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Le GP de France menacé par la mondialisation de la F1
Verra-t-on des F1 en France en 2023 ? L'étau se resserre autour du Grand Prix au Castellet, avant sa 62e édition dimanche, le contrat avec la Formule 1 n'ayant pas encore été renouvelé sur fond de mondialisation de la discipline.
Sur la sellette, les Grands Prix de France, de Belgique et même de Monaco n'ont pas encore assuré leur futur. La F1, qui s'exporte désormais en Arabie saoudite, à Miami, l'an prochain à Las Vegas et potentiellement en Afrique du Sud, pourrait se détourner d'une ou plusieurs étapes historiques en Europe.
La F1 nouvelle génération, promue par le groupe américain Liberty Media, détenteur des droits commerciaux depuis 2017 et redevenue "hype" via la série Netflix à succès "Drive to Survive", veut se mondialiser avec à la clé des contrats plus garnis.
Le directeur du Grand Prix de France, Éric Boullier, expliquait à l'AFP cette semaine que l'événement n'était "pas mort", et évoquait la solution d'une rotation entre différents circuits, pour ne pas disparaître totalement.
- Changer de circuit ? -
"On doit s'inscrire dans la possibilité future qu'il y ait peut-être 30 Grands Prix pour 25 dates", relevait-il.
Revenu au calendrier en 2018, dix ans après la dernière édition à Magny-Cours, près de Nevers au centre du pays, le GP de France est le sixième Grand Prix le plus disputé de l'histoire de la F1 depuis 1950.
La France, à la tradition de sport auto très forte avec encore deux pilotes sur 20, une écurie (Alpine) sur dix et un motoriste (Renault) sur quatre en F1, pourrait donc retourner au placard, comme l'Allemagne qui n'a plus de Grand Prix.
Pourtant, la manche française fait tout pour rester au calendrier. Après les gros embouteillages de 2018, un vaste plan de mobilité a été organisé pour fluidifier l'accès, des animations et concerts rythmeront le week-end pour 200.000 spectateurs attendus de vendredi à dimanche -- un record --.
"La France a toujours beaucoup donné au sport automobile, et ce serait un peu injuste (qu'elle disparaisse du calendrier)", explique à l'AFP Laurent Rossi, PDG d'Alpine. "Le GP de France est impeccable, le cahier des charges est totalement rempli".
Alors quel est le problème ? Interrogés sur leur préférence entre rouler au Castellet ou en Belgique, les pilotes penchent clairement pour les Ardennes belges.
Résumant le sentiment général, Sebastian Vettel voit en Spa un "circuit incroyable et ce serait très dommage de le perdre".
Pour le cérébral Allemand, le Castellet n'est "pas aussi excitant" et "peu de pilotes sont de grands fans". Toutefois, reconnaît le quadruple champion du monde (2010-2013), l'ambiance y est "incroyable, en 2019 c'était fou, les spectateurs et l'hymne français, ça a été des moments parmi les plus marquants".
La question embarrasse quelque peu les Français, comme Pierre Gasly qui garderait la France, tout en expliquant que Spa était son "circuit préféré", ou le Monégasque Charles Leclerc qui "préfère Spa comme circuit", mais qui a un lien privilégié avec le sud-est de la France où il a commencé en karting.
"Et si on changeait de circuit ?", propose Vettel: Magny-Cours, qui a accueilli 18 fois la F1 -- autant que le Castellet après dimanche -- est "meilleur qu'ici" selon lui. "Le Mans a une longue histoire, ce serait un lieu unique, avec un long tour qui pourrait être excitant. Dijon aussi, c'est plus court mais c'est assez sympa".
- "Brutal" -
La situation du Castellet sur le plateau de Signes, éloigné d'un centre-ville, tout comme celle de Spa dans les collines ardennaises, pourrait aussi être un frein pour la F1, qui adore les circuits urbains (Monaco, Singapour, Bakou, Las Vegas) ou en tout cas proches d'un centre-ville et des facilités logistiques et hôtelières.
Surtout, la France et la Belgique semblent moins bien armées sur le plan financier face aux "nouveaux" venus américains ou du Moyen-Orient (Arabie saoudite, Bahreïn, Abou Dhabi, Qatar en 2023).
"C'est bien d'avoir un plateau mondial, le sport se démocratise, dans un bassin comme l'Amérique du Nord c'est normal d'avoir plus de GPs, par contre en avoir cinq ou six au Moyen-Orient je ne suis pas sûr", nuance Laurent Rossi.
Si le Moyen-Orient offre "potentiellement plus de moyens, il faut voir aussi la capacité à monétiser les Grands Prix historiques comme Spa, où toute la légende est au moins aussi intéressante", continue-t-il.
Et le patron d'Alpine de conclure: "il faut aussi garder les racines du sport, ancrées en Europe, en France. Ca serait brutal et potentiellement risqué de se couper de ça".
J.Fankhauser--BTB