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La discrétion, gage de survie des postes de commandement dans la guerre de haute intensité
Se déplacer fréquemment, se camoufler et émettre le moins d'ondes possibles: cibles privilégiées de l'ennemi dans la guerre en Ukraine, les postes de commandement adaptent leurs modes de fonctionnement pour coordonner l'action militaire tout en évitant la destruction.
En Roumanie, au pied des crêtes enneigées des Carpates, quatre grandes tentes recouvertes de filets de camouflage ont été dressés dans la nuit au bord d'une rivière à Bucium.
C'est le PC de la brigade multinationale dirigée par la 7e brigade blindée française (7e BB), déployée à l'occasion du vaste exercice Dacian Fall de l'Otan.
"Hier nous étions dans une friche industrielle, on bouge assez souvent pour ne pas être repéré", confie le colonel Laurent Luisetti, chef d'état-major de la brigade.
La discrétion est gage de survie pour ce centre névralgique chargé de planifier et d'articuler l'action des 3.100 soldats déployés sur un front -fictif- de plusieurs dizaines de kilomètres. Coordination des feux, approvisionnements, évacuation des blessés... tout remonte à ce PC de brigade ou en émane.
Composé de 60 personnes, il est implanté entre 80 et 100 kilomètres de la ligne de front, "loin des coups de l'ennemi", explique à l'AFP le général Maxime Do Tran, patron de la 7e BB. A proximité, des soldats terminent d'installer une tente dans le ronronnement d'un générateur.
Un petit drone quadricoptère survole le PC pour surveiller son "rayonnement" électromagnétique et les émanations de chaleur de l'ensemble afin qu'il ne soit pas localisé par l'ennemi.
Les antennes, sources d'ondes, sont installées à distance et un "PC-leurre", reproduisant la signature thermique, électromagnétique et visuelle d'un poste de commandement peut également être déployé ailleurs pour tromper l'ennemi, selon le colonel Luisetti.
A l'intérieur, au milieu de cartes papier et de dizaines d'ordinateurs reliés entre eux par liaison laser, les briefings s'enchaînent.
- IA et estafettes à moto -
Un serveur informatique entré en service il y a deux mois, le "data hub de l'avant" (DHA), permet d'insuffler de l'intelligence artificielle à l'aide des données amassées pour aider à la prise de décision.
Une sorte de ChatGPT militaire à qui l'on peut demander la meilleure route logistique à emprunter ou encore les moyens connus de guerre électronique de l'ennemi.
Deux autres postes de commandement avancés, "très camouflés" avec une dizaine de personnes chacun à bord de quelques véhicules blindés, sont eux déployés à une vingtaine de kilomètres du front pour coordonner l'action des unités.
"On a les mains dans le cambouis", sourit le commandant de l'un d'eux, sanglé dans son gilet pare-balles et casque lourd sur la tête. Son petit PC, qui se déplace deux fois par jours est tapis dans les bois à quelques encablures d'un gîte rural d'où crache de la musique.
Dispersion, dissimulation, discrétion... "on bénéficie beaucoup du retour d'expérience de la guerre en Ukraine", convient le général Do Tran. "En Afghanistan, au Mali, on avait un certain confort opérationnel, on s'est beaucoup allégé: avant un PC de brigade, c'était 150 personnes".
Alors que Russes et Ukrainiens traquent les ondes pour détecter les PC ennemis, les brouiller et les détruire ensuite avec leur artillerie longue portée, l'enjeu est là aussi de se fondre dans la masse: les communications évitent de passer par des canaux militaires, "on se branche sur tous les réseaux alentours", du réseau 4G roumain aux satellites des constellations civiles Starlink ou OneWeb, explique-t-il.
En cas de brouillage et d'incapacité à communiquer avec les unités, le général dispose d'estafettes à moto pour transmettre les ordres et s'appuie sur le "commandement par l'intention".
Un ordre venant de la brigade est "en général donné pour 24 heures. Je donne une intention, comme par exemple +défendez la rivière+ et le colonel du bataillon l'exécute comme il l'entend", détaille-t-il. "On voit avec l'Ukraine que le combat est beaucoup plus décentralisé qu'avant".
Dans les premiers jours d'un combat, le PC de brigade cherchera avant tout "à se dissimuler", le temps que l'artillerie alliée cible l'artillerie, les centres de commandement et logistiques de l'adversaire.
"Aujourd'hui dans le combat de haute intensité, c'est celui qui va user le plus l'ennemi dans la profondeur qui va l'emporter", fait valoir le patron de la 7e BB. "C'est pour cela qu'on ne peut pas se satisfaire des 38 ou des 70 kilomètres de portée offertes par les canons Caesar et lance-roquettes unitaires (LRU)" dont dispose l'armée française.
H.Seidel--BTB