-
A Rio de Janeiro, des palmiers fleurissent pour la première fois avant de mourir
-
Dermatose: les gendarmes contrôlent la ferme d'Ariège, abattage du troupeau à venir
-
Tennis de table: Alexis Lebrun dominé par le N.1 mondial Wang Chuqin
-
Île-de-France: baisse des émissions de gaz à effet de serre de 35% en 12 ans, selon Airparif
-
Thaïlande: dissolution du Parlement en plein conflit frontalier avec le Cambodge
-
Mondial de hand: test d'effort contre l'Allemagne pour une finale
-
Ligue 1: Marseille-Monaco au sommet, Lens-Nice chacun sur sa pente
-
NBA: les Clippers tombent face aux Rockets, Denver facile
-
Hong Kong: l'ex-magnat prodémocratie Jimmy Lai connaîtra son verdict lundi
-
Les Etats-Unis prennent de nouvelles sanctions contre le Venezuela qui dénonce un acte de "piraterie"
-
Jeu de l'année, record de trophées... la folle soirée du jeu français "Clair Obscur" aux Game Awards
-
Présidentielle au Chili: le candidat d'extrême droite promet un retour à "l'ordre et la sécurité"
-
Maduro accuse les Etats-Unis de "piraterie" contre le Venezuela
-
Taxation des petits colis chinois: l'UE passe aux travaux pratiques
-
Zelensky, un chef de guerre sous pression
-
Prêt-à-porter: décision vendredi sur la reprise d'IKKS
-
Procès Péchier: l'anesthésiste fixé vendredi sur la peine demandée à son encontre
-
Pourparlers sur l'Ukraine: Trump "extrêmement frustré" par Kiev et Moscou
-
Cryptomonnaies: 15 ans de prison pour Do Kwon, à l'origine d'une faillite monumentale
-
Dermatose: les forces de l'ordre prennent le contrôle d'une ferme ariégeoise après des affrontements
-
Disney s'entend avec OpenAI sur l'utilisation de ses contenus par l'IA, les professionnels protestent
-
Dermatose: l'opposition à un abattage en Ariège dérive en affrontements
-
Ligue Europa: Lyon assure au moins les barrages
-
Enquête ouverte sur des menaces visant les serveurs de messagerie du ministère de l'Intérieur
-
Wall Street: nouveaux records du Dow Jones et du S&P 500, le Nasdaq recule
-
Opposition à un abattage en Ariège: des heurts entre manifestants et gendarmes
-
Washington s'impatiente et demande toujours de grandes concessions à l'Ukraine
-
"Grand âge" : un plan, de nombreuses attentes et une inconnue
-
Poupées à caractère pédopornographique achetées en ligne: deux suspects jugés en 2026
-
Au Danemark, le champagne du mariage de Lady Diana et du prince Charles ne trouve pas preneur
-
Eurovision: Nemo rend son trophée 2024 pour protester contre la participation d'Israël
-
Santé des Français: les grands enseignements d'une vaste enquête
-
Washington attise la crise avec le Venezuela
-
Ligue Europa: Nice, officiellement éliminé, s'enfonce dans la crise
-
Ligue Europa: réduit à dix, Lille chute (1-0) à Berne
-
OpenAI lance un nouveau modèle pour défendre son trône face à Google
-
Foot: Benzema ne ferme pas la porte à un retour en équipe de France
-
La poursuite de l'encadrement des loyers adoptée à l'Assemblée nationale
-
L'Otan appelle à "tester" Poutine pour voir "s'il veut la paix en Ukraine"
-
Déjà poursuivi pour viols, le comédien Philippe Caubère mis en examen pour proxénétisme
-
Pas de lien entre les vaccins et l'autisme, réaffirme l'OMS
-
Le français Verkor inaugure son usine de batteries pour véhicules électriques
-
Dermatose: des agriculteurs s'opposent aux abattages en Ariège, tensions avec les gendarmes
-
Pluies diluviennes et vents puissants ajoutent au chaos qui frappe Gaza
-
Washington fait monter d'un cran la crise avec le Venezuela
-
Washington demande toujours de grandes concessions à l'Ukraine, selon Zelensky
-
La Bourse de Paris enthousiaste après la baisse des taux de la Fed
-
Restauration: le gouvernement va assouplir les règles du "fait-maison"
-
Viol à Poitiers en 2015: le suspect identifié grâce à la généalogie génétique mis en examen et écroué
-
La revanche d'Athènes: le Grec Pierrakakis élu à la tête de l'Eurogroupe
"Magnifiques" mais "problématiques": à Rome, l'hiver doux-amer aux côtés des étourneaux
Dans leur combinaison blanche, cinq employés agitent un haut-parleur lâchant une salve de cris stridents en plein coeur de Rome. En un éclair, une nuée d'étourneaux s'envole...
Tous les ans, entre octobre et février, des millions d'étourneaux migrent du Nord de l'Europe vers l'Italie pour passer l'hiver sous des températures plus douces.
Et au crépuscule, leurs arabesques aériennes habillent le ciel de la ville éternelle d'ombres ondoyantes, offrant aux passants un spectacle féérique au-dessus des monuments millénaires.
"Je n'ai jamais vu cela de ma vie... C'est grandiose !" s'exclame Eva Osuna, une touriste espagnole, tout en immortalisant le ballet avec son smartphone tandis que le ciel se teinte peu à peu de couleurs rougeoyantes.
Leur présence - entre 500.000 et un million d'individus cette année, estiment les spécialistes - a pourtant ses revers.
Outre les nuisances sonores, "les étourneaux posent surtout problème à cause de leurs déjections, qui rendent les routes glissantes et amènent de fortes odeurs", même s'ils "ne sont pas porteurs de maladies", souligne Mme Manzia.
Pour limiter les désagréments, la municipalité tente tant bien que mal d'éloigner les volatiles en les effarouchant à l'aide de haut-parleurs et de lampes torches, via d'insolites "chasseurs" qui se faufilent dans la circulation.
"On agit sur leur réflexe de peur en utilisant leur propre cri d'alarme. C'est comme s'ils s'avertissaient entre eux que la zone est dangereuse et qu'il vaudrait mieux s'éloigner", explique à l'AFP Marianna Di Santo, responsable de la société privée Fauna Urbis, mandatée par la municipalité de Rome, la voix recouverte par les hurlements artificiels.
- Amusement ou exaspération -
"Il y a quelques années, ils n'étaient pas aussi urbains", constate Mme Manzia. "Mais en ville, les températures sont plus élevées et les lumières les aident à se repérer et à se protéger des prédateurs."
Sous certains arbres de la capitale, utilisés comme "dortoirs" par les étourneaux, il n'est pas rare de voir trottoirs, voitures et scooters maculés d'épaisses couches de fiente, comme le long du Tibre.
A tel point que certains Romains n'osent plus s'y aventurer sans ouvrir leur parapluie.
Devant l'exaspération des riverains, les autorités ont déjà expérimenté faucons ou lasers mais la méthode sonore est "la plus simple et efficace", juge Valentina de Tommaso, employée de Fauna Urbis. La société intervient "deux à trois fois par semaine" près de la gare de Termini, une zone "confortable" pour les oiseaux car lumineuse et à l'abri du vent.
"On diffuse des enregistrements d'environ 10 mn, avec des pauses pour ne pas qu'ils s'habituent au bruit", une méthode "perturbante" mais inoffensive visant à diviser les nuées pour limiter les dégâts, ajoute-t-elle, vêtue de la tête aux pieds d'une combinaison parée de bandelettes rétro-réfléchissantes.
Dans le flux des passants, touristes et travailleurs observent les masses volantes se scinder d'un oeil tantôt amusé, tantôt réprobateur tandis que les cris aigus et perçants déchirent l'atmosphère, conférant à la scène un air de film d'horreur.
"Ils posent beaucoup de problèmes. Se balader sous des nuées d'étourneaux, ce n'est vraiment pas idéal", tranche Francesco Fusco, ingénieur de 55 ans.
"Ils sont magnifiques. J'aime beaucoup les formes qu'ils créent", confie pour sa part Alessio Reiti, lycéen de 16 ans à la longue chevelure rousse, qui "ne voit pas le problème". "C'est leur nature, on ne va pas leur mettre des couches!" lâche-t-il en riant.
G.Schulte--BTB