![RDC : coup d'envoi du retrait progressif de la force de l'ONU](https://www.berlinertageblatt.de/media/shared/articles/66/a8/44/RDC---coup-d-envoi-du-retrait-progr-121114.jpg)
-
Des milliers d'évacuations en Californie face à un mégafeu qui grossit rapidement
-
À la cérémonie d'ouverture des JO-2024, des spectateurs trempés mais aux yeux brillants
-
Obama apporte son soutien crucial à Kamala Harris
-
La Seine pour scène et Céline Dion sur la tour Eiffel pour lancer les JO-2024
-
Justin Timberlake ne conduisait pas ivre lorsqu'il a été interpellé près de New York, selon son avocat
-
Les Etats-Unis portent un "coup très dur" au cartel de Sinaloa en capturant deux chefs
-
Sabotages, pluie battante et apothéose sur la Seine, Paris a repris sa saga olympique
-
La Seine pour scène et Céline Dion sur la Tour Eiffel pour lancer les JO-2014
-
JO-2024: Marie-José Pérec, comme une évidence
-
JO-2024 : Aya Nakamura, la Seine et la communauté LGBT+, divas d'une cérémonie critiquée par l'extrême droite
-
Une parade fluviale, déjantée et diluvienne pour ouvrir les Jeux
-
Paris ouvre ses Jeux par une parade fluviale, déjantée et diluvienne
-
Wall Street termine en hausse, la rotation des valeurs se poursuit
-
JO-2024: Aya Nakamura, Lady Gaga et la Seine, divas d'une cérémonie qui casse les codes
-
Aya Nakamura, du sommet des charts à celui de l'Olympe
-
Choc metal et chic lyrique aux JO de Paris
-
Afrique du Sud : 95 Libyens arrêtés dans un camp militaire clandestin présumé
-
Les Etats-Unis portent un "coup très dur" au cartel de Sinaloa avec deux chefs arrêtés
-
Sabotages sur le réseau de trains SNCF pour le coup d'envoi des JO
-
JO-2024: la cérémonie d'ouverture sur la Seine a commencé
-
JO: Allyson Felix veut "rendre plus facile" la vie des mères athlètes
-
La Bourse de Paris rebondit de son point bas depuis sept mois
-
Glissement de terrain meurtrier : l'Ethiopie décrète trois jours de deuil national
-
Rugby: Jaminet écope de plusieurs mois de suspension pour ses propos racistes
-
Italie : le "sentier de l'amour" des Cinque Terre rouvre au public
-
Attaque contre la SNCF: dans les gares touchées, des passagers dépités à la recherche de plan B
-
F1: Bruno Famin, patron de l'écurie Alpine, quittera ses fonctions fin août
-
L'écrivain français Beigbeder accusé de viol: enquête classée sans suite
-
Rugby/Vidéo raciste: l'arrière du XV de France Melvyn Jaminet suspendu 34 semaines (Fédération)
-
A Rio, le G20 face au défi de la fiscalité des milliardaires
-
Sabotages sur le réseau de trains SNCF, à quelques heures de la cérémonie d'ouverture des JO
-
Obama soutient Kamala Harris, qui ferait "une fantastique présidente"
-
La défense de l'avortement par Kamala Harris peut peser sur les élections américaines
-
JO-2024: pluie et sabotage ferroviaire inquiètent avant la cérémonie d'ouverture
-
Dernier tour de piste pour la flamme olympique en Seine-Saint-Denis avant l'ouverture des JO-2024
-
Attaque contre la SNCF: dans les gares touchées, les passagers restent à quai
-
JO-2024: Djokovic pour l'histoire, l'incertitude Nadal
-
JO-2024: pluie et sabotage du réseau ferroviaire inquiètent avant la cérémonie d'ouverture
-
La mythique verrerie française Duralex reprise par les salariés sous forme de Scop
-
Attaque contre la SNCF: à la gare Montparnasse, des passagers restent à quai
-
EDF améliore son bénéfice semestriel mais anticipe une "baisse durable" des prix de l'électricité
-
Reprise de Duralex: le tribunal valide le projet de Scop, tous les emplois sauvés
-
Nouvelle-Calédonie: la direction de l'usine de nickel KNS annonce le licenciement de ses 1.200 salariés
-
La Bourse de Paris tente de se reprendre après trois jours de baisse
-
Aux Philippines, les garde-côtes tentent d'éviter la "catastrophe"
-
"Sabotage" sur le réseau de trains SNCF, à quelques heures de la cérémonie d'ouverture des JO
-
Ouverture sans grand changement des Bourses européennes
-
EDF améliore son bénéfice net de 21% à 7 milliards d'euros au 1er semestre
-
La SNCF se dit victime d'"une attaque massive pour paralyser le réseau" TGV
-
Une cave après l'autre, à la recherche d'une antique cité souterraine en Turquie
![RDC : coup d'envoi du retrait progressif de la force de l'ONU](https://www.berlinertageblatt.de/media/shared/articles/66/a8/44/RDC---coup-d-envoi-du-retrait-progr-121114.jpg)
RDC : coup d'envoi du retrait progressif de la force de l'ONU
La Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (Monusco) a amorcé mercredi son retrait du pays, réclamé par Kinshasa qui la juge inefficace, avec la remise officielle aux autorités congolaises de la première de ses bases du Sud-Kivu (est).
Au cours d'une cérémonie à la base de Kamanyola, tout près des frontières rwandaise et burundaise, les drapeaux des Nations unies et du Pakistan, pays d'origine des Casques bleus qui en avaient la responsabilité, ont été remplacés par celui de la RDC, a constaté une équipe de l'AFP.
Après 25 ans de présence, le départ des Casques bleus a été acté en décembre par le Conseil de sécurité de l'ONU, malgré ses inquiétudes sur l'escalade de la violence dans l'Est congolais.
La Monusco (ex-Monuc), qui compte actuellement environ 15.000 Casques bleus, est encore présente dans les trois provinces les plus troublées de la région, le Sud et le Nord-Kivu, ainsi que l'Ituri. Pour un retrait que l'ONU et Kinshasa disent vouloir "ordonné, responsable et durable", un "plan de désengagement" en trois phases a été adopté.
La première planifie le retrait de la Monusco du Sud-Kivu, d'ici le 30 avril pour ses militaires et policiers, le 30 juin pour sa composante civile. Avant le mois de mai, la force onusienne est donc censée quitter ses 14 bases de la province et les céder aux forces de sécurité congolaises.
Celle de Kamanyola est la première dont les clés ont été remises à la police nationale (PNC).
- "Ni chaud ni froid" -
C'est un "moment historique", a estimé dans son discours le commandant en chef par intérim des forces de la Monusco, le général Diouf Khar. "On a commencé par Kamanyola parce qu'il y a ici une stabilité qui nous permet de partir", a ensuite déclaré à la presse la cheffe de la Monusco, Bintou Keita.
Dans la cité d'une centaine de milliers d'habitants, les avis sont partagés sur ce départ.
"Ça ne me fait ni chaud ni froid", lâche Ombeni Ntaboba, président du Conseil local des jeunes.
Chaque soir, dit-il, "on les voyait se promener dans des blindés vers la plaine de la Ruzizi", bande frontalière sous la menace de groupes armés résiduels. "Mais il y a toujours de l'insécurité, des vols à main armée, des kidnappings...", poursuit le jeune homme.
"On salue la décision du gouvernement congolais", déclare Mibonda Shingire, militant des droits humains, qui dit juste craindre "l'impact négatif sur le plan économique", puisque des habitants de Kamanyola avaient "de l'emploi à la base de la Monusco".
Certains, comme Joé Wendo, enseignant, redoutent au contraire "le vide sécuritaire" laissé par le départ de la centaine de Casques bleus pakistanais de Kamanyola, où leur base avait été établie en 2005. "Avec leur présence, on était quand même à l'abri des envahisseurs rwandais", estime-t-il.
- "Combler le vide" sécuritaire -
Le retrait de la Monusco des provinces de l'Est, en proie à des violences armées chroniques depuis 30 ans, est amorcé alors que le Nord-Kivu connaît un pic de crise depuis la résurgence, fin 2021, de la rébellion du M23 ("Mouvement du 23 mars") qui, soutenue par le Rwanda, s'est emparée de vastes pans de territoire.
Les combats se sont intensifiés début février non loin de la capitale provinciale Goma et la Monusco, plus souvent conspuée que saluée par la population, a pris soin de rappeler qu'elle "soutient les forces armées congolaises", "défend des positions", "facilite le passage sécurisé des civils"...
"Le départ des Casques bleus de la Monusco nous inquiète, en ce moment où le pays est en guerre avec les rebelles appuyés par nos voisins rwandais", reconnaît Béatrice Tubatunziye, responsable d'une association de développement à Kamanyola, qui veut toutefois croire que l'armée congolaise "saura vite combler ce vide".
L'ONU souligne avec insistance que le départ des Casques bleus doit s'effectuer en parallèle d'une "montée en puissance" des forces de sécurité congolaises qui devront prendre le relais pour protéger les civils.
Après le Sud-Kivu, les 2e et 3e phases du "désengagement" concerneront l'Ituri et le Nord-Kivu, mais elles ne seront activées qu'après des évaluations régulières de la mise en œuvre des étapes précédentes.
En janvier, le ministre congolais des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, a clairement souhaité que le retrait soit complet à la fin de cette année. Le Conseil de sécurité n'a quant à lui pas fixé de date limite.
E.Schubert--BTB