
-
Coupe de France: le PSG fait le plein de confiance avant l'Inter
-
Transport des malades: les taxis rencontrent Bayrou, le projet retravaillé dès mardi
-
L'actrice Nadia Melliti, jeune inconnue sacrée à Cannes pour "La petite dernière"
-
MotoGP: Alex Marquez remporte le sprint à Silverstone, le poleman Quartararo 7e
-
Cannes : la Palme d'or et le cri de liberté du dissident iranien Jafar Panahi
-
Le palmarès du 78e Festival de Cannes
-
C1 féminine: Arsenal s'offre l'ogre barcelonais et la Ligue des champions
-
Gaza: neuf enfants d'un couple de médecins tués dans une frappe israélienne selon les secours
-
Jafar Panahi, le cinéaste interdit qui défie le pouvoir iranien
-
Le réalisateur iranien dissident Jafar Panahi reçoit la Palme d'or à Cannes
-
F1: Norris se réveille à Monaco et prive Leclerc de la pole position
-
La Syrie "réorganise" son ministère de l'Intérieur, salue la levée des sanctions américaines
-
Tennis: Djokovic passe à 100 à Genève
-
Champions Cup: l'UBB, deux décennies contrariées avant d'atteindre le premier Graal
-
MotoGP: Alex Marquez remporte le sprint du GP de Grande-Bretagne, Quartararo 7e
-
Cannes: les stars arrivent avant le palmarès
-
Tour d'Italie: l'échappée belle pour Asgreen, Del Toro creuse encore
-
Migrations: le Conseil de l'Europe vole au secours de la CEDH
-
Champions Cup: Bordeaux-Bègles mate Northampton et décroche son premier titre
-
Normandie: mobilisation contre la fermeture d'un bureau de poste
-
Sur les hauteurs d'Athènes, les pompiers s'entraînent face au risque de nouveaux incendies
-
Liste des métiers en tension: des restaurateurs soulagés par cette "première étape"
-
Foot: les supporters du Real Madrid rendent hommage aux "légendes" Modric et Ancelotti
-
Avec son usine des Hautes-Pyrénées, l'espagnol CAF s'impose sur le marché du tramway
-
L'électricité revenue à Cannes, le Festival va faire la lumière sur son palmarès
-
Face aux troubles alimentaires, le long et sinueux chemin de la guérison
-
Battue, agressée sexuellement, couverte d'excréments: une militante ougandaise raconte la torture en Tanzanie
-
En Bretagne, une manifestation maritime et terrestre contre "l'empire Bolloré"
-
En Bretagne, la filière porcine met en avant des agrandissements "nécessaires" mais "exemplaires"
-
La Syrie salue la levée des sanctions américaines, attend les investissements
-
Le Suriname commence à distribuer à la population la future rente pétrolière
-
Le Festival dévoile son palmarès en plein black-out sur Cannes
-
GP moto de Grande-Bretagne: Fabio Quartararo décroche sa 3e pole position consécutive
-
Néonicotinoïdes: chez l'humain, des risques incertains par manque d'études
-
Quinze morts dont des enfants dans des raids israéliens à Gaza selon les secours
-
Premier week-end test pour le contrôle aérien américain, en souffrance
-
Les députés voteront mardi sur la création d'un droit à l'aide à mourir
-
Doutes sur la détection de possibles "indices" de vie extraterrestre
-
Au Cambodge, de rares bovins sauvages guidés vers le salut par hélicoptère
-
Médecin et député: sur l'aide à mourir, une double casquette lourde de sens
-
Attaque au couteau à Hambourg: la suspecte atteinte de troubles mentaux
-
Roland-Garros, vitrine éclatante d'une terre battue en jachère pour le tennis français
-
Trump approuve le rapprochement entre U.S. Steel et Nippon Steel
-
Hongrie: l'UE demande le retrait d'une loi ciblant des ONG et médias critiques
-
Australie: le bilan des inondations porté à cinq morts
-
La Syrie salue la levée formelle des sanctions américaines
-
Trump écorne le "soft power" américain
-
Léon XIV promeut le dialogue lors de son premier passage devant la Curie
-
Transport des malades: les taxis menacent de nouveaux blocages avant la réunion au ministère des Transports avec Bayrou
-
Play-offs NBA: les Pacers l'emportent encore sur le fil à New York, les Knicks dos au mur

Les interconnexions des réseaux électriques, clé de voûte du système éuropéen
Les interconnexions des réseaux électriques, clé de voute du système européen conçus pour améliorer la sécurité d'approvisionnement, ont permis de contenir la panne géante dans la "péninsule électrique" ibérique, située à l'extrémité de l'Europe.
"Les réseaux sont interconnectés", ce qui "permet de gérer les exportations et les importations d'électricité, améliorant ainsi la fiabilité de l'approvisionnement", explique Onyema Nduka, maître de conférences en durabilité énergétique à l'université Royal Holloway de Londres.
Toutefois, ajoute-t-il, "si les pannes d'électricité sont rares dans les pays européens, elles sont possibles, comme l'ont montré les événements au Portugal et en Espagne."
Pour éviter cela, "des redondances sont intégrées au système, comme la multiplication des points d'alimentation, des générateurs de secours répartis à différents endroits, des fils/câbles interconnectés, etc."
L'Europe dispose d'"un des plus grands réseaux électriques synchrones au monde, alimentant plus de 400 millions de clients dans 32 pays, dont la majeure partie de l'Union européenne", complète Grazia Todeschini, maîtresse de conférences en ingénierie au King’s College de Londres.
"Cela permet les échanges d'électricité entre les pays, mais dans des situations très particulières et extrêmes, cela peut entraîner une propagation des pannes entre différents pays", ajoute-t-elle.
C'est ce qui s'est produit lundi, la panne générale en Espagne ayant également touché son voisin portugais.
La péninsule ibérique, située à l'extrémité du réseau électrique européen, est de par sa géographie une "péninsule électrique". La frontière pyrénéenne avec la France permet des échanges pour une capacité de 2,8 GW depuis 2015, qui sera portée à 5 GW à horizon 2028. L'Espagne est par ailleurs interconnectée avec le Maroc via une ligne de 700 MW.
La stabilité des réseaux électriques "est liée à un équilibre très étroit entre la production et la demande d'électricité", poursuit Grazia Todeschini. "Certaines mesures existent pour limiter l'impact des pannes à de petites zones, mais lorsque le déséquilibre électrique est trop important, ces pannes peuvent se propager très rapidement et très loin."
- Événement "rarissime" -
Or, souligne le gestionnaire du réseau français à haute tension RTE, l'Espagne a connu une perte de production de 15GW en quelques secondes, conduisant à une coupure générale.
RTE s'est immédiatement mobilisé pour venir en aide à l'Espagne via les interconnexions entre les deux pays. Il a pu injecter progressivement jusqu'à 2 GW dans le réseau espagnol, en fonction des demandes du gestionnaire local.
Pour faire face à de telles situations, RTE explique que des protocoles sont prévus, avec "plusieurs +barrières de défense+ manuelles et automatiques", mises en œuvre "pour traiter l'ensemble des situations possibles : de la limitation de la propagation d'un incident, jusqu'à la réalimentation de la consommation en cas de black-out."
Lundi, RTE a ainsi activé des mécanismes de sécurité automatisés qui ont coupé les interconnexions, isolant la péninsule ibérique et empêchant l'instabilité de se propager à l'Europe centrale, souligne Rystad Energy, société spécialisée dans la recherche énergétique.
"Le rôle de la France dans la crise a été crucial", poursuit-il. "La chute soudaine de la demande ibérique a contraint le pays à réduire temporairement sa production et à réacheminer ses flux d'énergie", en arrêtant la centrale nucléaire de Golfech, dans le Sud-Ouest.
Une fois la stabilité partiellement rétablie en Espagne, la France a repris des exportations limitées pour contribuer à la reprise, souligne RTE.
Lundi, le réseau ibérique a été automatiquement déconnecté du réseau européen de 12H38 à 13H30 (10H38 à 11H30 GMT), heure à laquelle la ligne électrique entre la France et l'Espagne a été remise en service, indique RTE.
Le réseau a ensuite mis plusieurs heures à être été complètement rétabli, par zones successives, en Espagne et au Portugal.
"Ce qui est certain, c'est que la coopération et les interconnexions entre la France et l'Allemagne et entre RTE (...) ont permis, ont facilité, par la coopération, la reprise plus rapide de la consommation électrique en Espagne", s'est félicité mardi Marc Ferracci, le ministre français de l'Energie, sur la radio RTL.
L.Janezki--BTB