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Passage du cyclone Garance sur La Réunion: une facture d'au moins 248 millions d'euros
Le passage du cyclone Garance sur La Réunion a généré près de 250 millions d'euros de dégâts, dont 151,6 millions d'euros pour le seul secteur agricole, selon de premiers bilans dressés par les collectivités locales et les chambres consulaires.
"C'est le chaos, nous sommes partagés entre la démoralisation et la colère", ne cache pas Olivier Fontaine, président de la chambre d'agriculture.
Déjà frappées par une sécheresse parfois qualifiée d'"historique" par des exploitants, toutes les filières agricoles de l'île française de l'océan Indien ont lourdement été impactées par les vents et les pluies de Garance, qui a frappé La Réunion le 28 février, faisant cinq morts.
Représentant 52,9% de la surface agricole, la canne à sucre, culture emblématique de La Réunion, enregistre des pertes estimées à 80 millions d'euros, selon la chambre d'agriculture.
Le secteur de l'élevage a aussi payé un lourd tribut au cyclone avec des pertes évaluées à 12,2 millions d'euros, dont "près de 129.000 volailles perdues, ainsi que des centaines de bovins, porcs et ruches", détaille la chambre d'agriculture, qui évalue le total des dégâts à 151,6 millions d'euros.
Près d'un mois après le cyclone, "nous avons besoin d'un vrai soutien et d'une très grande réactivité (des pouvoirs publics) pour nous relancer", martèle Olivier Fontaine.
À la même époque, l'an passé, le cyclone Bilal avait déjà mis à terre les productions de l'île, deux cyclones en deux ans qui témoignent de l'augmentation et de l'intensification de ces phénomènes météorologiques.
C'est aussi de l'aide que demandent plus de 220 artisans ayant déjà monté des dossiers de demandes d'indemnisation auprès de la chambre de métiers et de l'artisanat (CMA).
"Pour les artisans, les sinistres sont divers: il y a la perte de l'outil de travail, des pertes de matières premières, l'arrêt de l'activité en raison d'un manque d'eau, d'électricité ou d'internet. C'est dramatique", explique Bernard Picardo, le président de la CMA.
"Les premières estimations portent sur environ trois millions d'euros de dégâts, mais ce chiffre pourrait être plus élevé", dit-il.
- Impact massif -
La chambre de commerce et de l'industrie de La Réunion (CCIR) a interrogé ses adhérents. Il en ressort que plus des trois quart des établissements touristiques, les quatre cinquièmes des entreprises du BTP et 71% des entreprises de services ont déclaré des pertes.
"Au 17 mars, nous en étions déjà à 14,7 millions d'euros de dégâts et de pertes d'exploitation", souligne la chambre consulaire.
Le passage du cyclone Garance a aussi entraîné d'importants dégâts sur les habitations, notamment les locataires du parc social.
"Sur les 84.000 logements sociaux du territoire, une centaine a subi des dégâts nécessitant un relogement urgent", a annoncé l'Association régionale des maîtres d'ouvrage sociaux et aménageurs de l'océan Indien, qui regroupe les sept promoteurs sociaux de La Réunion.
La majorité se trouvent à Saint-Benoît, commune de la côte est de l'île qui a le plus souffert du passage du cyclone.
Quant au réseau routier, une estimation provisoire chiffre à 72,5 millions d'euros les dépenses nécessaires "pour une remise en état du réseau routier national et un retour à une situation équivalente à celle qui existait avant cet évènement météorologique", note la Région Réunion.
Des établissements scolaires de l'île ont aussi été frappés par les vents violents et les inondations, notamment dans l'est de l'île. Sur les 45 lycées de La Réunion, 21 ont été dégradés, selon le conseil régional qui a consacré 2,5 millions d'euros aux réparations.
Du côté des collèges, cinq millions d'euros ont été dégagés par le conseil département pour des travaux de réparation.
Contacté par l'AFP, le Comité des assureurs de La Réunion précise que le bilan financier consolidé des dégâts causés par Garance n'est pas encore disponible.
L'état de catastrophe naturelle a été reconnu dans les 24 communes de La Réunion, principalement pour des inondations. Jeudi, le ministère des Outre-mer a annoncé que 10 communes supplémentaires - contre deux initialement - verraient aussi la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle au titre des vents cycloniques.
T.Bondarenko--BTB