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Le boycott des mairies écologistes par Safran relance un débat sur la "réindustrialisation verte"
La décision radicale du patron de Safran de "bannir" tout investissement dans les villes écologistes a ravivé le débat sur la "réindustrialisation verte" de la France, les Ecologistes assumant leur défense d'un développement "durable" tandis que des adversaires politiques tendaient les bras au groupe aéronautique.
L'étincelle à l'origine de la polémique est partie lundi d'une déclaration aussi rare que directe du directeur général de Safran : Olivier Andriès, devant la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur les freins à la réindustrialisation, a vivement dénoncé les critiques formulées, en février 2024, par des élus écologistes de Rennes contre l'implantation d'une fonderie avec 500 emplois à la clé.
"On avait négocié avec la maire socialiste de Rennes, (...) ça s'est très bien passé, et là, les écologistes nous ont jeté des tomates sur le thème: +c'est scandaleux, un groupe vient s'installer, créer de l'emploi, c'est l'aéronautique, c'est l'avion, ils vont polluer, et puis c'est le militaire, c'est pas bien+", a-t-il déclaré.
En conséquence, "pour moi, il n'est plus question aujourd'hui d'investir en France dans une ville qui est détenue par une majorité écologiste", "chaque fois que l'on aura un choix de localisation, je bannirai une offre faite" par ces mairies, a ajouté le patron du motoriste et équipementier aéronautique français, dont l’Etat détient presque 12%.
"Si c'est pour détruire la planète, on a 500 emplois qui vont probablement, derrière, durer un temps très court", lui a répondu mercredi la députée écologiste Sandrine Rousseau sur BFMTV.
Le site de la fonderie, censé être opérationnel à partir de 2027, doit fournir des aubages de turbine pour les moteurs de Rafale, l'avion de combat français, ou le moteur Leap, qui équipe tous les Boeing 737 MAX et environ 60% des Airbus A320neo.
- "Chantage à l'emploi" -
"À un an des municipales, cette prise de position très politique d’un industriel nous interroge", ont réagi Les Ecologistes dans un communiqué jeudi soir.
"Le chantage à l’emploi ne fait pas une politique industrielle" et "la question à se poser est donc plutôt de savoir en quoi les emplois créés par Safran seront durables, notamment en cas d’envolée du coût de l’énergie", se défend le parti.
Leurs élus rennais, qui font partie de la majorité municipale conduite par la socialiste Nathalie Appéré, avaient vivement critiqué la décision prise "dans le dos" par leurs alliés d'accepter l'implantation de cette usine de Safran sur un terrain racheté par les collectivités locales à Stellantis.
"Au regard des urgences climatiques, d’autres solutions, qui étaient à l’étude, notamment avec des PME/PMI du territoire et au-delà, auraient pu être privilégiées", défend le parti.
"La Région Île-de-France accueillera tous les emplois que Safran souhaitera créer pour ses habitants avec reconnaissance et engagement (à lui simplifier la vie !)", a opportunément fait valoir sa présidente Valérie Pécresse (LR), dans un message sur X (ex-Twitter).
Pour le groupe au 27 milliards d'euros de chiffre d'affaires et aux 100.000 employés, les bras sont ouverts également à Romans-sur-Isère (Drôme), a aussi tweeté la maire de cette commune, Marie-Hélène Thoraval.
- "Nativement verte" -
Le directeur de Safran "a raison", a aussi défendu jeudi sur RMC le patron de Bpifrance, Nicolas Dufourcq: "On ne peut pas vouloir à la fois la réindustrialisation (...) et en même temps, poser mille et mille et mille et mille conditions qui font que c'est absolument impossible pour les industriels".
"La réindustrialisation de la France (...) elle est nativement verte" car "ce sont des usines qui sont électrifiées, qui sont conçues pour être décarbonées", a argué le directeur général de la banque publique d'investissement . "Les Français savent bien que ça suffit, cette situation dans laquelle tout est fabriqué en Chine".
"Quand vous faites du semi-conducteur, par exemple, dans la vallée de Grenoble, (...) c'est quand même la fierté française d'avoir des grandes usines qui sont compétitives avec la Chine, qui permettent d'alimenter toute notre industrie et l'industrie mondiale", a-t-il aussi plaidé.
"Mais on a quand même tout le monde contre nous", a déploré M. Dufourcq, rappelant l'exemple de "l'attentat contre l'alimentation électrique de l'usine de STMicroelectronics", lorsque des câbles électriques avaient été incendiés en 2022 à Crolles (Isère).
I.Meyer--BTB