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La Grèce en grève contre un projet de journée de travail de 13 heures
La Grèce se retrouve quasiment à l'arrêt mercredi en raison d'une grève générale pour protester contre le projet du gouvernement conservateur d'instaurer la possibilité d'une journée de travail de 13 heures.
Depuis minuit (21H00 GMT) et pour 24 heures, les transports, notamment les trains et les ferries reliant le continent aux îles, sont particulièrement perturbés, tout comme les métros et bus à certaines heures de la journée.
Les enseignants, les personnels hospitaliers et les fonctionnaires cessent également le travail à l'appel de la Confédération des travailleurs grecs (GSEE) et de la Confédération des fonctionnaires (ADEDY).
Des manifestations sont prévues dans tout le pays, dont Athènes, pour dénoncer cette réforme voulue par le gouvernement de Kyriakos Mitsotakis qui, selon la GSEE, "met directement en danger la santé et la sécurité des travailleurs et détruit tout équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle".
- Economie fragile -
Défendu par la ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Niki Karameos, le projet de loi, qui n'a pas encore été soumis au Parlement, prévoit notamment que, sous certaines conditions, un employé puisse travailler 13 heures par jour, et pour un seul employeur.
Dans un pays où l'économie s'est redressée depuis la crise financière mais reste fragile, cette possibilité existe déjà mais uniquement si un employé dispose de deux employeurs ou plus.
Le Premier ministre, au pouvoir depuis 2019, a assuré que de nombreux jeunes souhaitaient travailler plus pour gagner davantage.
"Nous garantissons une liberté de choix tant pour l'employeur que pour le salarié. Pourquoi cela serait-il antisocial?", a-t-il lancé lors de la Foire internationale de Thessalonique (nord) début septembre.
La ministre du Travail a également insisté sur le caractère "exceptionnel" de la journée de 13 heures qui, en aucun cas, ne sera généralisée, selon elle.
"Il s'agit d'une disposition (...) valable jusqu'à 37 jours par an (...) uniquement avec l'accord du salarié et avec une rémunération majorée de 40%", a-t-elle insisté sur la chaîne de télévision Mega, avant cette grève.
Malgré la diminution du chômage et une croissance soutenue (+2,3% en 2024 selon la Commission européenne), les bas salaires demeurent le talon d'Achille de l'économie et l'une des préoccupations majeures des Grecs, avec la cherté de la vie.
Le salaire minimum, quoique revalorisé, atteint 880 euros par mois.
- "A la poubelle" -
Dans une lettre adressée à la ministre de la Nouvelle-Démocratie (ND, droite), la GSEE juge que cette réforme va "démanteler même les limites minimales de protection" des employés.
Le syndicat PAME, proche du Parti communiste, a promis que ce projet de loi "irait à la poubelle" et fustigé la mise place d'un "esclavage moderne" pour des salariés "contraints de survivre avec des horaires inhumains et des salaires de misère".
L'organisation dénonce aussi "une dérégulation impitoyable qui progresse rapidement" en Grèce depuis la crise financière.
Le Parlement n'a pas encore inscrit à son calendrier l'examen de ce projet de loi, selon le service de presse.
En Grèce, le temps de travail hebdomadaire, de 39,8 heures, est supérieur à la moyenne des 27 pays de l'Union européenne (35,8 heures), selon Eurostat.
Il cache aussi de fortes disparités.
Dans le secteur touristique, au "pic" de la saison, serveurs, cuisiniers enchaînent les journées à rallonge parfois sans le moindre repos hebdomadaire.
La durée légale du temps de travail quotidien en Grèce est de huit heures par jour avec la possibilité d'effectuer des heures supplémentaires, rémunérées.
Le pays a déjà instauré la possibilité d'une semaine de travail de six jours notamment en cas de forte demande dans un secteur, comme le tourisme.
O.Krause--BTB