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Oppositionschef in Bangladesch nach Massenprotesten des Mordes angeklagt
Nach Massenprotesten gegen die Regierung in Bangladesch ist der führende Oppositionspolitiker des südasiatischen Landes festgenommen und des Mordes angeklagt worden. Mirza Fakhrul Islam Alamgir werde ebenso wie mehr als 150 weitere Parteimitglieder für die Tötung eines Polizisten bei den Protesten verantwortlich gemacht, erklärte ein Polizeisprecher am Sonntag in Dhaka. Am Samstag hatten in der Hauptstadt mehr als 100.000 Oppositionsanhänger den Rücktritt von Regierungschefin Sheikh Hasina gefordert.
Der 75-jährige Alamgir steht an der Spitze der Bangladesh National Party (BNP), seit die frühere Parteivorsitzende und ehemalige Regierungschefin Khaleda Zia wegen Korruption verurteilt und unter Hausarrest gestellt worden war. Seine Partei hatte zusammen mit der islamistischen Partei Jamaat-e-Islami zu den Protesten am Samstag aufgerufen, bei denen ein Polizist und ein Demonstrant getötet wurden. Zudem wurden dutzende Sanitätsfahrzeuge der Polizei in Brand gesetzt. Die Demonstranten forderten unter anderem faire und freie Wahlen.
Mit der Anklage wegen Mordes droht Alamgir und seinen Mitstreitern potenziell die Todesstrafe. Auf jeden Fall wird das Vorgehen der Polizei gegen die Opposition aber die anstehenden Parlamentswahlen im Land beeinflussen.
Die nächste Parlamentswahl soll vor Ende Januar stattfinden. Die Opposition fordert seit Monaten den Rücktritt von Sheikh Hasina, die seit 2009 mit ihrer Partei Awami League an der Macht ist, sowie die Abhaltung einer Parlamentswahl, die nicht manipuliert wird.
Angesichts der Gewalt riefen die USA am Samstag alle Beteiligten zur Zurückhaltung auf. Die Europäische Union erklärte am Sonntag, es sei entscheidend, dass nun "ein friedlicher Weg hin zu friedlichen Wahlen" gefunden werde.
Unter der Regierung von Sheikh Hasina überholte Bangladeschs Wirtschaft das Nachbarland Indien und verzeichnet nun ein höheres Bruttoinlandsprodukt (BIP) pro Kopf. Allerdings ist die Inflation zuletzt stark gestiegen.
Der Regierung werden Korruption und Menschenrechtsverletzungen vorgeworfen. Sicherheitskräfte sollen zehntausende Oppositionelle festgenommen und hunderte in außergerichtlichen Verfahren exekutiert haben. Zudem sollen hunderte Anführer und Unterstützer der Opposition verschwunden sein.
W.Lapointe--BTB