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YouTube entre dans une nouvelle ère d'IA, avec un arsenal de nouveaux outils
YouTube a franchi un cap mardi dans l'intégration de l'intelligence artificielle (IA), avec des outils de génération ou d'édition de vidéos susceptibles de faire sensiblement évoluer la plateforme.
Pour le patron de la première destination vidéo mondiale, Neal Mohan, ces "nouveaux produits bâtis sur l'IA vont façonner nos 20 prochaines années".
La filiale de Google s'appuie sur le nouveau modèle d'IA générative Veo 3, lancé en mai et considéré comme l'un des plus performants du secteur pour la vidéo.
Veo 3 Fast, déclinaison du modèle mis au point spécifiquement pour YouTube Shorts, l'espace dédié aux courtes vidéos de trois minutes ou moins, va être disponible gratuitement aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande.
Outre la génération de vidéos par IA, YouTube Shorts propose aussi d'animer une photo sur la base de mouvements réalisés dans une autre vidéo.
Il est ainsi possible de créer, par exemple, un petit film de soi-même en train de faire un enchaînement de breakdance en utilisant une de vos photos et une vidéo d'un danseur hip-hop.
Autre fonctionnalité nouvelle, l'intégration d'un objet ou d'un personnage d'IA dans une vidéo tournée avec les moyens traditionnels.
Dans l'exemple présenté mardi par YouTube lors d'un événement organisé à New York, une jeune femme allongée sur le canapé de son appartement se retrouve face à face avec une créature étrange de plusieurs mètres de haut.
- "Des outils, pas plus" -
Le géant de la vidéo en ligne entend mettre l'IA au service de tous les aspects de la création de contenu sur sa plateforme.
Cette montée en puissance inquiète certains observateurs, qui s'attendent à ce qu'elle fasse exploser les "deepfakes" (image ou vidéo fabriquée grâce à l'IA mais qui se fait passer pour réelle) et la désinformation.
"Nous imposons aux créateurs de signaler les contenus IA réalistes pour que les utilisateurs soient informés", a indiqué YouTube à l'AFP.
Pour autant, si une partie des auteurs de vidéos IA téléchargées sur le site le spécifient, ce n'est le plus souvent que dans les métadonnées. Et de nombreuses autres productions passent au travers des mailles du filet et ne portent aucune mention.
Steve McLendon, responsable des podcasts, a expliqué que YouTube prévoyait d'ajouter à ces formats "une indication selon laquelle c'est généré par IA", quand c'est le cas. "Nous serons transparents avec les utilisateurs, parce que nous pensons que c'est la bonne façon de faire."
Traditionnellement limités au seul contenu audio, les podcasts sont devenus très populaires en version filmée.
Plus de 100 millions d'heures de podcasts sont écoutées chaque jour sur YouTube, a révélé M. McLendon, et un milliard de personnes visionnent au moins un podcast chaque mois sur la plateforme.
Le groupe a annoncé mardi que les producteurs de podcasts pourront désormais générer une vidéo IA sur la base de la bande audio de leur programme, afin d'illustrer leur émission sur YouTube.
Concernant les vidéos traditionnelles de la plateforme, Google a présenté une nouvelle option de traduction.
Depuis 2024, YouTube a élargi son offre de doublage, grâce à l'IA, pour rendre accessibles des vidéos dans de nombreuses langues sans passer par un traducteur humain.
Mardi, la plateforme a dévoilé un service IA qui synchronise le mouvement des lèvres du YouTubeur sur le son de la version traduite.
L'intelligence artificielle donne, dans l'exemple de YouTube, l'impression qu'un créateur italien parle anglais dans sa vidéo.
"Ce sont des outils, pas plus", a insisté Neal Mohan, en réponse à une question sur l'impact de l'IA sur l'écosystème de la plateforme. Ils "sont conçus pour favoriser la créativité humaine".
Y aura-t-il un jour une superstar IA sur YouTube?
"D'ici un ou deux ans, peut-être", a estimé Amjad Hanif, vice-président et responsable des produits à destination des créateurs. "Je pense que ça va arriver vite."
Quant au risque de saturation de l'audience que présente la démocratisation des instruments d'IA générative, "il ne nous inquiète pas", a réagi le responsable.
"C'est un problème que nous avons toujours eu", a-t-il poursuivi. A l'origine de YouTube, "il suffisait d'avoir une caméra et de télécharger. Donc il y a 20 ans, nous avions déjà beaucoup de contenu."
J.Fankhauser--BTB