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Turquie: la contestation se durcit après l'arrestation du maire d'Istanbul
La contestation menace de s'étendre vendredi en Turquie avec de nouveaux appels à manifester en soutien à Ekrem Imamoglu, maire d'opposition d'Istanbul et rival du président Erdogan, au surlendemain de son arrestation pour "terrorisme" et "corruption".
Özgür Özel, le chef du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), premier parti d'opposition auquel appartient M. Imamoglu, a exhorté les Turcs à sortir dans les rues à 20H30 (17H30 GMT), après le repas de rupture du jeûne du ramadan, "dans les 81 provinces et 973 districts" du pays, malgré les mises en garde des autorités.
Au total, des manifestations se sont tenues depuis mercredi dans au moins 32 des 81 provinces turques, selon un comptage de l'AFP.
Le ministre de la Justice, Yilmaz Tunç, a qualifié d'"illégaux et inacceptables" les appels répétés de l'opposition à manifester.
- "Spectacles de l'opposition" -
À Istanbul, où les rassemblements ont été interdits jusqu'à dimanche, la situation s'est tendue jeudi soir et la police a fait usage de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc pour bloquer des manifestants qui voulaient se diriger vers l'emblématique place Taksim depuis l'hôtel de ville.
La police a également fait usage de canons à eaux et de balles en caoutchouc à Ankara, ont constaté des journalistes de l'AFP.
53 personnes ont été interpellées et 16 policiers ont été blessés lors de heurts avec les manifestants, selon les autorités.
Outre Istanbul, les autorités ont interdit tout rassemblement jusqu'à mardi soir à Ankara et Izmir (ouest), la troisième ville du pays, acquise à l'opposition.
Jusque-là silencieux, le président Recep Tayyip Erdogan a commenté jeudi soir cette contestation, inédite depuis les grandes manifestations de 2013 parties de la place Taksim, en accusant le CHP d'"hypocrisie".
Ekrem Imamoglu, vu comme le principal rival du chef de l’État, devait être investi dimanche candidat du CHP à la prochaine présidentielle.
Mais le diplôme universitaire de l'édile, réélu triomphalement l'an dernier après avoir ravi Istanbul en 2019 au parti AKP au pouvoir, avait été annulé mardi soir, quelques heures avant son arrestation, ajoutant un obstacle sur sa route, la Constitution turque exigeant que tout candidat à la présidence justifie d'un diplôme d'enseignement supérieur.
- "Ni voleur, ni terroriste" -
Les charges pesant contre lui, en particulier celle de "soutien au terrorisme", font désormais redouter à ses partisans qu'il puisse être incarcéré à l'issue de sa garde à vue dimanche et remplacé par un administrateur nommé par l’État à la tête de la municipalité d'Istanbul.
"Le maire n'est ni corrompu, ni voleur, ni terroriste", a lancé jeudi soir le chef du CHP à la foule réunie devant l'hôtel de ville d'Istanbul, promettant de "ne pas abandonner la lutte jusqu'à ce qu'Imamoglu et les autres maires emprisonnés soient libérés".
Au total, 88 personnes, arrêtées pour la plupart en même temps que le maire, étaient toujours en garde à vue vendredi.
Cette contestation intervient un an après la débâcle subie par le Parti de la justice et du développement (AKP) du président Erdogan lors d'élections municipales, dans un contexte de crise économique.
Les restrictions d'accès à plusieurs réseaux sociaux et messageries, dont X et WhatsApp, en œuvre depuis mercredi matin à Istanbul, ont été levées dans la nuit de jeudi à vendredi, selon une association turque de surveillance de l'internet et des correspondants de l'AFP.
Un total de 54 internautes ont été arrêtés depuis mercredi pour des messages sur les réseaux sociaux qualifiés de provocateurs par les autorités, a indiqué vendredi matin le ministre turc de l'Intérieur.
O.Bulka--BTB