-
Tête-à-tête Trump-Ramaphosa sous haute tension
-
A69: une demande de reprise du chantier examinée par la cour d'appel de Toulouse
-
"Plusieurs appels par jour, c'était infernal": le Parlement s'apprête à interdire le démarchage téléphonique non consenti
-
Procès Kardashian: l'heure des réquisitions pour les "papys braqueurs"
-
Cannes: idylle queer et tourments familiaux en compétition
-
Au G7 Finances, le Canada met l'Ukraine en avant pour envoyer un "message fort"
-
Droit à l'aide à mourir: les députés approuvent les conditions d'éligibilité, début des débats sur la procédure
-
Ukraine: Washington attend que Moscou présente rapidement ses conditions
-
Trump annonce la construction d'un bouclier antimissiles "Dôme d'or" pour les Etats-Unis
-
Le Canada met l'Ukraine en avant pour débuter le G7 Finances
-
Wall Street finit en retrait, marquant une pause face aux incertitudes économiques
-
Fin de vie: les députés approuvent les conditions d'accès au droit à l'aide à mourir
-
L'extrême droite roumaine demande l'annulation de la présidentielle pour "ingérences"
-
Kim Kardashian, star planétaire mais vraie victime, plaident ses avocats
-
Guerre à Gaza: les pays européens accentuent la pression sur Israël
-
#MeToo: l'acteur Kevin Spacey "content de travailler" de nouveau
-
Google lance un nouveau mode de recherche en ligne avec de l'intelligence artificielle renforcée
-
Mexique: la violence frappe la gauche au pouvoir avec un double homicide à Mexico
-
Israël rejette les pressions contre sa guerre à Gaza, coup de semonce de l'UE
-
Au procès P. Diddy, la mère de Cassie témoigne de violences
-
Le Scouarnec se dit "responsable" de la mort de deux victimes, les parties civiles plaident
-
Tour d'Italie: Ayuso et Roglic grappillent sous la pluie
-
Israël rejette les pressions pour faire cesser son offensive meurtrière à Gaza
-
"Rien n'a bougé": à Kiev, des Ukrainiens sceptiques après l'appel Trump-Poutine
-
Cannes: Jafar Panahi défie Téhéran, Scarlett Johansson devient cinéaste
-
Les Bourses européennes terminent en hausse, Francfort au-dessus des 24.000 points
-
Bruxelles propose des frais de 2 euros sur chaque petit colis entrant dans l'UE
-
Tennis: Djokovic n'a "pas besoin d'un entraîneur" pour l'instant
-
Lors de son ultime interrogatoire, Le Scouarnec se dit "responsable" de la mort de deux victimes
-
Entretien Trump-Ramaphosa: l'Afrique du Sud appelle Washington à cesser sa "désinformation" sur la "persécution" des blancs
-
Wall Street ouvre en baisse dans l'attente de son prochain catalyseur
-
Israël intensifie son offensive à Gaza, la Défense civile annonce 44 morts
-
Un groupe chinois reprend le constructeur français de bus à hydrogène Safra
-
Ukraine: Zelensky accuse la Russie de "gagner du temps" dans les discussions
-
Les intempéries dans le Var font au moins un mort et deux disparus
-
Taïwan affirme être prêt à coopérer avec la Chine d'égal à égal
-
L1: Nantes et Kombouaré, c'est à nouveau fini
-
Inde-Pakistan: les armes chinoises ont passé un test grandeur nature
-
L'UE propose d'assouplir ses règles pour renvoyer les demandeurs d'asile
-
Ukraine: Zelensky accuse la Russie de "gagner du temps", après l'appel Trump-Poutine
-
Grêle, fortes pluies dans le Sud-Ouest, trafic TGV Bordeaux-Toulouse interrompu plusieurs jours
-
Interrogé une ultime fois, Le Scouarnec se dit "responsable" de la mort de deux victimes
-
L'accord international sur les pandémies est adopté à l'OMS
-
Grêle, fortes pluies dans le Sud-Ouest, ligne TGV Bordeaux-Toulouse interrompue plusieurs jours
-
CATL, le champion chinois des batteries porté par un patron audacieux
-
Au Sri Lanka, encore un éléphant sauvage tué par un train
-
Tennis: le 25e Grand Chelem, une quête de plus en plus ardue pour Djokovic
-
La Bourse de Paris fait du surplace en l'absence de catalyseur
-
Taïwan affirme être prêt à communiquer avec la Chine d'égal à égal
-
Mondiaux de tennis de table: Alexis Lebrun se retire en simple
Après la méga-panne, la piste de la cyberattaque écartée en Espagne et au Portugal
La piste de la cyberattaque a été écartée mardi, 24 heures après le début de la panne électrique titanesque qui a paralysé l'Espagne et le Portugal, où le retour à la normale se faisait progressivement après le rétablissement total de l'électricité.
"Au vu des analyses que nous avons pu réaliser jusqu'à présent, nous pouvons écarter un incident de cybersécurité dans les installations du réseau électrique", a assuré à la mi-journée Eduardo Prieto, directeur des opérations du gestionnaire du réseau électrique espagnol (REE).
Une piste également exclue par le gouvernement portugais, même si les causes de cet évènement inédit restent encore à préciser, REE ayant évoqué une "forte oscillation des flux de puissance" sur le réseau électrique "accompagnée d'une perte de production très importante", un phénomène ayant entraîné la déconnexion du système espagnol du réseau européen.
Selon M. Prieto, le système électrique espagnol, qui avait été remis en marche à plus de 99% mardi matin, était à la mi-journée pleinement opérationnel, comme le réseau portugais selon son opérateur REN.
Au Maroc, également impacté par la panne ibérique, les connexions internet d'Orange et les systèmes d'enregistrement et d'embarquement des aéroports marocains étaient aussi de nouveau opérationnels mardi.
- Cris de joie -
Dans les rues des villes espagnoles, le retour du courant lundi soir a souvent été accompagné d'applaudissements et de cris de joie des habitants.
Il a permis de rétablir le trafic ferroviaire sur plusieurs grands axes, dont Madrid-Séville et Madrid-Barcelone, selon la compagnie nationale Renfe. Le trafic reste cependant suspendu sur plusieurs autres grands axes, les autorités ayant donné la priorité au rétablissement des trains suburbains.
D'après le ministre des Transports Oscar Puente, trois trains étaient encore bloqués mardi matin en Espagne avec des passagers à bord.
A la gare d'Atocha, la situation restait encore compliquée avec une foule de passagers attendant désespérément leur train. A chaque annonce d'un départ, les voyageurs applaudissent, ont constaté des journalistes de l'AFP.
A Madrid, bars et magasins ont rouvert progressivement leurs portes mardi matin, reprenant une activité normale après avoir dû pour la plupart fermer leurs portes dans la précipitation lundi.
La plupart des écoles ont également accueilli normalement les élèves, même si le système espagnol très décentralisé laisse une grande latitude aux différentes régions pour trancher ces questions.
Déjà les Espagnols tirent des leçons de cette extinction subite de tout le système électrique.
Avoir chez soi un transistor, des piles, des bougies et du liquide: c'est ce que beaucoup retiennent, à l'instar de Valentin Santiago, technicien environnemental de 48 ans, qui ne souhaite "jamais, ô grand jamais" se séparer de sa bonbonne de gaz.
- "Prêts pour n'importe quoi" -
Marcos Garcia, un avocat de 32 ans qui attend son bus, se lamente de "cette dépendance totale dans les systèmes technologiques", et aurait bien fait durer la panne.
"Ca a été une après-midi de répit, une pause technologie, une déconnexion improvisée. Ca n'aurait pas été pareil si ça n'était arrivé qu'à moi, mais là, ça touchait tout le monde... On est prêts pour n'importe quoi depuis la pandémie, tout nous paraît plus simple", juge-t-il.
Le retour complet à la normale était attendu avec impatience en Espagne comme au Portugal après une longue journée passée à jongler avec les difficultés, entre métros fermés, bus saturés, trains bloqués et communications extrêmement difficiles.
A Madrid comme à Barcelone, des milliers d'habitants ont dû traverser patiemment la ville, tentant de rentrer chez eux à pied au milieu d'embouteillages monstres.
De longues files improvisées se sont étirées sur plusieurs centaines de mètres aux arrêts de bus.
Dans la seule région de Madrid, près de 300 personnes se sont retrouvées piégées à l'intérieur des ascenseurs, selon les autorités régionales.
En Europe, une défaillance du réseau allemand le 4 novembre 2006 avait plongé dans le noir 10 millions de personnes dont la moitié en France et le reste en Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Italie, Espagne, pendant près d'une heure.
Trois ans auparavant, l'Italie toute entière, sauf la Sardaigne, avait été privée d'électricité le 28 septembre 2003.
burx-mig/mdm/vmt
R.Adler--BTB