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Deux ans après Orpea, les Ehpad privés Emera accusés de "maltraitance"
Deux ans après le scandale Orpea, qui avait jeté une lumière crue sur les résidences pour seniors, c'est au tour du groupe privé Emera d'être accusé de manquement par des familles et de "maltraitance" par la CGT qui réclame une saisine de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas).
"Il apparaît que le groupe Emera entretient un système de maltraitance généralisée qui s’opère chaque jour auprès de leurs (...) résidents et (...) salariés", affirme la numéro un de la centrale syndicale, Sophie Binet, dans une lettre au gouvernement consultée par l'AFP samedi.
"Première organisation syndicale au sein du groupe", la CGT a "été alertée par de nombreux salariés et familles de résidents du groupe de situations de violences physiques et verbales, de manquements au soin, à l’hygiène", écrit-elle à la ministre des Solidarités Aurore Bergé, à la Défenseure des droits Claire Hédon et au fondateur du groupe de maisons de retraite médicalisées Claude Cheton.
Fondé en 1987, le groupe, qui compte 7.000 salariés et plus de 100 établissements en France et en Europe, est sous le feu des projecteurs depuis le dépôt de plaintes et des témoignages visant ses Ehpad.
En Gironde, une enquête a été ouverte pour "violences habituelles sur personne vulnérable", selon le parquet de Bordeaux, après une plainte visant l'établissement "Douceur de France", à Gradignan.
- "Politique de transparence" -
A l'origine de cette plainte, Alice Legendre a dit à l'AFP avoir retrouvé "sa grand-mère au réfectoire, sans dentier, donc cela voulait dire qu'elle n'avait pas pu manger, et après avoir découvert son matelas imbibé d'urine".
"Ma grand-mère est obligée parfois de faire sa toilette tout seule alors qu'elle a 96 ans et qu'elle est en fauteuil roulant", affirme-t-elle, confiant son "émotion" à la retrouver "sale et ne sentant pas bon".
Contacté par l'AFP, le groupe Emera a apporté "un démenti formel aux accusations portées à l'encontre de (son) personnel", se disant "particulièrement ému par cette campagne de désinformation qui touche de plein fouet (ses) salariés".
Au total, l'avocat d'Alice Legendre, Pierre Farge, assure qu'une dizaine de plaintes visant Emera ont été déposées et sont suivies par son cabinet.
Le groupe affirme, de son côté, avoir recensé, en octobre, cinq plaintes en l'espace de deux ans, précisant qu'"aucune de ces plaintes n’a donné lieu à ce stade à une condamnation ou de mise en cause" de sa responsabilité.
"Nous avons une politique de transparence vis-à-vis des tutelles et d’échange avec les familles dès survenance d’un événement", ajoute Emera, assurant ouvrir systématiquement "des enquêtes internes" et mettre en oeuvre "des actions correctives."
En région parisienne, l'Ehpad de la Tournelle, à La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine), a fait l'objet de plusieurs signalements, notamment auprès de l'Agence régionale de santé (ARS).
Cette dernière a confirmé à l'AFP avoir effectué le 14 novembre une visite dans l'établissement qui a montré "des manquements dans les prises en charge, qui nécessitent la mise en place d’un accompagnement resserré".
- "Orpea bis" ? -
Un ancien responsable de la région Centre Nord du groupe Emera, qui a requis l'anonymat, décrit, auprès de l'AFP, une situation "effarante" dans ce même établissement francilien avec des vols, des "résidents oubliés", des "médicaments donnés aux mauvais patients" ou de la "morphine qui n'est pas donnée le soir, faute d'infirmier présent".
Ces derniers développements surviennent près de deux ans après le scandale Orpea qui avait éclaté en janvier 2022 dans le sillage de la publication du livre-enquête "Les Fossoyeurs", du journaliste Victor Castanet, sur des cas de maltraitances de pensionnaires du groupe privé de maisons de retraite.
A la suite de ce scandale, l'exécutif a annoncé un renforcement des contrôles des Ehpad par les ARS et les conseils départementaux.
Il a également annoncé une stratégie de lutte contre la maltraitance des personnes vulnérables et un texte sur le "Bien vieillir", avec un axe consacré à cette question.
Des mesures "insuffisantes" et "absolument pas à la hauteur des enjeux", pour Claudette Brialix, présidente de la Fédération nationale des associations de personnes âgées en établissement et de leurs familles.
"On est dans un Orpea bis", juge-t-elle. "Il faut faire cesser ces pratiques. Quand les ministres parlent de contrôles, il faut des moyens pour les contrôles, ce n'est pas le cas".
K.Brown--BTB