-
Ligue des champions: Monaco arrache une victoire importante contre Galatasaray
-
Ligue des champions: le Barça et le Bayern renversants, Liverpool se rassure, l'OM se relance
-
Ligue des champions: l'OM tremble mais touche au but grâce à Greenwood
-
Ligue des champions: Liverpool retrouve des couleurs à San Siro
-
Ligue 2: cinq policiers blessés par des tirs de mortier après un match à Reims
-
Polémique Brigitte Macron: une bourde de Bestimage à l'origine de la diffusion de la vidéo, selon l'agence
-
Wall Street termine sans direction claire, fait une pause avant la Fed
-
Agression sexuelle: six mois de prison avec sursis requis contre l'animateur Vincent Cerutti
-
Le candidat PS à la mairie de Paris Emmanuel Grégoire favorable à une vente du Parc des Princes au PSG
-
Est de la RDC: le M23 soutenu par le Rwanda pénètre dans la ville stratégique d'Uvira
-
Honduras: la présidente dénonce la "falsification" des résultats et l'ingérence de Trump
-
Le budget de la Sécu adopté à l'Assemblée, victoire cruciale pour Lecornu
-
Pierre Moscovici défend l'indépendance de la Cour des comptes pour sa dernière audition à l'Assemblée
-
Budget de la Sécu: Lecornu salue une "majorité de responsabilité" qui a permis son adoption
-
Budget: après le vote de mardi, quelles sont les prochaines étapes au Parlement ?
-
Le budget de la Sécu adopté à l'Assemblée, une victoire cruciale pour Lecornu
-
Enfant tondu dans un foyer à Paris: enquête pour "violences volontaires"
-
Budget: des personnalités s'alarment de la "mise à mort" de 60 millions de consommateurs
-
Budget de la Sécu: les députés approuvent la partie dépenses, avant le vote sur l'ensemble du texte
-
F1: Marko, la fin d'une ère chez Red Bull
-
Est de la RDC: exode massif autour d'Uvira, plus que jamais menacée par le M23
-
Budget de la Sécu: l'Assemblée approuve une hausse des dépenses d'assurance maladie de 3%
-
Budget de la Sécu: le gouvernement fait marche arrière sur les tarifs médicaux
-
Contrôle de France Télé: la Cour des comptes réaffirme son indépendance
-
Dermatose bovine: pas de vaccination générale à ce stade, mais des "réflexions"
-
Epstein: un juge lève le secret sur des documents visant sa complice Maxwell
-
Après le suicide de son fils de 15 ans, une mère dénonce le silence des plateformes numériques
-
Air Antilles interdite de vols pour "défaillances très significatives" en matière de sécurité
-
Trump étrille l'Europe "qui se délabre" à cause de l'immigration
-
La Bourse de Paris termine en recul avant la Fed
-
Lutte contre les violences sexistes dans les transports: le gouvernement veut accélérer
-
Mort à 83 ans de Iain Douglas-Hamilton, fondateur de Save the Elephants
-
Critiqué, le président de la FIA ne changerait "rien" si c'était à refaire
-
Ukraine : Zelensky prêt à envoyer sa proposition révisée du plan Trump
-
La goélette Tara va partir à la recherche des "coraux de demain"
-
4,5 tonnes de cigarettes saisies par les douanes françaises
-
L'UE promet de mieux contrôler ses importations agricoles, avant le Mercosur
-
L'Ukraine devrait organiser des élections, selon Trump
-
Les Bourses européennes terminent sans entrain
-
L'animateur Vincent Cerutti jugé pour avoir mordu les fesses d'une ex-collègue
-
Après la polémique Brigitte Macron, Abittan rappelle être "innocent" aux yeux de la justice
-
Réouverture annoncée pour mercredi de la principale voie d'aide pour Gaza à partir de la Jordanie
-
Lutte anticorruption: la Cour des comptes invite à clarifier les rôles et à plus d'"engagement gouvernemental"
-
Deux chasseurs jugés pour avoir tué un cerf sur la propriété de Luc Besson
-
Un incendie ravage un immeuble de Manhattan
-
Nobel : des doutes s'installent sur la venue à Oslo de l'opposante vénézuélienne Machado
-
Gaz en Ukraine: un hiver "plus dur" attendu après des destructions "considérables" (responsable à l'AFP)
-
La France veut donner la priorité à l'électricité pour s'affranchir des importations d'énergies fossiles
-
Le repreneur en série ACI Group devant la justice, des centaines d'emploi en jeu
-
F1: Helmut Marko, le conseiller historique de Red Bull, quitte son poste
Renault: deux pôles pour mieux se tourner vers l'électrique
Le constructeur automobile Renault s'apprête à prendre mardi un virage historique avec la création de deux filiales: Ampere, se concentrant sur son futur électrique, et Horse, réunissant à l'étranger ses activités dans les moteurs thermiques.
Le groupe français doit en préciser les contours à 7H00 (06H00 GMT) en amont d'une journée dédiée aux investisseurs à Paris.
Le vaisseau amiral du projet a pour nom Ampere. Cette nouvelle filiale va chapeauter la production de véhicules à propulsion électrique, promise à un fort développement en Europe depuis que les 27 Etats membres de l'Union européenne et le Parlement ont entériné l'interdiction des voitures neuves à moteur thermique en 2035.
L'entité devrait regrouper environ 10.000 salariés, tous basés en France, sur les 157.000 du groupe (Renault, Dacia, Alpine, Mobilize) dans le monde.
Renault prévoit d'accueillir des investisseurs dans Ampere mais il en resterait l'actionnaire majoritaire. L'entité produira notamment les R5 et 4L électriques dans le Nord de la France.
Après une perte historique en 2020, les finances du Losange restent convalescentes et ont été de nouveau fragilisées par son retrait de Russie.
Le groupe, pionnier de l'électrique, a besoin d'investissements massifs pour accélérer encore dans ce domaine, suivant son plan baptisé "Renaulution" et présenté au printemps 2021.
Mais la valorisation des groupes automobiles traditionnels fait pâle figure face à celle de nouveaux entrants spécialisés dans les voitures électriques, comme l'Américain Tesla ou le Chinois BYD.
Les investisseurs ont montré lundi leur intérêt pour la transformation de Renault, son action gagnant 3,77% à la Bourse de Paris, à 31,66 euros. L'Américain Ford a déjà annoncé une opération similaire avec la création de "Ford Model E".
- Réorganisation de l'alliance -
C'est l'autre grand virage de Renault en 2022: une refonte profonde de l'alliance avec Nissan, menée par le directeur général de la marque au losange Luca de Meo et son homologue japonais Makoto Uchida.
Elle doit intervenir après 23 ans de liaison à la fois tumultueuse et fructueuse, et alors Renault pourrait réduire sa part au capital de Nissan à 15%, contre 43% actuellement.
Nissan, partenaire historique de la marque française via l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi et actionnaire de Renault à hauteur de 15%, a prévu d'investir dans le capital de la filiale électrique. Mais le niveau de collaboration technologique reste à définir.
Les discussions entre le groupe français et le japonais pourraient se prolonger au-delà du 15 novembre, jour où les directions des trois groupes doivent se réunir au Japon, selon une source proche de Nissan.
"Nous avons beaucoup de points à résoudre, je ne dirais pas que ce sont des discussions faciles mais nous allons y arriver", a souligné Makoto Uchida dans un entretien publié vendredi par des médias français. "Il faut que le contenu mûrisse, qu'il soit robuste" .
Début 2022, les trois membres de l'alliance, troisième groupe automobile mondial, annonçaient un investissement de 23 milliards d'euros dans l'électrification sur les cinq prochaines années, pour lancer 35 nouveaux modèles électriques d'ici 2030.
- Un cheval thermique -
Dans le même temps, Renault prévoit de réunir ses activités dans les moteurs et transmissions thermiques et hybrides (à essence et diesel) dans une autre entité baptisée "Horse" (cheval).
Elle réunirait plus de 10.000 salariés dans les usines et la R&D, en Espagne, au Portugal, en Turquie et en Amérique latine.
Le groupe français serait cette fois-ci actionnaire minoritaire, même s'il resterait un "actionnaire de référence". Le constructeur automobile chinois Geely est notamment pressenti pour entrer au capital, et Nissan ne s'y opposerait pas, a souligné M. Uchida.
La part des véhicules thermiques ne cesse de baisser dans ses ventes: sur les neuf premiers mois de 2022, les véhicules hybrides et électriques représentaient déjà 38% des immatriculations de la marque en Europe (+12% sur un an).
Après plusieurs vagues de suppressions de postes chez Renault, cette séparation des activités inquiète les organisations syndicales. La CGT s'est notamment opposée début septembre au "démantèlement de l'entreprise", demandant que Renault reste "une entreprise cohérente qui détient l'ensemble des métiers d'un constructeur automobile".
L.Janezki--BTB