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A Gaza, 500 jours "d'humiliation et de souffrance", déplorent des habitants
"Humiliation, effusion de sang et souffrance", résume Mohammed Abou Moursa lundi, 500 jours après le début de la guerre dans la bande de Gaza, au cours desquels sa famille a été déplacée plus d'une douzaine de fois dans le territoire palestinien.
"Il n'y a que des destructions autour de nous", dit cet habitant revenu récemment dans le nord de la bande de Gaza, après l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas le 19 janvier.
"J'espère simplement que le cessez-le-feu tiendra et que l'échange de prisonniers se poursuivra", ajoute-t-il en référence aux échanges d'otages israéliens à Gaza contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël, depuis le début de la trêve.
La guerre à Gaza a éclaté le 7 octobre 2023, après l'attaque sans précédent du Hamas en Israël, qui a entraîné la mort de 1.211 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles israéliennes et incluant les otages morts ou tués en captivité.
Au cours de l'attaque, 251 personnes ont été enlevées et 70 sont toujours retenues à Gaza, dont 35 sont mortes selon l'armée israélienne.
En représailles, Israël a lancé une offensive qui a fait au moins 48.271 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
La quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants de Gaza ont été déplacés au moins une fois depuis le début de la guerre qui a transformé le petit territoire en un champ de ruines et provoqué une grave crise humanitaire.
- "Assez de cette destruction" -
Pour Khadija Hammo, 56 ans, ces 500 derniers jours, c'est comme "500 ans", dit-elle à l'AFP: "Il n'y a pas de tente pour nous abriter, pas d'eau pour boire ou se baigner, aucun moyen de survie à Gaza".
"Partout où nous allons (...), il n'y a que de la souffrance", déplore-t-elle. Mais ces 500 jours ont "révélé au monde les massacres commis par Israël, l'occupation (du territoire) et l'oppression de notre peuple", ajoute-t-elle.
Même si les efforts se poursuivent pour prolonger un fragile cessez-le-feu, les craintes d'une reprise de la guerre persistent.
"Notre crainte est que la guerre reprenne pendant que le monde regarde les massacres se dérouler sans rien faire", dit Ayman al-Jamali, 39 ans, un habitant du quartier de Tal al-Hawa, dans l'ouest de la bande de Gaza.
Il accuse le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, d'être à la recherche de "toutes les opportunités pour détruire Gaza".
Plus tôt dans la journée, M. Netanyahu a déclaré qu'il se devait de "respecter" le plan proposé par le président américain, Donald Trump, pour Gaza après la guerre, qui prévoit la prise de contrôle du territoire par les Etats-Unis et le déplacement de ses habitants en Egypte et en Jordanie, deux pays qui s'y opposent.
Ce plan a été rejeté par le monde arabe et nombre de dirigeants occidentaux.
"Je n'ai jamais voyagé de ma vie et je n'ai pas l'intention de quitter le pays, à moins qu'ils nous tuent", lâche M. Jamali, qui vit désormais dans une tente qu'il a plantée au milieu des décombres de son ancienne maison.
"Assez de cette destruction et de cette humiliation (...), nous resterons dans des tentes pendant dix ans. Nous sommes fatigués", dit Mohammed Sikik, 47 ans: "J'espère seulement que nos enfants pourront vivre comme les enfants du reste du monde".
M.Ouellet--BTB