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Prix en hausse, croissance stagnante: double défi pour le Royaume-Uni
Les prix ont progressé de 3% sur un an en janvier au Royaume-Uni, une hausse sensible et plus forte qu'attendue qui s'accompagne d'une croissance atone, plaçant la Banque d'Angleterre et le gouvernement travailliste dans une position délicate.
Ce chiffre, publié mercredi par l'Office national des statistiques (ONS), dépasse les anticipations des analystes recueillies par Bloomberg, qui tablaient sur une hausse de 2,8%, après une inflation de 2,5% en décembre.
Il reste bien au-dessus de l'objectif de 2% fixé par la Banque d'Angleterre (BoE), considéré comme optimal pour une économie saine.
Cette hausse s'explique, selon l'ONS, par le prix des transports, notamment aériens, et de l'alimentation, ainsi que l'entrée en application de nouvelles règles de TVA sur les écoles privées, qui alourdissent depuis janvier les frais de scolarité.
"Je sais que des millions de familles ont encore du mal à joindre les deux bouts", a déclaré mercredi dans un communiqué la ministre des Finances Rachel Reeves. Promettant à nouveau "d'aller plus loin et plus vite pour stimuler la croissance", elle n'a pas réagi au chiffre en lui-même.
- Mise à l'épreuve -
Cette inflation plus élevée qu'attendue met un peu plus la pression sur la dirigeante car elle s'inscrit dans un contexte économique morose: le produit intérieur brut britannique n'a progressé que de 0,1% au quatrième trimestre, après une croissance nulle au troisième.
Le gouvernement du Premier ministre Keir Starmer, qui place la relance de l'activité comme sa priorité absolue, est sous le feu des critiques depuis la présentation fin octobre de son budget - constitué d'une forte hausse des cotisations patronales ainsi que d'emprunts exceptionnels pour investir - qui n'a pas convaincu les entreprises.
La chancelière de L'Echiquier, titre officiel de Mme Reeves, avait été mise à l'épreuve en janvier par les marchés, à un moment où la livre s'était effondrée et où le taux d'emprunt de la dette avait atteint un niveau inconnu depuis 25 ans. Elle doit prononcer le 26 mars un discours très attendu sur l'économie britannique.
Les Britanniques ont subi de plein fouet une hausse des prix très élevée ces dernières années, qui a culminé à 11,1% en octobre 2022, poussant la Banque d'Angleterre (BoE) à relever son taux directeur dès la fin de l'année 2021.
Constatant le ralentissement de l'inflation ces derniers mois, la BoE a fini par concéder deux baisses de son taux en 2024, puis une nouvelle début février, le portant à 4,5%.
- "Stagflation" -
Son président Andrew Bailey a encore insisté mardi lors d'une conférence à Bruxelles sur sa volonté d'adopter une approche "graduelle" et "prudente" dans les futures baisses.
Il a notamment souligné la grande incertitude qui règne autour de l'économie mondiale depuis que Donald Trump brandit ses droits de douane comme arme de négociation géopolitique, citant aussi la situation en Ukraine.
"Nous faisons face à un pic temporaire de l'inflation", a-t-il affirmé. Les prix vont encore "augmenter, mais ce ne sera rien comparé à ce que c'était il y a quelques années", a-t-il assuré.
En dépit de l'"état plutôt maladif" de l'économie britannique, le rôle de la BoE "est d'assurer la stabilité des prix, et non de soutenir la croissance", prévient cependant Matthew Ryan, analyste chez Ebury, qui ne prévoit pas plus de deux nouvelles baisses de taux d'ici la fin de l'année.
"Si le pic d'inflation dépasse les attentes, ou si l'augmentation se prolonge trop, la Banque pourrait se retrouver avec un sérieux problème", souligne pour sa part Richard Carter, analyste chez Quilter Cheviot.
"+Stagflation+ est un mot qui a hanté la BoE ces dernières années, et nous pourrions voir une résurgence dans les mois à venir."
J.Horn--BTB