- Trump réchappe à une nouvelle tentative d'assassinat présumée
- Ligue 1: Rabiot, le très gros coup de l'OM
- Fashion week de Londres: JW Anderson décline la robe, Erdem le costume androgyne
- Italie: Naples retrouve les sommets, l'Inter souffre à Monza
- Top 14: Toulouse prend déjà les commandes malgré la résistance rochelaise
- Ligue 1: Lens et Lyon se neutralisent, Reims s'offre Nantes
- Trump "sain et sauf" après des tirs près de lui, selon son équipe de campagne
- Trump "sain et sauf" après des tirs à proximité de lui (équipe de campagne)
- Tempête Boris en Europe centrale: huit morts et des dégâts considérables
- Espagne: le FC Barcelone se balade à Gérone avant d'affronter l'AS Monaco
- Cyclisme: le Belge Tim Merlier champion d'Europe sur route à domicile
- Engouement "exceptionnel" pour le documentaire d'Inoxtag sur l'Everest, selon Youtube
- Tempête Boris: A Opava, en République tchèque, on regarde la rivière monter
- Nigeria: l'essence de la méga-raffinerie Dangote arrive sur le marché
- Angleterre: Arsenal remporte le derby à Tottenham d'une courte tête
- Le centre d'Israël visé par un missile des rebelles houthis du Yémen
- F1: Piastri résiste à Leclerc et s'impose en Azerbaïdjan, Red Bull vacille
- Coupe Davis: la Serbie de Djokovic se sauve en barrage face à la Grèce
- "C'était une étoile": marche blanche pour Lilian Dejean, l'employé municipal tué à Grenoble
- Automobile: "il serait surréaliste" de changer les règles européennes, argumente Stellantis
- Grève chez Boeing: reprise des négociations mardi (syndicat)
- Air Canada : accord de dernière minute avec les pilotes, la grève évitée
- La tempête Boris sème la dévastation en Europe centrale: sept morts et des dégâts considérables
- Grenoble: marche blanche pour Lilian Dejean, l'employé municipal tué par balle
- La Chine se prépare à l'arrivée du typhon Bebinca, tous les vols annulés à Shanghai
- La tempête Boris sème la dévastation en Europe centrale: six morts et des dégâts considérables
- Philippines: Six personnes tuées par la chute d'arbres causée par la tempête Bebinca
- Le centre d'Israël visé par un missile tiré par les rebelles yéménites
- Huit migrants meurent lors d'un naufrage dans la Manche
- Après la première sortie spatiale privée, la mission de SpaceX est revenue sur Terre
- Tempête Boris: un mort en Pologne, quatre disparus en République tchèque (autorités)
- Le rôle de l'immunothérapie conforté dans un nombre croissant de cancers
- Iran: deux ans après la mort de Mahsa Amini, persécutions et esprit de révolte perdurent
- L'IA "accélère la crise climatique", alerte l'experte Sasha Luccioni
- Fêtes et croisières: à Mossoul, la vie nocturne reprend après les années de cauchemar jihadiste
- En Afghanistan, les femmes se cachent pour faire du sport
- Grenoble: marche blanche dimanche en hommage à l'employé municipal tué
- Emmy Awards: les nominations dans les principales catégories
- Iran: deux ans après la mort Mahsa Amini, persécutions et esprit de révolte perdurent
- Dans le nord de la Grèce, la puanteur et l'inquiétude autour des lacs asséchés
- Honduras: des milliers de personnes défilent pour soutenir la présidente Xiomara Castro
- L1: Nantes fait du neuf avec du vieux
- Ligue 1 : Lyon au révélateur de septembre
- L1: avant d'accueillir Lyon, Lens a déjà adopté son nouveau Still
- Entre France et Rwanda, le charisme et la gravité de Gaël Faye
- La série "Shogun" prête à être adoubée par les Emmy Awards
- Brésil: les jaguars du Pantanal menacés par les incendies
- Avec Trump ou Harris, la fracturation hydraulique a de beaux jours devant elle en Pennsylvanie
- L'adaptation américaine de la série "HPI" espère "toucher un énorme public"
- Dans les palmes des anges gardiens des apnéistes aux Mondiaux d'Ajaccio
En Allemagne, la laborieuse réouverture des centrales à charbon
Plus facile à dire qu'à faire : en Allemagne, la crise du gaz russe a contraint le gouvernement à faire le choix d'un recours accru au charbon avant l'hiver. Mais des obstacles freinent le rallumage des centrales.
Depuis plus d'un an, plus aucune fumée ne sort de l'imposante cheminée qui coiffe les cubes en béton composant l'usine de Moorburg, un quartier excentré de la ville de Hambourg (nord).
Cette centrale thermique -l'une des plus modernes du pays- a été précocement fermée à l'été 2021, seulement six ans après sa mise en service, en échange de subventions publiques destinées à réduire le charbon dans le mix énergétique allemand.
Lorsque le gouvernement s'est résolu, face au risque d'une crise énergétique majeure cet hiver, à relancer certaines centrales pour compenser la baisse drastique des livraison de gaz russe, tous les regards se sont tournés vers les turbines de Moorburg.
Mais l'entreprise Vattenfall, son propriétaire suédois, a rapidement douché les espoirs : "il n'est pas envisageable que la centrale rouvre", a-t-elle affirmé cette semaine.
- Cherche main d'oeuvre -
"On ne redémarre pas comme ça une usine", résume Gudrun Bode, porte-parole de Vattenfall, qui pointe du doigt la "rouille" des installations, après un an d'inactivité.
La coalition du chancelier social-démocrate Olaf Scholz a autorisé 27 centrales à charbon à reprendre leur production pour une période limitée, jusqu'en mars 2024.
Depuis l'annonce, fin juin, de ces redémarrages possibles, seule une centrale a rouvert en pleine capacité : celle de Mehrum, début août, près de Hanovre (nord) d'une capacité de 690 MWh.
Le secteur, à l'image de toute l'industrie allemande, manque cruellement de main d'oeuvre.
A Moorburg, "la plupart de ceux qui sont partis ont trouvé un emploi ailleurs, ou sont à la retraite", estime Robert Wacker, directeur de la centrale.
"Le besoin de main d'oeuvre représente plusieurs centaines de postes", confirme à l'AFP le groupe énergétique RWE, qui prépare la réouverture de trois blocs de 300 MWh chacun.
Début juillet, la centrale de Jänschwalde (est), à 150 kilomètres de Berlin, disait chercher à recruter cent salariés.
Certaines centrales ont par ailleurs déjà été partiellement démontées.
C'est le cas à Moorburg, qui doit se reconvertir dans le secteur de l'hydrogène, une priorité pour l'avenir énergétique de l'Allemagne.
Dans la salle des turbines, des milliers de petites pièces détachées sont entreposées dans des boîtes. Un rotateur, l'élement permettant à la turbine de tourner, est emballé dans de l'aluminum, prêt à être expédié.
Le transformateur, vaste rectangle entreposé devant le bâtiment, permettant d'envoyer l'électricité dans le réseau, ne dispose plus, lui non plus, de toutes ses pièces.
- Embouteillage -
L'approvisionnement en charbon est tout aussi délicat.
Le faible niveau de l'eau dans les fleuves du pays, soumis à une forte sécheresse, freine considérablement le transport fluvial de marchandises, et notamment de matières premières. Les réseaux de transports routiers et ferroviaires se retrouvent surchargés.
Résultat : la centrale à charbon de l'énergéticien Uniper, Heyden 4, à l'ouest du pays, va redémarrer lundi mais pas à plein régime.
Son exploitation sera "limitée en raison de la capacité insuffisante de transport ferroviaire de charbon vers le site", a indiqué le groupe allemand à propos de cette unité, la plus importante des 27 autorisées par le gouvernement.
Le fournisseur d'énergie STEAG prévoit également de sortir deux centrales de sa réserve, fixant le mois de novembre comme date possible de redémarrage. Mais il prévient qu'il sera difficile de se conformer à la règle imposant de disposer de réserves de houille pour 30 jours de fonctionnement à pleine charge "étant donné la situation logistique tendue du transport ferroviaire".
Pour faire face, Berlin vient d'adopter un décret donnant la priorité aux convois ferroviaires livrant du charbon sur les trains de passagers, une mesure inédite.
Ce recours accru au charbon est un désavoeu pour la coalition allemande, à laquelle participent les Verts qui détiennent le portefeuille de l'Economie. La part du charbon dans la production d'électricité en Allemagne était de 27,4% en 2021, en baisse constante ces dernières années.
Le chancelier allemand Olaf Scholz assure ne pas renoncer à son objectif d'abandonner cette énergie polluante en 2030, et exclut "une renaissance des énergies fossiles".
G.Schulte--BTB