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Teilergebnisse: Odinga bei Präsidentenwahl in Kenia leicht vorne
Vier Tage nach der Präsidentenwahl in Kenia sind am Samstag weitere Teilergebnisse bekannt geworden. Der einstige Oppositionsführer Raila Odinga lag nach Auszählung von rund 30 Prozent der Wahllokale knapp vor seinem Rivalen William Ruto, wie die Unabhängige Wahlkommission in Nairobi mitteilte. Demnach kam Odinga auf 52,5 Prozent der Stimmen, Ruto auf 46,7 Prozent.
Tage nach der Wahl eines Nachfolgers von Staatspräsident Uhuru Kenyatta, der nach zwei Amtszeiten nicht noch einmal antreten durfte, wartet das Land immer noch auf das Ergebnis des Urnengangs. Schon vor der Wahl war klar, dass es auf ein Duell zwischen Odinga und dem bisherigen Vize-Präsidenten Ruto hinauslaufen würde.
Lange galt der 55-jährige Ruto als sicherer Nachfolger von Kenyatta, bis der Staatschef überraschend dem 77-jährigen Odinga seine Unterstützung zusicherte. Dies besiegelte die Annäherung der beiden politischen "Dynastien", die sich in der Vergangenheit des ostafrikanischen Landes immer wieder bei Wahlen bekämpft hatten. Der ehemalige politische Häftling Odinga bewirbt sich zum fünften Mal um das Präsidentenamt.
Die Wahlkommission hatte am Freitag eingeräumt, dass die Auszählung nicht so schnell läuft wie erhofft. Mehrere Medien hatten zudem ihre Live-Übertragung des Kopf-an-Kopf-Rennens bei den Auszählungen unterbrochen, was zu Unruhe in der Bevölkerung führte.
Auch wenn Kenia als Stabilitätsanker in Ostafrika gilt, so ist die Wirtschaft des Landes doch angeschlagen. Seit 2002 ist zudem jede Wahl umstritten gewesen. Besonders 2007/2008 war es nach der umstrittenen Wahl zu Gewalt gekommen, bei der mehr als 1100 Menschen getötet und Hunderttausende vertrieben wurden.
Während des jetzigen Wahlkampfes hatten Odinga und Ruto versprochen, das Ergebnis freier und transparenter Wahlen zu respektieren und eventuelle Zweifel vor Gericht zu bringen und nicht gewaltsam auf der Straße austragen zu lassen.
Nach Einschätzung auch ausländischer Wahlbeobachter verlief der Wahltag diesmal weitgehend ohne große Zwischenfälle. Allerdings war die Beteiligung der 22,1 Millionen Wähler an dem Urnengang am Dienstag deutlich auf etwa 65 Prozent zurückgegangen. Sollte keiner der Kandidaten im ersten Wahlgang mehr als 50 Prozent der Stimmen erhalten, müssten sie in die erste Präsidentschafts-Stichwahl in Kenias Geschichte.
J.Fankhauser--BTB