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Israël combat sans relâche le Hamas, qui ne libèrera pas d'otages "sans négociation"
L'armée israélienne livre dimanche d'intenses batailles avec le Hamas palestinien dans la bande de Gaza et bombarde le petit territoire assiégé, le mouvement islamiste affirmant pour sa part que les otages qu'il retient ne sortiront pas "vivants" sans "négociation".
Dans la bande de Gaza, la population civile est acculée dans un périmètre de plus en plus exigu et le système de santé menace de "s'écrouler" selon l'OMS, tandis que le bilan des victimes ne cesse de s'alourdir.
D'après le ministère de la Santé du Hamas, mouvement au pouvoir à Gaza depuis 2007, près de 18.000 personnes sont mortes, en grande majorité des femmes et des enfants.
Le conflit a été déclenché après une attaque d'une ampleur sans précédent menée le 7 octobre par des commandos du Hamas infiltrés en Israël depuis la bande de Gaza voisine, durant laquelle 1.200 personnes, en majorité des civils, ont été tuées, selon les autorités.
Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, tout en reconnaissant qu'Israël doit "se protéger" face à "une organisation terroriste", a réclamé dimanche des "opérations militaires conçues autour de la protection des civils" avec plus de pauses et couloirs humanitaires.
L'armée israélienne ne montre aucune intention de ralentir. La guerre continuera "aussi longtemps qu'il le faut pour s'assurer que le Hamas ne peut jamais plus faire de mal à notre peuple", a ainsi affirmé le porte-parole du gouvernement israélien, Eylon Levy, au lendemain de propos similaires du Premier ministre, Benjamin Netanyahu.
Quelque 240 personnes ont été enlevées et emmenées dans la bande de Gaza le 7 octobre par le Hamas et d'autres groupes, et 137 y sont encore captives, selon Israël.
Le Premier ministre du Qatar, principal médiateur entre les belligérants, a quant à lui assuré dimanche que les efforts "se poursuivent" envers une trêve mais que les bombardements israéliens incessants en "réduisent les possibilités".
Lors d'une trêve d'une semaine fin novembre, 105 otages, dont 80 Israéliens, ont été relâchés en échange de 240 prisonniers palestiniens.
- "Punition collective" -
Dans la bande de Gaza, les bombardements réduisent en ruines des quartiers entiers. D'après l'ONU, ils ont déplacé quelque 1,9 million de Palestiniens vers des zones du sud, soit 85% de la population du petit territoire.
Tôt dimanche, l'aviation israélienne a mené des "raids très violents" près de Khan Younès (sud), et sur la route vers Rafah (sud), frontalière de l'Egypte, a indiqué le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, et l'Union européenne notamment.
Au sol, de violentes batailles opposent les soldats aux combattants palestiniens, principalement dans la région de Khan Younès, à Jabaliya (nord) et dans la ville de Gaza (nord), d'après les protagonistes.
Les combattants palestiniens ont continué à tirer des roquettes en direction d'Israël, en majorité interceptées.
Au pied de bâtiments détruits de l'hôpital al-Chifa, à Gaza-ville, des centaines de tentes de fortune se dressent au milieu d'un paysage désolé, entre tas de gravats et d'ordures.
- "Un enfer" -
Au moins 30.000 personnes sont venues se réfugier dans l'enceinte de l'établissement. Dimanche, un journaliste de l'AFP s'est entretenu avec des personnes qui disent manquer de tout, du lait infantile aux bâches pour se protéger de la pluie et du froid.
"Notre vie est devenue un enfer, il n'y a pas d'électricité, pas d'eau, pas de farine, pas de pain, pas de médicaments pour les enfants, qui sont tous malades", se désole Mohammed Daloul, 38 ans, père de trois enfants, qui décrit "des bombardements et des tirs" aux abords de l'hôpital.
L'armée israélienne continue pendant ce temps d'exhorter la population civile de la bande de Gaza de quitter plusieurs zones pour se réfugier dans le sud. Des milliers de Gazaouis fuient comme ils le peuvent, en charrette, à pied, à moto.
Tout au sud du petit territoire côtier, la ville de Rafah est transformée en camp de fortune où des tentes ont été montées à la hâte avec des bouts de bois, des bâches en plastique et des draps.
Le patron de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a averti dimanche que le système de santé est "à genoux" à Gaza, et l'organisation a adopté une résolution réclamant une aide humanitaire immédiate pour le territoire assiégé.
Ces derniers jours, l'OMS et d'autres ONG ont alerté sur la propagation de maladies à cause de la surpopulation, combinée au manque de nourriture, d'eau, d'abris et d'assainissement adéquats.
Des binationaux, bloqués, espéraient toujours pouvoir sortir du territoire palestinien auquel Israël impose depuis le début de la guerre un siège total.
"Nous sommes coincés depuis 18 jours", se désole Noura al-Sayed Hasan, 38 ans et détentrice d'un passeport égyptien, qui décrit un manque d'accès aux toilettes, aux soins, à la nourriture, et des bombardements aux alentours.
Le patron de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a accusé Israël de préparer le terrain à l'expulsion massive des Palestiniens de Gaza vers l'Egypte, une accusation rejetée par les autorités israéliennes.
- Projet d'attaque iranien déjoué -
La guerre a aussi fait flamber les violences en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967 par Israël, où plus de 260 Palestiniens ont été tués par des tirs de soldats ou de colons israéliens depuis le 7 octobre, selon l'Autorité palestinienne.
Dimanche, de nombreux Palestiniens ont défilé dans les rues de la localité d'Azzoun, certains portant le corps de Mahmoud Basem Abou Haniyeh, un jeune homme de 17 ans tué lors d'affrontements, enveloppé dans le drapeau palestinien.
Au nord d'Israël, l'armée a fait état de plusieurs soldats blessés dans des tirs de roquettes en provenance du sud du Liban voisin et l'aviation a riposté par des raids sur "des cibles terroristes du Hezbollah" libanais, un allié du Hamas.
A Chypre, la police a déclaré à l'AFP avoir arrêté deux personnes pour raison de "sécurité" nationale et enquêter sur une "affaire liée au terrorisme", tandis que le bureau du Premier ministre israélien affirme qu'Israël et les autorités chypriotes ont déjoué un projet iranien visant à attaquer des "cibles israéliennes et juives" sur l'île méditerranéenne.
Samedi, à Tel-Aviv, des centaines de personnes s'étaient rassemblées à nouveau sur la "Place des otages", munis de pancartes portant des messages tels que "Ils nous font confiance pour les sortir de l'enfer" ou "Ramenez-les à la maison maintenant".
Des manifestations propalestiniennes pour demander un cessez-le-feu à Gaza ont également vu des milliers de personnes défiler à Sanaa (Yémen), Rabat (Maroc), au Liban, après Paris (France) et Londres (Angleterre).
C.Kovalenko--BTB