-
RDC: le M23 affirme qu'il se retirera d'Uvira, 85.000 réfugiés dans des conditions catastrophiques au Burundi
-
L'Assemblée adopte définitivement le budget de la Sécurité sociale pour 2026
-
Trump a "la personnalité d'un alcoolique", selon sa directrice de cabinet
-
Rétractation de Takieddine: procès requis contre Sarkozy, Carla Bruni et "Mimi" Marchand
-
Un "immense" ensemble d'empreintes de dinosaures découvert en Italie
-
Au Bourget, un rassemblement en hommage à Dan Elkayam, tué dans l'attaque de Sydney
-
La Bourse de Paris termine en légère baisse après des indicateurs sans éclat
-
MaPrimeRénov': l'Anah se fixe comme objectif 120.000 logements rénovés globalement
-
Sécheresse sévère et risque de pénurie d'eau à Sao Paulo
-
Russie: un enfant tué au couteau par un autre élève dans une école près de Moscou
-
Dermatose: sur l'A63 bloquée près de Bordeaux, un ras-le-bol sans "espoir"
-
Assouplir l'objectif 2035, une réponse "pragmatique" aux difficultés de l'industrie automobile, déclare Séjourné à l'AFP
-
Automobile: l'UE renonce au tout-électrique en 2035, mesure phare du "Pacte vert"
-
Sous le Colisée, le métro de Rome dévoile ses trésors archéologiques
-
Dermatose: Lecornu promet d'accélérer la vaccination, une "urgence absolue"
-
A Pretoria, jour de pèlerinage des Afrikaners, dont Trump s'est proclamé le protecteur
-
Wall Street pas convaincue par l'emploi américain
-
Plus de 21 ans de prison pour l'automobiliste qui avait foncé dans la foule à Liverpool
-
Serbie : le gendre de Trump renonce à un projet hôtelier controversé dans l'ex-QG bombardé de l'armée yougoslave
-
Trente ans après la mort de Mitterrand, une série sur l'homme derrière le politique
-
Mbappé remporte son bras de fer contre le PSG, condamné à lui verser 61 millions d'euros
-
CAN-2025: hôte et favori, le Maroc face à la meute
-
Dermatose: Lecornu demande d'accélérer la vaccination, va recevoir les syndicats agricoles
-
Open d'Australie: Sarah Rakotomanga et Kyrian Jacquet obtiennent les wild cards FFT
-
Dans le Kenya rural, le difficile combat contre l'excision
-
Mercosur: le Parlement européen adopte des protections renforcées pour les agriculteurs
-
Nobel: Machado s'est blessée en quittant le Venezuela
-
Tentative de putsch au Bénin: une trentaine de personnes écrouées
-
Réseaux sociaux: une application de la Cnil pour aider les 10-15 ans à se protéger
-
Le fils de Rob et Michele Reiner arrêté et placé en détention provisoire
-
L'accusation prend ses réquisitions au procès de Lafarge pour financement du terrorisme
-
La Turquie épinglée pour des condamnations fondées sur l'usage d'une messagerie (CEDH)
-
Suède: hausse record des émissions de gaz à effet de serre en 2024
-
La Russie condamnée pour la répression d'organisations liées à Navalny (CEDH)
-
En Syrie, un village célèbre le "héros" qui a sauvé des vies en Australie
-
Dermatose, Mercosur: Lecornu entame une réunion sur l'agriculture avec ministres et préfets
-
La Cour des comptes dresse un bilan contrasté de la lutte contre la fraude fiscale
-
Le fils de Rob et Michele Reiner inculpé pour meurtres
-
L'accusation débute ses réquisitions au procès de Lafarge pour financement du terrorisme
-
Catastrophes naturelles: les pertes économiques diminuent de près d'un tiers en 2025, selon Swiss Re
-
Indonésie: les victimes des inondations appellent à l'aide internationale
-
Dermatose: les barrages des agriculteurs ne sont "pas près de se lever"
-
La Bourse de Paris atone, prudente face à l'Ukraine et avant des données américaines
-
Streaming musical: quand de faux morceaux, générés par IA, polluent les profils de vrais artistes
-
Les cadences infernales du cyclisme: "on est en décembre et tout le monde est déjà à bloc"
-
La pierre de Jérusalem, "or blanc" de Cisjordanie, résiste à la crise, difficilement
-
NBA: Dylan Harper, dernier éperon de diamant des Spurs
-
"Vide juridique", "omerta": derrière la contamination de l'eau aux PFAS, la question des épandages
-
Dermatose: la mobilisation se poursuit au lendemain de la visite de Genevard
-
RDC: le groupe armé M23 affirme qu'il va se retirer d'Uvira, à la demande de Washington
Après les raids meurtriers de Rio, la tentation de la manière forte face au narcotrafic
Avec un lourd bilan et des images effroyables, l'intervention policière la plus meurtrière jamais menée au Brésil a provoqué la sidération. Mais au sein d'une population lassée de l'insécurité, le recours à une répression de plus en plus radicale, défendu par la droite, bénéficie d'un soutien croissant.
L'opération menée mardi dans deux complexes de favelas de Rio de Janeiro a fait au moins 121 morts, selon les autorités -117 criminels présumés et quatre policiers- et a été qualifiée de "succès" contre le "narcoterrorisme" par le gouverneur de l'État, le conservateur Cláudio Castro.
Alors que les images de dizaines de corps alignés dans la rue d'une des favelas sont encore vives dans les esprits du pays, un groupe de députés partisans de l'ex-président d'extrême droite Jair Bolsonaro (2019-2022) a apporté jeudi son soutien à l'opération qui visait à frapper le Comando Vermelho (CV, Commando Rouge).
Ces élus ont annoncé qu'ils accéléreraient l'adoption d'une proposition visant à classer le CV et le Primeiro Comando da Capital (PCC), les deux principaux groupes de narcotrafiquants au Brésil, comme "organisations terroristes".
La proposition "est en passe d'être votée" en séance plénière de la Chambre des députés, a déclaré lors d'une conférence de presse la députée Chris Tonietto, du Parti libéral de M. Bolsonaro.
À ses côtés, un responsable de la police civile de Rio, Felipe Curi, a également défendu cette classification, qui permettrait aux forces de sécurité d'utiliser des armes plus meurtrières pour "neutraliser" les délinquants: "La législation brésilienne est extrêmement laxiste", a-t-il plaidé.
L'intervention policière a suscité l'indignation des organisations de défense des droits humains, et l'ONU a exigé une enquête. Les proches de certaines des personnes tuées ont dénoncé des exécutions sommaires. Un journaliste de l'AFP a constaté la présence d'un corps décapité.
- "Efficace et nécessaire" -
Le président Luiz Inácio Lula da Silva - dont le gouvernement n'avait pas été prévenu de ces raids - a appelé à ne pas mettre en danger la population et les policiers. Mais le dirigeant de gauche a aussi cherché à se montrer ferme, affirmant que le Brésil ne pouvait "accepter" le crime organisé.
Et jeudi, il a promulgué une nouvelle loi qui réprime les entraves à la lutte contre les gangs.
Accusé jusqu'au sein de son électorat de laxisme face à l'insécurité, Lula est sous pression car l'opération de mardi attise le discours en faveur d'une ligne dure parmi une population lassée de l'insécurité chronique.
L'opération dans les favelas "était opportune, efficace et nécessaire. Elle aurait même dû être menée plus tôt, car aujourd'hui, les citoyens ne se sentent pas en sécurité dans la rue: on quitte son domicile sans savoir si on pourra y revenir", a dit à l'AFP Anselmo Pereira, un retraité de 67 ans habitant à Meier, un quartier de classe moyenne dans le nord de Rio.
S'appuyant sur le comportement en ligne de près de deux millions de personnes au Brésil après l'opération policière, une étude de la Fondation Getulio Vargas a révélé jeudi une forte polarisation politique et une forte pression du public pour que les autorités prennent des mesures pour lutter contre la criminalité, a rapporté le site Portal G1.
Ailleurs en Amérique latine, les dirigeants d'Equateur ou du Salvador ont adopté une approche radicale face au fléau du narcotrafic, ce qui leur valu des critiques des organisations de défense des droits humains mais aussi une grande popularité et le soutien de Donald Trump.
Le sénateur Flávio Bolsonaro, fils de l'ancien président, a annoncé qu'il se rendrait avec son frère Eduardo, député, au Salvador pour étudier les stratégies employées par le président Nayib Bukele. Ce dernier a décrété l'état d'urgence en mars 2022, mesure toujours en vigueur qui a donné lieu à des dizaines de milliers d'arrestations, y compris sans mandat.
Flávio Bolsonaro avait suggéré la semaine dernière que les États-Unis bombardent des bateaux à Rio de Janeiro, à l'instar de la campagne menée par l'administration Trump contre ce qu'elle qualifie de "narcoterrorisme" dans les Caraïbes.
M.Furrer--BTB