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La Grèce contre la journée de travail de 13 heures, un projet "digne du Moyen Âge"
Un projet "digne du Moyen Âge!": des milliers de personnes ont protesté mercredi en Grèce contre une réforme voulue par le gouvernement conservateur qui prévoit d'instaurer la possibilité d'une journée de travail de 13 heures.
A Athènes et Thessalonique, les deux principales villes du pays, au moins 8.500 personnes en tout, selon la police, ont défilé contre un projet "digne du Moyen-Âge", comme l'ont scandé des syndicalistes dans la capitale.
Tout le pays était en outre touché par une grève générale de 24 heures.
Les transports, notamment les taxis, les trains et les ferries sont à l'arrêt, tout comme les métros et bus à certaines heures de la journée.
Les enseignants, les personnels hospitaliers et les fonctionnaires ont également cessé le travail à l'appel de la Confédération des travailleurs grecs (GSEE) et de la Confédération des fonctionnaires (ADEDY).
- Santé en danger -
"Est-ce vraiment une solution d’épuiser les travailleurs et de les faire travailler autant d’heures par jour en risquant de mettre leur vie et leur santé mentale en danger?", s'est insurgée Violetta Galanopoulou, une enseignante de 42 ans, rencontrée dans le défilé à Athènes.
Défendu par la ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Niki Kerameus, le projet de loi, qui n'a pas encore été soumis au Parlement, prévoit notamment que, sous certaines conditions et moyennant rémunération supplémentaire, un employé puisse travailler 13 heures par jour pour un seul employeur.
Dans un pays où l'économie s'est redressée depuis la crise financière mais reste fragile, cette possibilité existe déjà mais uniquement si un employé dispose de deux employeurs ou plus.
La durée légale du temps de travail quotidien en Grèce est actuellement de huit heures avec la possibilité d'effectuer jusqu'à trois heures supplémentaires.
La GSEE a fustigé une "nouvelle aggravation d’une situation déjà profondément problématique".
Car selon elle, beaucoup d'employés n'auront guère la possibilité de refuser de travailler 13 heures "compte tenu du rapport de forces déséquilibré entre employeur et salarié, renforcé par la précarité qui prévaut sur le marché du travail".
Les syndicats estiment également que le droit à un repos obligatoire de 11 heures sera bafoué, notamment en raison du temps de transport pour se rendre sur le lieu de travail.
Le Premier ministre, au pouvoir depuis 2019, a assuré que de nombreux jeunes souhaitaient travailler plus pour gagner davantage.
"Nous garantissons une liberté de choix tant pour l'employeur que pour le salarié. Pourquoi cela serait-il antisocial?", a-t-il lancé début septembre.
La ministre du Travail a également insisté sur le caractère "exceptionnel" de la journée de 13 heures.
"Il s'agit d'une disposition (...) valable jusqu'à 37 jours par an (...) uniquement avec l'accord du salarié et avec une rémunération majorée de 40%", a-t-elle insisté sur la chaîne de télévision Mega.
Malgré une croissance soutenue (+2,3% en 2024 selon la Commission européenne), les bas salaires demeurent le talon d'Achille de l'économie et l'une des préoccupations majeures des Grecs, avec la cherté de la vie.
- Meilleurs salaires -
"Ce n’est pas normal de travailler autant!", a insisté un manifestant, Haris Spondilis, ingénieur de 35 ans.
"Ce que nous demandons, c’est de meilleurs salaires pour vivre correctement".
Le syndicat PAME, proche du Parti communiste, a promis que ce projet de loi "irait à la poubelle" et vilipendé la mise place d'un "esclavage moderne" pour des salariés "contraints de survivre avec des horaires inhumains et des salaires de misère".
L'organisation dénonce aussi "une dérégulation impitoyable qui progresse rapidement" en Grèce depuis la crise financière.
Le Parlement n'a pas encore inscrit à son calendrier l'examen de ce projet de loi.
En Grèce, le temps de travail hebdomadaire, de 39,8 heures, est supérieur à la moyenne des 27 pays de l'Union européenne (35,8 heures), selon Eurostat.
Il cache aussi de fortes disparités. Dans le secteur touristique, au "pic" de la saison, serveurs, cuisiniers enchaînent les journées à rallonge parfois sans le moindre repos hebdomadaire.
Le pays a déjà instauré la possibilité d'une semaine de travail de six jours notamment en cas de forte demande dans un secteur, comme le tourisme.
L.Janezki--BTB