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"Y'a pas moyen, Aya": dix militants identitaires condamnés pour injure envers Nakamura
Dix militants identitaires qui avaient partagé sur les réseaux un message outrancier contre la participation de la chanteuse Aya Nakamura à la cérémonie d'ouverture des JO-2024 ont été condamnés mercredi à des amendes pour "injure", et non pour "provocation à la haine" comme le réclamait l'accusation.
Parmi les treize mis en cause, deux ont été condamnées à 3.000 euros d'amende ferme, l'un à 3.000 euros dont 1.000 euros avec sursis, quatre à 3.000 euros dont 2.000 euros avec sursis et trois autres à 2.000 euros avec sursis. Trois ont été relaxés.
En mars 2024, quelques jours après l'évocation de la participation de la chanteuse Aya Nakamura à la cérémonie d'ouverture des JO de Paris, le groupuscule identitaire "Les natifs" - auquel les prévenus appartenaient ou dont ils étaient proches - avait posté sur les réseaux sociaux une photo d'une banderole brandie sur l'île Saint-Louis à Paris.
Sur la pancarte était écrit "Y a pas moyen Aya, ici c'est Paris, pas le marché de Bamako", une référence à son tube "Djadja" et à sa ville de naissance au Mali.
Le compte X des Natifs regrettait en outre de "remplacer l'élégance française par la vulgarité, africaniser nos chansons populaires et évincer le peuple de souche au profit de l'immigration extra-européenne", entraînant l'ouverture d'une enquête par le parquet de Paris, confiée à l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité et les crimes de haine (OCLCH).
Les mis en cause, âgés de 20 à 31 ans, étaient poursuivis pour "provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l'origine, l'ethnie, la nationalité, la race ou la religion" et complicité.
Au terme de leur procès, début juin, la procureure avait réclamé des peines allant de quatre mois d'emprisonnement avec sursis à quatre mois ferme, en dénonçant "la rhétorique haineuse" des mis en cause et "le caractère raciste et discriminatoire".
"Ce qui se joue aujourd'hui, c'est la question de la liberté d'expression et celle de l'indépendance du système judiciaire", avait pour sa part fait valoir l'un des trois prévenus qui s'étaient déplacés à l'audience.
Celui qui se présentait comme "porte-parole" du groupuscule, et dont la lecture d'un communiqué à l'entame du procès a été la seule prise de parole des mis en cause, s'insurgeait encore contre la participation de la chanteuse aux JO, selon lui "un choix politique qui visait délibérément à promouvoir la dissolution de notre culture ancestrale".
- "Profond mépris" -
Dans ses motivations, le tribunal correctionnel a estimé que "les protagonistes n'avaient pas uniquement pris parti contre une telle initiative mais exprimé un message emprunt d'un profond mépris envers la chanteuse française, de peau noire, en la stigmatisant en raison de son origine africaine, message qui rejaillit sur l'ensemble des personnes issues d'une immigration subsaharienne".
Les juges ont néanmoins estimé que leurs propos "ne va pas jusqu'à exprimer une exhortation à la discrimination à la haine ou à la violence", mais présentent "toutes les caractéristiques de l'injure publique aggravée", les conduisant à requalifier les faits.
Les dix auteurs reconnus coupables ont en outre été condamnés à verser solidairement 300 euros de dommages et intérêts à SOS Racisme ainsi que la même somme à la Licra, qui s'étaient constituées parties civiles.
Le président de SOS Racisme Dominique Sopo s'est réjoui auprès de l'AFP d'une "décision comme point d'appui pour rappeler que ces propos ne sont pas neutres".
Les Natifs, qui comptent plus de 11.000 abonnés sur Instagram et près de 20.000 sur X, revendiquent des actions coup de poing relayées sur leurs réseaux sociaux. En mars, ils avaient recouvert de draps noirs des portraits de femmes voilées exposés dans la basilique Saint-Denis, dans la banlieue nord de Paris.
De son vrai nom Aya Danioko, Aya Nakamura, 30 ans, qui a grandi à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), est l'une des chanteuses francophones les plus écoutées dans le monde.
Sa performance lors de la cérémonie d'ouverture des JO le 26 juillet 2024, avec la Garde républicaine, sur le pont des Arts à Paris, avait été l'un des moments les plus suivis de l'événement.
W.Lapointe--BTB