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Le chef de l'AIEA en visite à Fukushima alors que le Japon renoue avec le nucléaire
Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi s'est rendu mercredi sur le site de la centrale nucléaire japonaise accidentée de Fukushima, au lendemain de l'approbation par Tokyo d'un plan énergétique prévoyant un retour à l'énergie nucléaire notamment.
L'AIEA supervise les efforts déployés par le Japon pour démanteler la centrale de Fukushima Daiichi (nord-est), accidentée lors du tremblement de terre et du tsunami en mars 2011. La pire catastrophe nucléaire depuis Tchernobyl avait provoqué la mort de 18.000 personnes.
M. Grossi est arrivé au Japon mardi, le jour où Tokyo a adopté un plan visant à accroître la dépendance à l'égard de l'énergie nucléaire dans l'optique de répondre à la demande croissante en énergie des usines d'intelligence artificielle (IA).
"Au moment où le Japon s'engage dans un retour graduel de l'énergie nucléaire dans son mix énergétique, il est important que cela soit fait avec une sécurité totale et avec la confiance de la société", a-t-il déclaré après une réunion avec le ministre japonais des Affaires étrangères Takeshi Iwaya.
Selon le dernier plan stratégique du Japon pour l'énergie, le secteur nucléaire devrait représenter environ 20% de la fourniture énergétique du Japon d'ici à 2040, contre 5,6% en 2022.
- Sols contaminés -
Le retour au nucléaire intervient au moment où le pays procède au démantèlement de Fukushima Daiichi, un processus qui devrait prendre des décennies et dont l'étape la plus complexe reste à venir: le retrait des réacteurs accidentés d'environ 880 tonnes de débris radioactifs.
M. Grossi - dont c'est la cinquième visite à Fukushima - a vu pour la première fois mercredi les vastes installations "provisoires" de stockage des sols contaminés (ISF) près de la centrale.
Près de 13 millions de mètres cubes de terre, l'équivalent d'environ 4.300 piscines olympiques, et 300.000 mètres cubes de déchets issus de l'incinération de matières organiques ont été retirés dans le cadre des activités de décontamination dans le département de Fukushima.
Mercredi, des camions et des véhicules de chantier faisaient des allers-retours entre plusieurs lieux où des centaines de grands sacs noirs remplis de terre étaient empilés, certains recouverts d'une fine pellicule de neige, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Les autorités japonaises prévoient de recycler environ 75% de la terre des sols contaminés - ceux à faible taux de radioactivité - en l'utilisant pour des structures de génie civil, comme des talus pour les routes et les voies ferrées.
Le sol qui ne peut être recyclé devrait être éliminé avant l'échéance de 2045 et Tokyo a l'intention de confirmer cette année le choix du site et le processus de destruction.
"En ce qui concerne le calendrier, qui a été fixé par la loi à 2045, nous pensons qu'il n'est pas irréaliste. C'est possible", a déclaré M. Grossi aux journalistes mercredi
- "Accroître la transparence" -
La méthode de décapage des terres "a été très efficace pour limiter les transferts (radioactifs) parce que les zones les plus connectées aux cours d'eau ont été décontaminées", a expliqué cette semaine à l'AFP Olivier Evrard, directeur-adjoint du Mitate Lab, un laboratoire de recherche international (CNRS-CEA-Université de Fukushima).
"Par contre, cela a eu un coût énorme et génère énormément de déchets. Et cela pose des problèmes de fertilité (des terres) après", a-t-il ajouté.
Une décision qui contraste avec celle de boucler la zone touchée lors de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986 et de la laisser proche de l'état sauvage, selon M. Evrard.
Au cours de la visite de M. Grossi, les experts de l'AIEA et ceux de plusieurs pays, dont la Chine et la Corée du Sud, ont également prélevé des échantillons d'eau de mer et de poissons.
Ceci "afin qu'ils puissent également vérifier par eux-mêmes que ce que nous faisons est totalement aligné et totalement sûr", a déclaré le dirigeant argentin de l'AIEA.
Après le gigantesque tsunami, provoqué par un séisme de magnitude 9,0, quelque 1,3 million de tonnes d'eau contaminée - de pluie, souterraine et de mer - ainsi que de l'eau nécessaire au refroidissement des réacteurs ont été conservées sur le site.
Cette eau, traitée à l'aide du système ALPS ("Système avancé de traitement des liquides") pour en diminuer la radioactivité, reste entreposée dans plus d'un millier de réservoirs qui occupent actuellement l'essentiel du terrain de la centrale.
Des pays tels que la Chine et la Russie ont critiqué leur rejet en mer, qui permet de faire de la place sur le site pour d'autres opérations de démantèlement, et interdisent les importations de produits de la mer japonais.
E.Schubert--BTB