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En Thaïlande, la nouvelle vie de jeunes Chinois en quête de liberté
"La vie est tellement courte, que je voulais tenter quelque chose": Connie Chen a tiré un trait sur sa vie étouffante à Shanghaï, pour s'installer en Thaïlande, où liberté et pouvoir d'achat attirent les jeunes Chinois en quête de sens.
"Durant la pandémie, le désir de liberté est devenu plus grand", explique à l'AFP l'ancienne employée de banque, âgée de 26 ans, qui a déménagé à Chiang Mai en mai.
La jeune femme et son mari ont pris leurs quartiers dans la grande ville du Nord de la Thaïlande, réputée pour sa douceur de vivre et ses temples bouddhiques aux dômes dorés.
De plus en plus de Chinois émigrent vers la Thaïlande, souvent avec un visa étudiant d'un an, par rejet d'une société chinoise jugée trop oppressante, ou d'un travail peu gratifiant, dans une superpuissance qui n'affiche plus le même dynamisme que celui que connaissait la génération de leurs parents.
Après des restrictions pendant la pandémie de Covid-19 parmi les plus fortes de la planète, ils choisissent de s'échapper dans le royaume d'Asie du Sud-Est, où ils bénéficient d'un meilleur pouvoir d'achat dans un cadre favorable au bien-être.
En Chine, "on ne parle que d'aller dans une bonne université, trouver un bon travail, devenir fonctionnaire", relève Gordon Lin, le mari de Connie Chen, qui a abandonné son emploi dans le commerce en ligne.
- "Hausse soudaine" -
Ils vivent grâce aux économies de leur vie d'avant: "ça me donne une opportunité pour essayer un nouveau mode de vie", poursuit l'homme âgé de 32 ans.
La Thaïlande est une destination privilégiée pour ses visas, jugés plus accessibles que ceux des pays occidentaux. S'inscrire dans un programme d'apprentissage de langue étrangère, pour 650 euros à 1.500 euros, suffit pour obtenir le sésame.
Connie Chen suit ainsi des cours d'anglais trois heures par jour à l'université de Chiang Mai, avec une dizaine d'autres étudiants, tous chinois et adultes.
Sur la plateforme populaire Weibo, des recherches sur comment émigrer en Thaïlande apparaissent plus de 300.000 fois sur une seule journée de janvier dernier. Et le sujet n'est pas retombé: le terme "émigration" peut générer des centaines de millions de requêtes par jour.
"Je pense qu'il y a une hausse soudaine de l'envie de quitter la Chine", estime Xiang Biao, chercheur en anthropologie sociale.
Par rapport aux migrations des années 1990 et 2000, liées à l'idée de faire fortune à l'étranger, les nouvelles générations associent le départ avec une quête personnelle d'identité, poursuit-il.
Ce sont des personnes "cosmopolites, ouvertes d'esprit, et elles chérissent l'idée de liberté, pas nécessairement politique, mais elle veulent vivre une vie qu'elles pensent être décente et digne", développe l'expert.
La Thaïlande est considérée par beaucoup de Chinois comme un pays de "transit", idéal pour une première expérience hors des frontières, poursuit-il.
- Cuisine et guitare -
Mais après la Thaïlande, Yin Wenhui, pense déjà à partir ailleurs.
L'homme âgé de 31 ans, arrivé durant la pandémie, n'a pas pu retourner en Chine en raison de la fermeture des frontières. Après quelques mois, il a décidé qu'il ne voulait plus rentrer.
"Je me sens plus libre ici. Le rythme était trop rapide en Chine, je n'avais pas la liberté pour faire les choses que je voulais (...) Ici, j'ai plus le temps de réfléchir" déclare-t-il à l'AFP.
Aujourd'hui, il gère une auberge de jeunesse à Chiang Mai avec des amis. Il se rend à la salle de gym tous les jours, s'entraîne à la boxe thaï, a appris à cuisiner et à jouer de la guitare, son rêve d'enfance.
Ses proches n'étaient au départ pas favorables à son installation à l'étranger, concède-t-il, après la pandémie, ils ont changé d'avis.
Mais au fil du temps, il ne se satisfait plus de la vie en Thaïlande, trop lente à son goût.
"Je veux aller dans un pays développé, meilleur que la Chine ou Chiang Mai pour la culture, le travail et le salaire", assure-t-il.
L.Dubois--BTB