, comme le veut la tradition orthodoxe lors de la veillée pascale.
Devant eux, des paniers, spécialement confectionnés pour l'occasion, sont remplis de nourriture et de bougies allumées.
Inna Filtanovitch, une Ukrainienne de 38 ans, a emballé des œufs ornés, une brioche, un concombre et du sel dans son panier. "En Ukraine, on y ajoute de la viande et du beurre qui rappellent l'abondance. Aujourd'hui, (les paniers) sont plus modestes et couverts aux couleurs de l'Ukraine", explique-t-elle.
Plus de 22.000 Ukrainiens ont gagné la Grèce depuis le début de la guerre. Inna est arrivée à Athènes le 20 mars, fuyant les bombes larguées sur la ville de Mikolaïv (sud).
Elle se rend à l'église pour prier et pour retrouver un semblant de paix: "Ici, je me sens libre. C'est un endroit où nous avons la chance de pouvoir être ensemble et de ne pas avoir peur".
Au sous-sol de l'église de la Sainte Trinité, une petite chapelle accueille l'église catholique ukrainienne. Mais ce samedi soir, la majorité est de confession orthodoxe.
- "Ni Poutine, ni le diable" -
Toutes les trente minutes, le jeune prêtre ukrainien Roman Skripnyuk sort de la chapelle et bénit le contenu des paniers.
Son prêche rythme la cérémonie : "Personne, ni Poutine, ni aucun autre dictateur, ni le Diable, n'a le droit de nous enlever la joie de célébrer Pâques tous ensemble", dit-il.
Pour les centaines d'Ukrainiens présents, cette cérémonie rappelle l'environnement chaleureux des festivités d'avant guerre, avant l'invasion russe de leur pays, le 24 février. Mais certains visages paraissent sombres et marqués.
Olesya Roupa, une Ukrainienne de 20 ans, s'est rendue seule à l'église. Elle s'est installée chez sa grand-mère à Athènes le 10 mars, tandis que ses parents sont restés en Ukraine.
"C'est un jour très étrange. Mes amis m'appellent et me demandent d'embrasser toute ma famille de leur part. Mais aujourd'hui, nous sommes séparés", raconte-t-elle.
"Nous sommes tristes parce que nous ne sommes pas chez nous avec nos proches, comme nous le ferions d'habitude pour Pâques", note aussi Maria Chuprina, 30 ans, arrivée d'Izmaïl dans la région d'Odessa avec son mari Oleksi et leurs enfants, Maxim et Milana.
- "La Grèce est très loin" -
"La Grèce est très loin, nous ne savions rien de ce pays, mais nous sommes accueillis très chaleureusement", ajoute sa sœur Darya Fedorenko, 24 ans. Tous sont logés gratuitement dans des appartements prêtés par un armateur grec.
Et ce pays partage les mêmes traditions orthodoxes, et comme en Ukraine, on y célèbre Pâques avec des œufs et des brioches.
Cristina Shabli vient de Ternopol, en Ukraine. Elle est récemment arrivée en Grèce avec son bébé de trois mois, sa mère et ses frères mineurs. Son mari et son père sont tous les deux restés à Ternopol, où ils sont responsables du respect du couvre-feu.
Elle est accueillie en Grèce par la grand-mère de son mari, qui travaille depuis longtemps en tant que femme de ménage à Athènes.
Un permis de séjour d'un an lui a été accordé ainsi qu'un numéro de sécurité sociale. Cependant, elle souhaite rentrer dès que la guerre sera terminée.
"Jusqu'ici, je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui ne souhaitait pas rentrer en Ukraine. Mais si la guerre s'éternise, alors nous devrons nous habituer à célébrer Pâques ici en Grèce," renchérit Inna.
Mais Maria Modelyuska, une Ukrainienne de 59 ans installée à Athènes depuis 23 ans, l'assure: "Nous savons que c'est nous qui gagnerons cette guerre".
P.Anderson--BTB