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Japon: la croissance s'effondre à 0,1% en 2024, malgré un sursaut au 4e trimestre
Le Japon a vu sa croissance économique s'essouffler fortement en 2024, avec une quasi-stagnation de son Produit intérieur brut (PIB), en dépit d'un sursaut inattendu au quatrième trimestre sur fond de rebond précaire de la consommation et d'excédent commercial.
Selon une première estimation officielle publiée lundi par le gouvernement, le PIB de la quatrième économie mondiale a progressé de 0,1% l'an dernier en termes réels (corrigés de l'inflation), après une croissance de 1,5% en 2023.
Sur le quatrième trimestre cependant, le Japon a enregistré une croissance économique de 0,7%, en sensible accélération par rapport au troisième trimestre (+0,4%, chiffre révisé), et bien davantage que l'anticipation (+0,3%) des experts sondés par l'agence Bloomberg.
Mais "cette croissance au dernier trimestre a été soutenue presque exclusivement" par un excédent commercial accru, souligne Stefan Angrick, analyste de Moody's Analytics
Or, celui-ci s'explique surtout par une chute de 2,1% en glissement trimestriel des importations, sur fond de repli de la demande intérieure, les exportations de biens et services n'ayant gonflé modestement que de 1,1%.
"Cela n'est guère un signe d'une économie florissante (...) En d'autres termes, la publication d'aujourd'hui ne change rien au fait que l'économie japonaise est en difficulté", insiste M. Angrick.
- "Economie enlisée" -
Certes, au-delà du facteur technique commercial, des experts de l'institut Daiwa pointent la normalisation de la production automobile après les arrêts du printemps suite à plusieurs enquêtes réglementaires, ainsi qu'"un appétit accru des entreprises pour les dépenses d'investissement et une reprise de la consommation".
Après s'être contractée quatre mois consécutifs sur fond d'inflation, la consommation des Japonais s'est ressaisie en décembre, avec un rebond de 2,7% des dépenses des ménages sur un an - grâce à une revalorisation des salaires moyens et aux primes de fin d'année.
Le gouvernement du nouveau Premier ministre Shigeru Ishiba, arrivé au pouvoir début octobre, a par ailleurs approuvé mi-décembre un plan de relance équivalant à 136 milliards d'euros, avec des rabais fiscaux, aides et subventions énergétiques pour conforter le pouvoir d'achat.
"Le niveau élevé du taux d'épargne (des ménages japonais) laisse une grande marge de manœuvre pour que la consommation continue d'augmenter", commente Marcel Thieliant, analyste de Capital Economics.
Pour autant "il est tout aussi possible que les consommateurs se serrent la ceinture en réponse à la baisse de leurs revenus réels" face à une inflation toujours élevée, avertit-il.
"Les indicateurs optimistes masquent une économie nationale toujours enlisée: la consommation reste faible, car les augmentations de salaires demeurent inférieures à l'inflation depuis près de trois ans, et une inflation persistante retarde la progression des salaires réels", confirme M. Angrick.
- "Sur une corde raide" -
La hausse des prix à la consommation au Japon (hors produits frais) a accéléré de 3% sur un an en décembre, après avoir déjà grimpé à 2,7% le mois précédent, se maintenant très au-delà de la cible d'environ 2% fixée par la Banque du Japon (BoJ).
Cette inflation tenace et la relative bonne performance de l'économie au dernier trimestre pourraient encourager l'institution à relever de nouveau ses taux, après deux hausses l'an dernier.
Le gouvernement Ishiba ne disposant pas d'une majorité absolue au Parlement depuis son cuisant revers électoral en octobre, "l'incertitude politique est une préoccupation supplémentaire", ajoute Stefan Angrick.
"Les politiques budgétaire et monétaire marchent sur une corde raide entre une faible croissance réelle et une inflation qui s'installe", note-t-il également.
Considérant les massives mesures de relance engagées par Tokyo à grands coups de dépenses publiques, le Fonds monétaire international (FMI) s'est alarmé début février du "risque important" de voir le déficit budgétaire du Japon se creuser davantage, au risque "de restreindre encore la marge de manœuvre budgétaire" pour réagir à de futurs chocs économiques.
Enfin, face à l'assombrissement du commerce mondiale sur fond de barrières douanières imposées par le président américain Donald Trump, "le Japon ne pourra pas compter sur les exportations pour compenser" le manque de vigueur de son économie, rappelle M. Angrick.
En termes nominaux, c'est-à-dire sans corriger l'effet de l'inflation, le PIB nippon avait été rétrogradé en 2023 au quatrième rang mondial, ayant été dépassé par l'Allemagne. C'est de nouveau le cas en 2024, en dépit d'un recul de 0,2% de l'économie allemande.
O.Lorenz--BTB