-
Taux d'intérêt américains: la Fed lâche du lest contre l'avis de plusieurs responsables
-
Bolivie: l'ex-président Luis Arce arrêté dans une affaire de corruption présumée
-
Trump annonce que les Etats-Unis ont saisi un pétrolier au large du Venezuela
-
Ligue des champions féminine: Lyon vainqueur de Manchester United, proche de la qualification
-
Ligue des champions: Le Paris SG tenu en échec, le Real en crise
-
Ligue des champions: Manchester City renverse le Real Madrid, Xabi Alonso en grand danger
-
Ligue des champions: la Juve se sort difficilement du piège Pafos (2-0)
-
Ligue des champions: Arsenal poursuit son sans-faute à Bruges
-
Ligue des champions: le PSG accroché à Bilbao mais tout près de la qualification
-
Mondial de hand: les Bleues prennent une revanche étincelante pour aller en demies
-
Wall Street termine en hausse, satisfaite par la Fed
-
RDC: la ville stratégique d'Uvira largement contrôlée par le M23, une "gifle" infligée à Washington
-
Le Premier ministre espagnol appelle à "élever la voix" pour ne pas "oublier" les Palestiniens
-
Google promet une recherche avec IA plus profitable pour les médias
-
Machado attendue à Oslo jeudi, au lendemain de la remise de son Nobel de la paix
-
Dermatose: les syndicats proposent un protocole expérimental, nouveau cas dans les Hautes-Pyrénées
-
Ligue 1: Nantes a fini par perdre patience et limoge Castro
-
Des dizaines de milliers de manifestants réclament à nouveau le départ du gouvernement bulgare
-
La Fed réduit ses taux d'intérêt malgré l'opposition de plusieurs responsables
-
Emoi au Parisien après l'annulation d'une interview avec le procureur national financier
-
Macron confirme une loi pour interdire les réseaux sociaux "avant 15-16 ans"
-
RDC: les combattants du M23 dans la ville stratégique d'Uvira, une "gifle" pour Washington
-
Un nouveau TGV le 1er juillet sur Paris-Lyon-Marseille
-
Budget de l'Etat: la défense plébiscitée mais les débats pourraient se prolonger
-
Beyoncé à l'honneur du prochain gala du Met de New York
-
Neutralité et financement: la patronne de France Télé se défend face aux députés
-
Mort de Philippe Soulas, ancien dessinateur de Hara-Kiri et Libé
-
"Oh non pas encore": à la frontière Thaïlande-Cambodge, la lassitude des civils évacués
-
La Bourse de Paris temporise encore avant la Fed
-
Trump accuse de "trahison" les médias qui questionnent sa santé
-
Machado appelle à être prêt à se "battre pour la liberté" en recevant son Nobel de la paix par procuration
-
Tennis de table: Simon Gauzy, plaisir retrouvé et partagé
-
Sursis pour le "burger végétarien", menacé dans l'UE
-
Maroc: 22 morts dans l'effondrement de deux immeubles, dont l'un accueillait une fête
-
Les épidémies de grippe et bronchiolite ont gagné presque tout l'Hexagone
-
Budget de l'Etat: le gouvernement mise sur la défense mais les débats pourraient se prolonger
-
Instagram offre aux utilisateurs davantage de contrôle sur son algorithme de recommandation
-
La Cour des comptes épingle la retraite des pilotes et hôtesses de l'air
-
Neutralité: "débat légitime" et "exigence absolue" pour France Télé, selon sa présidente
-
Wall Street ouvre sans direction claire, suspendue à la Fed
-
Avancée du M23 en RDC: Incertitude à Uvira, le Burundi ferme sa frontière
-
Au Yémen, le camp gouvernemental anti-houthi affaibli par une poussée séparatiste
-
Le Nobel de la paix remis, par procuration, à l'opposante vénézuélienne Machado
-
Après la panne géante d'avril, l'UE veut renforcer les connexions électriques entre l'Espagne et la France
-
En Egypte, Liverpool sur la touche après la mise à l'écart de Salah
-
La chimie allemande sort affaiblie de 2025 et prévoit un nouveau recul en 2026
-
Dans l'Ariège, le "choc" de l'arrivée de la dermatose et la mobilisation
-
Maroc: 22 morts dans l'effondrement de deux immeubles à Fès
-
Meghan Markle a repris contact avec son père, hospitalisé aux Philippines
-
Près de 200 enfants conçus avec un donneur danois porteur d'un risque de cancer
Macron fait un geste envers les pieds-noirs en reconnaissant deux "massacres" en Algérie
Emmanuel Macron a adressé un geste fort mercredi aux rapatriés d'Algérie en qualifiant d'"impardonnable pour la République" la fusillade de la rue d'Isly à Alger en mars 1962, et en estimant que le "massacre du 5 juillet 1962" à Oran devait être "reconnu".
Devant un parterre de rapatriés réunis à l'Elysée, le chef de l'Etat est revenu sur la fusillade de la rue d'Isly, dans laquelle des dizaines de partisans de l'Algérie française furent tués par l'armée en mars 1962.
"Ce jour-là les soldats français déployés à contre emploi, mal commandés, ont tiré sur des Français (...) Ce jour-là ce fut un massacre", a déclaré M. Macron, ajoutant que "60 ans après" ce "drame passé sous silence", "la France reconnaît cette tragédie".
Evoquant la "surenchère atroce d'insécurité et de violence", "d'attentats et d'assassinats" qui scandèrent la fin de la guerre d'Algérie, M. Macron a également exhorté à reconnaître et "regarder en face" le "massacre du 5 juillet 1962" à Oran, qui toucha "des centaines d'Européens, essentiellement des Français".
"Ce massacre doit être regardé en face et reconnu", a-t-il tranché. "La vérité doit être de mise et l'histoire transmise", a insisté le chef de l'Etat.
Face aux rapatriés, M. Macron a aussi souligné la difficulté de "ces mois d'adieu et de déchirure" qui ont frappé des milliers de familles.
"Votre arrivée en métropole est un soulagement car vous vous savez ici en sécurité, mais elle n'est pas une consolation, car vous vous sentez vite incompris, méprisés pour vos valeurs, votre langue, votre accent, votre culture", a rappelé le chef de l'Etat, déplorant que "la plupart" se soient "heurtés à l'indifférence quand ce n'était pas aux préjugés".
"Il y a 60 ans les rapatriés d'Algérie ne furent pas écoutés. Il y a 60 ans ils ne furent pas reçus avec l'affection que chaque citoyen français en détresse mérite", a ajouté le chef de l'Etat.
Et désormais "le chemin qu'il nous revient de faire est celui de cette réconciliation", a plaidé M. Macron.
Cette "reconnaissance" s'inscrit dans une série d'actes mémoriels, depuis le début du quinquennat et à l'approche du 60e anniversaire de la fin de la guerre d'Algérie avec les Accords d'Evian puis l'indépendance de ce pays le 5 juillet 1962.
Le 20 septembre 2021, le chef de l'Etat avait demandé "pardon" aux harkis, supplétifs algériens de l'armée française, qui furent "abandonnés" par la France. Un projet de loi, actant ce "pardon" et tentant de "réparer" les préjudices subis, est en cours d'examen au Parlement et devrait être adopté d'ici la fin du mois de février.
K.Brown--BTB