-
Ski: Etincelante à St-Moritz, Vonn renoue avec la victoire après 7 ans d'attente
-
Nucléaire: feu vert pour l'exploitation de l'EPR de Flamanville à pleine puissance (ASNR)
-
"La paix au milieu du chaos": un enseignant thaïlandais transforme les bunkers en fresques
-
Mohammed Ben Sulayem réélu à la tête de la Fédération internationale de l'automobile (FIA)
-
Darmanin "souhaite" que le protoxyde d'azote soit classé comme stupéfiant
-
Litige entre Google et sa filiale russe: une saisie conservatoire de 110 millions d'euros réalisée en France
-
Avec la descente de St-Moritz, Vonn remporte sa première victoire depuis sept ans
-
Au Kazakhstan, l'essor des "Nouvelles routes de la soie" chinoises
-
Inde: une statue de 21 mètres à la gloire de Messi
-
L'humour plus important que jamais pour la science, pour le créateur des Ig-Nobel
-
Dermatose: extension de la vaccination en Occitanie, sur fond de colère agricole
-
Hong Kong: verdict lundi pour l'ex-magnat prodémocratie Jimmy Lai, accusé d'atteinte à la sécurité nationale
-
Le gendre de Donald Trump, pivot de l'équipe présidentielle malgré les questions
-
Procès Péchier: l'anesthésiste fixé vendredi sur la peine requise à son encontre
-
Transports: la RATP se cherche un ou une présidente
-
Attaque informatique au ministère de l'Intérieur: "pas de trace de compromission grave", selon Nuñez
-
Un message du roi Charles III sur le cancer sera diffusé vendredi lors d'une émission
-
Australie: la plateforme Reddit attaque en justice l'interdiction des réseaux sociaux aux moins de 16 ans
-
Satellites: Eutelsat finalise son augmentation de capital et veut grandir encore
-
Brandt: le gouvernement "ne laisse pas tomber" et veut "un nouveau projet"
-
A Rio de Janeiro, des palmiers fleurissent pour la première fois avant de mourir
-
Dermatose: les gendarmes contrôlent la ferme d'Ariège, abattage du troupeau à venir
-
Tennis de table: Alexis Lebrun dominé par le N.1 mondial Wang Chuqin
-
Île-de-France: baisse des émissions de gaz à effet de serre de 35% en 12 ans, selon Airparif
-
Thaïlande: dissolution du Parlement en plein conflit frontalier avec le Cambodge
-
Mondial de hand: test d'effort contre l'Allemagne pour une finale
-
Ligue 1: Marseille-Monaco au sommet, Lens-Nice chacun sur sa pente
-
NBA: les Clippers tombent face aux Rockets, Denver facile
-
Hong Kong: l'ex-magnat prodémocratie Jimmy Lai connaîtra son verdict lundi
-
Les Etats-Unis prennent de nouvelles sanctions contre le Venezuela qui dénonce un acte de "piraterie"
-
Jeu de l'année, record de trophées... la folle soirée du jeu français "Clair Obscur" aux Game Awards
-
Présidentielle au Chili: le candidat d'extrême droite promet un retour à "l'ordre et la sécurité"
-
Maduro accuse les Etats-Unis de "piraterie" contre le Venezuela
-
Taxation des petits colis chinois: l'UE passe aux travaux pratiques
-
Zelensky, un chef de guerre sous pression
-
Prêt-à-porter: décision vendredi sur la reprise d'IKKS
-
Procès Péchier: l'anesthésiste fixé vendredi sur la peine demandée à son encontre
-
Pourparlers sur l'Ukraine: Trump "extrêmement frustré" par Kiev et Moscou
-
Cryptomonnaies: 15 ans de prison pour Do Kwon, à l'origine d'une faillite monumentale
-
Dermatose: les forces de l'ordre prennent le contrôle d'une ferme ariégeoise après des affrontements
-
Disney s'entend avec OpenAI sur l'utilisation de ses contenus par l'IA, les professionnels protestent
-
Dermatose: l'opposition à un abattage en Ariège dérive en affrontements
-
Ligue Europa: Lyon assure au moins les barrages
-
Enquête ouverte sur des menaces visant les serveurs de messagerie du ministère de l'Intérieur
-
Wall Street: nouveaux records du Dow Jones et du S&P 500, le Nasdaq recule
-
Opposition à un abattage en Ariège: des heurts entre manifestants et gendarmes
-
Washington s'impatiente et demande toujours de grandes concessions à l'Ukraine
-
"Grand âge" : un plan, de nombreuses attentes et une inconnue
-
Poupées à caractère pédopornographique achetées en ligne: deux suspects jugés en 2026
-
Au Danemark, le champagne du mariage de Lady Diana et du prince Charles ne trouve pas preneur
Au Kenya, les bongos de montagne de retour dans leur milieu naturel
Un premier groupe debongos de montagne a été relâché cette semaine dans un sanctuaire pionnier dans le centre du Kenya, destiné à sauver ces antilopes forestières d'une extinction certaine dans la nature.
Deux jeunes mâles ont rejoint mercredi deux autres bongos relâchés la veille sur les contreforts boisés du Mont Kenya, où cette espèce n'avait plus gambadé depuis près de 30 ans.
Le Kenya est le seul pays où ces antilopes majestueuses aux cornes torsadées et au pelage brun strié de fines rayures blanches vivent encore dans leur habitat naturel.
Elles y existaient autrefois en grand nombre. On estime aujourd'hui que moins d'une centaine parcourt les forêts équatoriales du Kenya. L'espèce est classée en danger critique d'extinction.
Quand la population de bongos sauvages a chuté, des protecteurs de l'environnement au Kenya en ont élevé quelques-uns dans le but de les réimplanter ensuite dans leur milieu naturel.
Cette stratégie dite de "réensauvagement" est audacieuse car les bongos doivent être totalement sevrés de présence humaine. Le minutieux travail de préparation des antilopes à la vie sauvage a pris près de 20 ans.
"Enfin, ces bongos sont réensauvagés. (..) Quel succès !", s'est félicité le ministre kényan du Tourisme et de la Faune, Najib Balala, lors de l'inauguration du sanctuaire de bongos de Mawingu Mountain, situé près de la ville de Nanyuki.
- Instinct retrouvé -
Aussi beaux qu'insaisissables, les bongos de montagne étaient des trophées de chasse très prisés durant l'époque coloniale.
Dans la seconde moitié du XXe siècle, le recul de leurs zones d'habitat, de nouvelles maladies transmises via le bétail et le braconnage pour la viande de brousse ont fini de décimer leur population.
La dernière observation d'un bongo sauvage sur les plateaux autour du Mont Kenya -l'une de leurs zones de paturage historiques, avec le massif des Aberdares et les forêts d'Eburu et de Mau- était... une carcasse retrouvée en 1994.
Une décennie plus tard, alors que leur extinction était imminente, des bongos captifs ont été acheminés de zoos aux Etats-Unis pour être intégrés dans un programme de "réensauvagement" dirigé par une réserve privée, la Mount Kenya Wildlife Conservancy.
Ces premiers spécimens étaient quasiment apprivoisés, totalement étrangers au climat du Kenya et entièrement dépendants des humains pour se nourrir, a souligné Isaac Lekolool, chef des services vétérinaires au Kenya Wildlife Service, l'agence nationale de protection de la faune.
Mais au fil des générations, l'autonomie et l'instinct naturel sont revenus. Les animaux soigneusement sélectionnés pour le "réesauvagement" étaient jeunes et en bonne santé, capables de se nourrir seuls et très méfiants envers les humains.
"Ca a été une aventure de 18 ans. Aujourd'hui, elle s'est concrétisée", a déclaré Isaac Lekolool.
- Animal oublié -
Un cinquième bongo devait être relâché plus tard dans la journée de mercredi, ont indiqué des responsables, portant à trois mâles et deux femelles la population vivant dans le sanctuaire de plus de 300 hectares.
Tous les six mois, cinq autres bongos seront libérés pour diversifier les possibilités d'accouplement et accroître progressivement la population.
Les petits nés et élevés dans la nature pourraient être ensuite transférés ailleurs au Kenya pour repeupler d'autres zones d'habitat des bongos.
Le KWS espère atteindre une population d'au moins 750 bongos dans le pays d'ici 2050.
Najib Balala a rappelé que le bongo était l'un des mammifères en voie de disparition les plus négligés d'Afrique, bien qu'ils soient bien moins nombreux que d'autres animaux protégés comme les éléphants, les rhinocéros et les lions.
"Nous les avons ignorés pendant longtemps", a-t-il déclaré: "Aujourd'hui, nous les mettons en lumière".
J.Bergmann--BTB