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El Senado de México aprueba una polémica reforma del sistema de pensiones
El Senado de México aprobó este jueves una polémica reforma al sistema de pensiones que impulsa el gobierno del presidente Andrés Manuel López Obrador, a poco más de un mes de las elecciones presidenciales.
Con mayoría del oficialismo y sus aliados, la Cámara Alta aprobó la creación de un fondo público por 40.000 millones de pesos (unos 2.300 millones de dólares) con el que el gobierno promete mejorar las jubilaciones de miles de trabajadores.
Los senadores aún discuten distintos puntos particulares de la reforma, aunque se espera que sea aprobada en su totalidad y luego promulgada por el presidente.
El lunes pasado, la Cámara de Diputados, también dominada por el oficialismo, dio su visto bueno al dictamen.
El llamado "Fondo de Pensiones para el Bienestar" se nutrirá de los recursos que no hayan sido reclamados por personas de más de 70 años de las administradoras privadas de fondos para el retiro, que en México se conocen como Afores.
Con ese dinero, el gobierno busca complementar las pensiones de miles de trabajadores al asegurarles una jubilación equivalente a su último salario, siempre y cuando no supere el sueldo mensual promedio en México, que en 2024 es de 16.777 pesos (unos 974 dólares).
El presidente López Obrador asegura que con este fondo se beneficiará a entre 26 y 28 millones de trabajadores.
Quienes serán beneficiados por este cambio están bajo el régimen de las Afores, que fue creado tras una reforma en 1997, con el que los propios trabajadores hacen aportaciones para su retiro. Hasta antes de la reforma de 1997, el gobierno pagaba con sus propios recursos las pensiones.
"Esa reforma es para corregir un agravio, un daño causado en el periodo neoliberal", dijo el presidente López Obrador durante su habitual rueda de prensa del martes pasado.
La oposición aseguró que buscará frenar la reforma en la Suprema Corte de Justicia y ha acusado al gobierno de robar recursos de los trabajadores.
"Estamos ante un hecho que considera a millares de trabajadores como objeto, que confisca y que engaña, porque no se garantiza el que estos recursos vayan a los trabajadores", dijo la senadora Beatriz Paredes, del opositor PRI, durante la discusión de la reforma en la Cámara Alta.
Los cambios al sistema de pensiones se discuten a poco más de un mes de las elecciones del 2 de junio, en las que la candidata oficialista Claudia Sheinbaum lleva una cómoda ventaja según encuestas frente a la opositora Xóchitl Gálvez.
M.Odermatt--BTB