
-
Le Kenya admet avoir "coopéré" dans l'enlèvement d'un opposant ougandais, son avocate dénonce les "Etats voyous" d'Afrique de l'Est
-
Une femme et un enfant meurent en tentant de traverser la Manche
-
Foot: le RC Lens rachète son emblématique Stade Bollaert
-
Wall Street ouvre en baisse, entre prises de bénéfices et budget américain
-
Equipe de France: l'heure de Cherki a sonné, hécatombe en défense
-
A69: décision "d'ici le 28 mai" sur une demande de l'Etat de reprise du chantier
-
Rapport sur les Frères musulmans: Macron réunit un Conseil de défense
-
A69: le rapporteur pour la reprise du chantier d'une autoroute justifiée "par nature"
-
Paris ne veut plus avoir à ramasser 4 à 5 millions de mégots chaque jour
-
Allemagne : les "Sages" recommandent à Merz un ciblage précis du stimulus budgétaire
-
Des eurodéputés appellent à geler tous les fonds destinés à la Hongrie
-
Victime d'une cyberattaque, Marks & Spencer chiffre l'impact à 300 millions de livres
-
Procès Kardashian: 10 ans de prison requis contre quatre braqueurs présumés de la superstar
-
La population de Gaza attend désespérément la distribution d'aide humanitaire
-
Tennis: au terme d'une "belle ère", Gasquet "heureux" de sa carrière
-
Le Kenya admet avoir "coopéré" dans l'enlèvement de l'opposant ougandais Besigye
-
Avec Montmartre, le Tour de France fait sa révolution
-
Facturation des bagages à main: sept compagnies aériennes dans le viseur d'associations
-
Transition énergétique: embauche électriciens de haut vol pour recâbler le Royaume-Uni
-
Îlots de chaleur urbains: plus de 5 millions d'habitants potentiellement exposés
-
Procès Kardashian: 10 ans de prison requis contre le "cerveau" présumé du braquage
-
Quatre Britanniques au sommet de l'Everest, à toute allure et sous xénon
-
Forte inflation en avril au Royaume-Uni, au-delà des prévisions
-
Procès Kardashian: les "papys braqueurs" tous "coupables" selon l'accusation
-
Gestion du Covid-19: non-lieu requis pour trois ex-membres du gouvernement, dont Edouard Philippe
-
Royaume-Uni: forte progression de l'inflation en avril à 3,5% sur un an
-
Boualem Sansal, emprisonné en Algérie, reçoit le prix littéraire Cino del Duca
-
Play-offs NBA: Knicks contre Pacers, la renaissance d'une rivalité ancienne
-
Frères musulmans: l'exécutif se penche sur le rapport en conseil de Défense
-
Le cancer de la prostate de Biden a bien été diagnostiqué la semaine passée, affirme sa porte-parole
-
La Chine dénonce les nouvelles mesures américaines sur les puces Huawei
-
Agroalimentaire: sept associations accusent les supermarchés de "brader" la santé des consommateurs
-
Les parlementaires pro-A69 ouvrent le front à l'Assemblée
-
Equipe de France: équation complexe pour Deschamps
-
Ligue 1: Metz-Reims, première manche du barrage de la peur
-
Ligue Europa: en perdition, Tottenham et Manchester United cherchent la rédemption
-
Renaissance veut interdire le voile pour les moins de 15 ans et prône "une deuxième loi séparatisme"
-
Play-offs NBA: Oklahoma City étouffe Minnesota lors du premier match de la finale à l'Ouest
-
La destruction des forêts tropicales à un niveau record, sous l'effet des incendies
-
Tête-à-tête Trump-Ramaphosa sous haute tension
-
A69: une demande de reprise du chantier examinée par la cour d'appel de Toulouse
-
"Plusieurs appels par jour, c'était infernal": le Parlement s'apprête à interdire le démarchage téléphonique non consenti
-
Procès Kardashian: l'heure des réquisitions pour les "papys braqueurs"
-
Cannes: idylle queer et tourments familiaux en compétition
-
Au G7 Finances, le Canada met l'Ukraine en avant pour envoyer un "message fort"
-
Droit à l'aide à mourir: les députés approuvent les conditions d'éligibilité, début des débats sur la procédure
-
Ukraine: Washington attend que Moscou présente rapidement ses conditions
-
Trump annonce la construction d'un bouclier antimissiles "Dôme d'or" pour les Etats-Unis
-
Le Canada met l'Ukraine en avant pour débuter le G7 Finances
-
Wall Street finit en retrait, marquant une pause face aux incertitudes économiques

Le meurtrier de la mosquée de La Grand-Combe nie avoir agi par haine de l'islam
Après deux jours et demi de cavale, un Français de 21 ans s'est rendu à la police italienne, avouant être le meurtrier d'Aboubakar Cissé, jeune Malien lardé de plusieurs dizaines de coups de couteau vendredi dans la mosquée de la petite commune gardoise de La Grand-Combe, mais niant avoir agi par haine de l'islam.
En France, un juge d'instruction du pôle criminel de Nîmes a été saisi et une information judiciaire ouverte pour meurtre avec préméditation et à raison de la race ou de la religion, a annoncé lundi la procureure de la République de Nîmes, Cécile Gensac.
Dans la vidéo qu'il avait lui-même réalisée vendredi juste après son meurtre, face à sa victime agonisante, le meurtrier se félicitait de son acte et insultait la religion de sa victime: "Je l'ai fait, (...) ton Allah de merde", avait-il répété à deux reprises.
Il a assuré aux policiers italiens ne pas se souvenir d'avoir filmé son acte.
Au cours de son interrogatoire, il s'est montré peu disert. Il ne parle que le français et le romani, ses déclarations étant traduites par un interprète.
- Pulsion meurtrière -
Il a néanmoins pu expliquer avoir été mu par une pulsion meurtrière en se réveillant ce jour-là, et avoir "tué la première personne qu'il a trouvée sur son chemin", a indiqué à l'AFP son avocat, Giovanni Salvietti.
"Il n'a rien dit contre l'islam, ni contre les mosquées", a-t-il rapporté.
La préfecture de police de Pistoia l'a identifié comme étant "Oliver Hadzovic", âgé de 21 ans. Jusque-là son nom avait circulé comme "Olivier A.", un homme né à Lyon en 2004, de nationalité française et d'une famille bosnienne.
Aux enquêteurs italiens, il a déclaré être l'auteur de l'homicide "d'un fidèle musulman" en France, selon la préfecture de police de Pistoia.
Il pourrait être transféré dans une prison offrant davantage de garanties de sécurité, à Florence ou Prato, craignant des représailles de détenus musulmans.
L'Italie a pris connaissance lundi du mandat d'arrêt européen émis par la France et la procédure pourrait être rapide, Oliver Hadzovic ne s'opposant pas à sa remise aux autorités françaises, selon son conseil.
Sur le réseau X, le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a félicité "chaleureusement" les "magistrats et les enquêteurs" pour l'arrestation de cet homme considéré comme "extrêmement dangereux" qui était traqué par plus de 70 policiers et gendarmes français.
- "Deux poids, deux mesures" -
Sur BFMTV, Mourad Battikh, l'un des avocats de la famille de la victime, a jugé "absolument choquant" que le parquet national antiterroriste (Pnat) ne se soit toujours pas saisi de ce dossier.
"Moi, la vidéo que j'ai pu voir, il ne m'a pas fallu longtemps pour comprendre que c'était un acte terroriste": "Mettez-vous à la place des fidèles, qui ont l'impression et le sentiment que ce +deux poids, deux mesures+ se matérialise un peu plus chaque jour, c'est absolument choquant", a ajouté l'avocat.
"Il n'y a aucun +deux poids, deux mesures+" dans la réaction du gouvernement, a rétorqué la porte-parole de l'exécutif, Sophie Primas, alors que la gauche généralement accuse le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, d'avoir tardé à réagir.
Le Mali, pays d'origine de la victime et aux relations difficiles avec la France, a condamné "avec la plus grande fermeté cet acte barbare" qu'est "l'assassinat" de M. Cissé.
Il dit suivre "avec une attention particulière l'évolution de l'enquête en cours", dans un communiqué du ministère chargé des Maliens de l'Extérieur publié lundi.
A La Grand-Combe, une marche blanche en souvenir de la victime, avait rassemblé plus d'un millier de personnes dimanche.
Parmi eux, Abdallah Zekri, recteur de la mosquée de la Paix à Nîmes, n'avait pas caché son "sentiment de colère et de haine à l'égard de ceux qui ont commis ce crime", dénonçant un climat islamophobe.
Plusieurs centaines de personnes s'étaient également rassemblées en début de soirée à Paris, dont le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon, qui avait accusé Bruno Retailleau de cultiver un "climat islamophobe".
"Le racisme et la haine en raison de la religion n'auront jamais leur place en France", avait assuré dimanche après-midi le président Emmanuel Macron, en adressant "le soutien de la Nation" à la famille de la victime et "à nos compatriotes de confession musulmane".
Lundi soir, environ 400 personnes ont manifesté paisiblement dans le centre de Lyon à l'appel d'associations et militants anti-racistes. Une autre manifestation est prévue à Lyon mardi, cette fois à l'appel des autorités religieuses musulmanes.
siu-ljm-gab-fff-far-gir-mla/dac/mpm/lpa
O.Krause--BTB