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Les Togolais élisent leurs députés après une réforme constitutionnelle éclair controversée
Les Togolais ont commencé à voter lundi matin pour élire députés et conseillers régionaux, un scrutin qui se tient juste après une réforme éclair de la Constitution destinée selon l'opposition à prolonger le président Faure Gnassingbé au pouvoir.
A l'ouverture du bureau de vote du quartier d'Hedzranawoé, à Lomé, la capitale, aux alentours de 8 heures du matin, pas d'affluence massive mais des électeurs sereins venus voter dans le calme.
"Je suis là pour accomplir mon devoir civique et suis sûr que mon parti politique va gagner ces élections", a déclaré à l'AFP Robert Aloudji, mécanicien, juste avant l'ouverture de son bureau de vote.
"C'est la première fois que je vote, car je vivais dans un pays voisin. Je suis sorti tôt pour éviter des bousculades. Je tiens à voter, car ces élections sont importantes", a expliqué Koffi Ohini, technicien agricole de 24 ans.
Le Togo, petit pays de 8,8 millions d'habitants coincé entre le Bénin et le Ghana, est dirigé par la famille Gnassingbé depuis les années 1960 : l'actuel président, Faure Gnassingbé, est arrivé à la tête de l'Etat en 2005 à la suite de son père, Eyadéma Gnassingbé, qui a dirigé le pays d'une main de fer pendant près de 38 ans.
Les Togolais, dont près de 60% ont moins de 25 ans, vivent toujours dans une situation de grand dénuement matériel, notamment dans les zones rurales, même si le taux de pauvreté a diminué de 60% en 2006 à 40% en 2023, selon la Banque mondiale.
L'économie togolaise reste stable avec une croissance annuelle autour de 5%, principalement tournée vers les services, notamment avec le port autonome de Lomé, et l'agro-industrie. Des investissements ces dernières années ont permis d'améliorer les infrastructures routières et aéro-portuaires.
- Nouvelle Constitution-
Ce double scrutin législatif et régional intervient dans un climat politique très tendu après l'adoption le 19 avril d'une nouvelle Constitution selon laquelle le président sera élu pour un mandat de quatre ans, renouvelable une fois, par les députés, et non plus directement par les électeurs.
Le prochain scrutin présidentiel au suffrage universel direct, qui était prévu en 2025, n'aura donc pas lieu.
Le pouvoir résidera désormais entre les mains du président du conseil des ministres, une sorte de super-Premier ministre qui sera obligatoirement "le chef du parti majoritaire" à l'Assemblée nationale.
Le chef du parti vainqueur des élections sera nommé à cette nouvelle fonction. Si le parti au pouvoir UNIR gagne lundi, M. Gnassingbé pourrait assumer ce nouveau poste immédiatement.
L'opposition reproche à la nouvelle Constitution de permettre la prolongation de la dynastie Gnassingbé à la tête du pays et dénonce un "coup d'Etat institutionnel".
Au total, 113 députés à l'Assemblée nationale doivent être élus, mais aussi pour la première fois, 179 conseillers régionaux qui - avec les conseillers municipaux - désigneront le Sénat nouvellement créé.
Pour l'UNIR, cette réforme rend les instances du pouvoir plus représentatives du Togo.
M. Gnassingbé, 57 ans, a déjà remporté quatre élections, toutes contestées par l'opposition. En vertu de la constitution précédente, il n'aurait plus pu se présenter qu'une fois à la présidence, en 2025.
- Serrer la vis -
Pour ses partisans, son maintien au pouvoir signifie la poursuite des programmes de développement qui, disent-ils, ont amélioré les infrastructures. D'après la nouvelle constitution, le président togolais n'aura plus qu'un rôle essentiellement honorifique.
La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) a annoncé qu'elle envoyait une équipe d'observateurs électoraux au Togo.
A l'approche du scrutin, les autorités ont serré la vis.
Toutes les tentatives de l'opposition pour manifester contre la réforme constitutionnelle ont été interdites. Et la Commission électorale a refusé à la Conférence des évêques du Togo l'autorisation de déployer des observateurs électoraux, selon un document consulté par l'AFP.
La Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication a également suspendu temporairement les accréditations pour la presse étrangère voulant couvrir les élections.
Dimanche les ministres de la Justice et de la Sécurité ont publié un communiqué de presse pour mettre en garde "les auteurs de publications de faux résultats ou d'informations incorrectes, de diffamation ou de calomnies" qui "répondront de leurs actes devant les juridictions compétentes".
Les résultats des scrutins doivent être annoncés dans les six jours suivant le vote.
A.Gasser--BTB