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La police de New York a délogé les manifestants pro-palestiniens de l'université Columbia
La police de New York a délogé mardi soir les manifestants pro-palestiniens barricadés depuis la nuit précédente dans un bâtiment de l'université Columbia, intervenant manu militari dans l'épicentre de la mobilisation pro-palestinienne sur les campus américains.
Un porte-parole de la police new-yorkaise a annoncé au New York Times vers 03H00 GMT mercredi, la fin de l'opération: "Il n'y a plus personne dans le bâtiment" et le campement est vide.
Environ deux heures plus tard, un journaliste de l'AFP a pu constater que le campement avait été nettoyé, toutes les tentes ayant été démontées par le personnel de l'université et les objets restants ayant été jetés dans d'immenses sacs poubelles noirs.
De leur côté les médias américains ont affirmé que l'ensemble des manifestants avaient été évacués du campus.
C'est en tenue antiémeute, aidés d'un véhicule d'intervention avec échelle, que des dizaines, voire des centaines de policiers, étaient entrés mardi soir (vers 01H30 GMT mercredi) sur le campus de Columbia, alors que la colère étudiante américaine se propage depuis deux semaines dans les universités de tout le pays, rappelant les manifestations contre la guerre du Vietnam à la fin des années 1960.
Des agents casqués, grimpant sur l'échelle, ont ensuite fait irruption via une fenêtre dans le bâtiment occupé.
Des dizaines de personnes, certains portant le keffieh, ont été interpellées et menottées avant d'être placées dans des bus de la police, a constaté l'AFP. A l'extérieur du campus, la foule criait "Palestine libre!".
"Les événements de la nuit dernière sur le campus ne nous ont pas donné le choix", a écrit la présidente de l'université, Minouche Shafik, dans une lettre rendue publique, demandant à la police de New York d'intervenir sur le périmètre de cet établissement privé de Manhattan.
- Jusqu'au 17 mai -
Depuis deux semaines, elle et de nombreux autres dirigeants d'universités à travers le pays font face à des manifestants, parfois quelques dizaines seulement, qui occupent leur campus pour s'opposer à la guerre menée par Israël à Gaza contre le Hamas.
Dans sa lettre à la police de New York, Mme Shafik demande aux forces de l'ordre de "maintenir une présence sur le campus au moins jusqu'au 17 mai, afin de maintenir l'ordre et de s'assurer qu'aucun campement ne soit établi." La cérémonie de remise des diplômes est prévue le 15 mai.
Dans la nuit de lundi à mardi, quelques dizaines de protestataires s'étaient barricadés dans un bâtiment, Hamilton Hall, renommé "Hind's Hall" par le groupe pro-palestinien "Columbia University Apartheid Divest", en hommage à une fillette de six ans tuée à Gaza.
Sur son compte Instagram, ce groupe a dénoncé une "invasion" du campus.
La présidence de Columbia avait commencé lundi à "suspendre" administrativement des étudiants qui refusaient de quitter le "village" de tentes.
- "Chaos" -
A six mois de la présidentielle dans un pays polarisé, ce mouvement estudiantin a fait vivement réagir le monde politique.
Joe Biden "doit faire quelque chose" contre ces "agitateurs payés", a déclaré mardi soir sur Fox News le candidat républicain Donald Trump. "Il nous faut mettre fin à l'antisémitisme qui gangrène notre pays aujourd'hui", a-t-il ajouté.
"Alors que l'université Columbia est plongée dans le chaos, Joe Biden est absent parce qu'il a peur de s'attaquer au sujet", a écrit sur X le chef républicain de la Chambre des représentants Mike Johnson dans la soirée. Il réclame depuis longtemps le départ de sa présidente, Minouche Shafik.
"Occuper par la force un bâtiment universitaire est la mauvaise approche" et ne représente "pas un exemple de manifestation pacifique", avait tonné avant l'intervention de la police John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale du président démocrate Joe Biden.
Columbia refuse.
Mais un autre campus d'élite du nord-est, Brown University à Providence dans le Rhode Island, a annoncé un accord avec les étudiants: démantèlement du campement contre un vote de l'université en octobre sur d'éventuels "désinvestissements de +sociétés qui rendent possible et profitent du génocide à Gaza+".
- "Rétablir l'ordre" -
A travers les Etats-Unis, les images de forces de l'ordre en tenue anti-émeute intervenant brutalement sur des campus ont fait le tour du monde. Depuis le week-end dernier, des centaines d'étudiants, enseignants, militants d'une vingtaine d'universités ont été interpellés, certains arrêtés en placés en détention.
A l'Université de Caroline du Nord à Chapel Hill, un groupe d'étudiants a revendiqué avoir hissé un drapeau palestinien au centre du campus, avant que la police ne remette en place les couleurs des Etats-Unis, selon la presse.
Ces nouvelles manifestations pro-palestiniennes aux Etats-Unis ont ravivé le débat électrique depuis octobre entre liberté d'expression et accusations d'antisémitisme.
Le pays compte le plus grand nombre de juifs dans le monde après Israël, et des millions d'Américains arabo-musulmans.
La guerre dans la bande de Gaza a été déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre sur le sol israélien qui a entraîné le massacre de 1.170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP à partir de données officielles israéliennes.
En représailles, Israël a promis de détruire le mouvement islamiste palestinien et sa vaste opération militaire à Gaza a fait 34.535 morts, majoritairement des civils, selon le Hamas.
burx-nr/ube/eml/ref/thm
J.Fankhauser--BTB