
-
Conseil constitutionnel: verdict imminent pour Ferrand, qui convainc le RN de s'abstenir
-
Une prime par moustique: à Manille, une initiative locale pour lutter contre l'épidémie de dengue
-
"Golfe d'Amérique": Trump maintient ses entraves contre l'agence de presse AP
-
Au procès Nemmouche, les ex-otages de l'Etat islamique commencent à raconter 10 mois d'enfer
-
Le pape, hospitalisé pour une pneumonie, respire sans assistance
-
A travers l'Asie, l'essor de liaisons ferroviaires soutenues par la Chine
-
Le chef de l'AIEA en visite à Fukushima alors que le Japon renoue avec le nucléaire
-
Bétharram : la Ciivise demande un audit des systèmes d'alerte dans les lieux accueillant des enfants
-
Conseil constitutionnel: Ferrand défend son indépendance et convainc le RN de s'abstenir
-
Google verse 326 millions d'euros au fisc italien pour clôturer un contentieux (parquet)
-
Le maire d'Arcachon entendu dans l'enquête sur la pollution du Bassin
-
La Bourse de Paris prudente, entre Ukraine et droits de douane
-
Prix en hausse, croissance stagnante: double défi pour le Royaume-Uni
-
Enfin lâcher son téléphone : à Londres, le succès de soirées "offline"
-
Les Bourses européennes sans entrain, entre Ukraine et droits de douanes
-
Un mini-fort Boyard à l'épreuve des vagues en Belgique
-
Nuit paisible pour le pape, hospitalisé pour pneumonie
-
Ligue des champions: le PSG à un tout petit pas des huitièmes
-
Royaume-Uni: l'inflation repart à la hausse en janvier, à 3%
-
Ukraine: Trump tance Zelensky avant une rencontre avec Poutine
-
La pauvreté en Allemagne, angle mort de la campagne électorale
-
Australie: les autorités euthanasient des dizaines de dauphins échoués en Tasmanie
-
Gabriel Zucman, le Français qui veut faire payer les milliardaires
-
Agriculture: élever plus pour importer moins? Une "fausse route", selon le Réseau action climat
-
Un an après les manifestations, l'UE dévoile sa "vision" pour le monde agricole
-
ATP: à Rio, Müller s'offre l'espoir brésilien Fonseca
-
Le Vietnam va construire une nouvelle liaison ferroviaire avec la Chine pour huit milliards de dollars
-
Conseil constitutionnel: Ferrand sur le gril, la droite fait monter la température
-
Bayrou s'apprête à surmonter une sixième motion de censure de la gauche
-
Le rappeur américain A$AP Rocky relaxé dans son procès pour agression avec arme
-
75 ans de la F1: Hamilton célébré à Londres, Verstappen hué
-
Australie: plus de 150 dauphins s'échouent sur une plage de Tasmanie
-
Brésil: Bolsonaro inculpé pour un projet présumé de coup d'Etat
-
Accord au Parlement sur la loi d'orientation agricole, une adoption en vue avant le Salon
-
Ukraine: Trump exprime sa confiance sur un accord avec Moscou et tance Zelensky
-
Australie: un banc de 157 dauphins s'échoue sur une plage de Tasmanie
-
Surf: doublé français sur le spot de grosses vagues de Nazaré
-
Ligue des champions: pas de miracle pour Monaco, soirée noire pour l'Italie
-
Ligue des champions: Monaco tombe avec les honneurs après son nul à Lisbonne contre Benfica
-
C1: un Bayern inquiétant arrache sa qualification au bout du suspense face au Celtic
-
Audience décisive mercredi dans l'affaire de corruption visant le maire de New York
-
Argentine : non-lieu confirmé pour les rugbymen français mais nouveau recours annoncé
-
Wall Street termine en légère hausse, nouveau record du S&P 500
-
Accord Israël-Hamas sur la libération de six otages et le retour de quatre corps
-
Protéines d'insectes: la start-up Ynsect n'a pas trouvé de repreneur ou nouvel investisseur
-
La chute de Stéphane Plaza, l'agent immobilier vedette de M6
-
Le risque qu'un astéroïde frappe la Terre au plus haut niveau jamais enregistré, à 3,1%
-
Pérou: enquête après la fuite du dossier médical de Shakira
-
Ligue des champions: Feyernoord fait chuter l'AC Milan à domicile
-
Foot: Olivier Giroud cambriolé, 500.000 euros de bijoux dérobés

Régulation de l'IA: malgré les craintes, Londres temporise pour attirer les entreprises
Malgré les préoccupations éthiques et sécuritaires autour de l'intelligence artificielle, le Premier ministre britannique Keir Starmer entend attirer les entreprises du secteur en leur laissant tester sur son sol leurs innovations avant toute régulation, à l'inverse de l'Union européenne.
"Je sais qu'il existe différentes approches dans le monde, mais nous sommes désormais maîtres de notre régime réglementaire", a souligné le dirigeant britannique en référence au Brexit, lors de la présentation lundi de son plan pour le secteur.
"Nous allons suivre notre propre voie: tester et comprendre l'IA avant de la réglementer, afin de nous assurer que lorsque nous le ferons, ce sera de manière proportionnée et sur la base de données scientifiques", a-t-il poursuivi.
Faire du Royaume-Uni un laboratoire de l'IA constitue un pari pour le Premier ministre: si la technologie prend une place croissante dans la vie quotidienne et l'économie, ses dérives potentielles en matière de sécurité, de désinformation ou de protection des données inquiètent de plus en plus.
Mais face à une économie en berne - croissance stagnante, coût de la dette au plus haut -, les perspectives de développement économique liées à l'IA sont trop décisives pour que Londres laisse "les opportunités lui échapper".
- "Course mondiale" -
"Oui, il y aura des problèmes au début", reconnaît le Premier ministre. "Une nouvelle technologie peut provoquer une réaction, une sorte de peur, une inhibition, une prudence."
Mais "ne nous devons pas perdre de vue le vaste potentiel qui existe ici", ajoute-t-il.
Les annonces d'investissements du secteur pour créer les centres de recherche, les infrastructures et les centres de données indispensables à la technologie se multiplient partout dans le monde depuis des mois et se comptent en dizaines de milliards de dollars.
"La course mondiale au leadership en matière d'IA est rapide et ne cesse de s'accélérer", insiste Keir Starmer.
Le Royaume-Uni espère avec son positionnement se distinguer de l'UE, à la pointe en matière de régulation des géants de la tech et qui a déjà fait passer une législation pour encadrer l'IA.
Les plans de Bruxelles pour le futur lui attirent déjà les critiques du secteur, y compris les entreprises du continent.
Se singulariser des Etats-Unis avec la promesse d'une régulation flexible "a posteriori" paraît en revanche plus compliqué: un boulevard semble se présenter aux géants de la tech avec le retour à la Maison Blanche de Donald Trump, qui n'a jamais caché son intention de déréguler au maximum pour soutenir son économie.
- 14 milliards d'investissement -
Le plan britannique pour le secteur est constitué d'une cinquantaine de propositions, pas toujours très concrètes, comme la multiplication par 20 de la capacité de calcul du pays d'ici 2030, avec notamment un nouveau "superordinateur", ou la création de "zones de croissance de l'IA".
Des permis de construire y seront délivrés en accéléré afin de bâtir infrastructures et centres de stockage de données.
Trois entreprises technologiques - Vantage Data Centres, Kyndryl et Nscale - se sont déjà engagées à investir 14 milliards de livres (17 milliards d'euros) au Royaume-Uni, selon le gouvernement. Leurs projets devraient permettre de créer plus de 13.000 emplois.
Le gouvernement avait laissé entrevoir mi-décembre un premier exemple de son positionnement sur le secteur, en proposant d'autoriser par défaut les IA à utiliser des contenus créatifs pour "s'entraîner", comme par exemple la musique, à moins que les artistes ne s'y opposent expressément.
Les travaillistes estiment que leurs prédécesseurs conservateurs ont trop mis en avant les dangers de l'IA, auxquels le Premier ministre Rishi Sunak avait consacré un sommet en 2023, au détriment des bénéfices de cette technologie.
Keir Starmer, arrivé au pouvoir en juillet, a érigé la relance de l'économie comme la priorité de son mandat. Mais il peine à tenir ses promesses avec une économie anémiée qui pourrait forcer le gouvernement à de nouvelles hausses d'impôts ou des coupes budgétaires.
R.Adler--BTB