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Pétrole: dernière salve de l'Opep+ attendue avant une pause
C'est devenu un rendez-vous mensuel: en pleine reconquête de parts de marché, Ryad, Moscou et six autres producteurs de pétrole de l'Opep+ se réunissent dimanche pour, selon toute attente, augmenter une nouvelle fois leurs quotas.
La rencontre des huit ministres de l'Energie, prévue en ligne, doit fixer l'objectif pour septembre et parachever une série de hausses entamée en avril.
Début juillet, ils avaient déjoué les pronostics en accélérant le rythme à 548.000 barils par jour (b/j), contre 411.000 les mois précédents. Ils devraient poursuivre sur cette cadence, de l'avis des analystes interrogés par l'AFP.
Cette hausse est "largement prise en compte dans les prix", selon Giovanni Staunovo d'UBS, qui ne prévoit pas de remous à la réouverture des marchés lundi.
Le cours du Brent, référence mondiale, évolue actuellement autour de 70 dollars. On est loin des sommets à 120 dollars atteints au printemps 2022 à la suite de l'invasion russe de l'Ukraine mais l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) préfèrent désormais se concentrer sur la reconquête du terrain.
Ils ont opéré ce tournant ces dernières mois après avoir longtemps lutté contre l'érosion des prix en organisant une raréfaction de l'offre via plusieurs coupes de production.
C'est l'une d'elles, de 2,2 millions de barils par jour consentie par l'Arabie saoudite, la Russie, l'Irak, les Emirats arabes unis, le Koweït, le Kazakhstan, l'Algérie et Oman qui est actuellement réintroduite sur le marché.
- "Trouver un équilibre" -
Une hausse de 548.000 b/j signerait le retour complet de cette tranche, avant des horizons plus incertains.
"Notre scénario de base parie sur le fait que le groupe marquera ensuite une pause dans ses hausses", avance Warren Patterson, chez ING.
Les prix de l'or noir ont mieux résisté que ce qu'avaient anticipé les observateurs au début de la réouverture des vannes en avril, soutenus par une demande estivale traditionnellement forte et une prime de risque géopolitique élevée, notamment depuis la guerre entre l'Iran et Israël.
De plus, entre mars et juin, l'augmentation effective de la production a été moindre que celle des quotas affichés sur la même période, soulignait récemment M. Staunovo dans une note.
Mais "le marché devrait connaître un excédent (d'offre de pétrole) important à partir du quatrième trimestre de cette année, et l'Opep+ devra veiller à ne pas aggraver cet excédent", juge M. Patterson.
"L'alliance s'efforce de trouver un équilibre entre regagner des parts de marché et éviter une chute brutale des cours du pétrole" afin de ne pas faire fondre ses bénéfices, ajoute Tamas Varga, de PVM.
L'Arabie saoudite, son membre le plus influent, compte particulièrement sur la rente pétrolière pour financer ses projets d'investissement et de modernisation du pays.
Pour l'instant, le retour des autres coupes de production (environ 3,7 millions b/j) doit être discuté lors de la prochaine réunion ministérielle de l'Opep+ fin novembre, avec cette fois l'ensemble des 22 membres.
- Environnement instable -
Bousculé du côté de la demande par la politique commerciale erratique menée par Donald Trump et du côté de l'offre par les tumultes géopolitiques mondiaux qui menacent l'approvisionnement, l'avenir du marché pétrolier est difficile à prédire pour les experts.
Dernier rebondissement en date, le président américain a donné mardi un délai de "dix jours" à Moscou pour mettre un terme au conflit en Ukraine, sous peine de sanctions américaines contre la Russie.
"Nous allons imposer des droits de douane et d'autres choses", a averti le milliardaire républicain, qui avait précédemment évoqué une surtaxe indirecte de 100% sur les pays qui achètent des produits russes, notamment des hydrocarbures, afin d'assécher les revenus de Moscou.
Le locataire de la Maison Blanche a notamment ciblé l'Inde, deuxième importateur de barils russes avec environ 1,6 million barils quotidiens depuis le début de l'année.
Cela pourrait inciter l'Opep+ à poursuivre son offensive. Mais elle "ne réagira qu'en cas de perturbations réelles de l'offre", estime Giovanni Staunovo.
G.Schulte--BTB