-
Explosion dans l'Ain: au moins six victimes, dont deux enfants décédés
-
Chili: le nouveau président élu d'extrême droite promet un gouvernement "d'union nationale"
-
Crimes en RDC: condamnation "historique" à 30 ans de réclusion de l'ex-rebelle congolais Lumbala
-
Parade de Liverpool: les victimes de l'automobiliste ayant foncé dans la foule témoignent de leurs traumatismes
-
Le fils de Rob Reiner arrêté pour les meurtres du réalisateur et de son épouse
-
La prix Nobel de la paix Narges Mohammadi "souffrante" après son arrestation en Iran, selon ses soutiens
-
Les exécutions en nette hausse aux Etats-Unis, mais le soutien à la peine de mort s'érode
-
Des milliers de glaciers menacés de disparition chaque année à cause du réchauffement, selon une étude
-
Un tribunal suédois bloque l'abattage de loups prévu pour 2026
-
Le fils de Rob Reiner arrêté après la mort du réalisateur et de son épouse
-
Le bruit perturbe le sommeil de milliers de Franciliens, confirme une étude
-
Crue d'une rivière en Bolivie : nouveau bilan d'au moins 20 morts
-
Le budget adopté au Sénat, place aux tractations lors d'une semaine décisive
-
Trente-cinq pays participeront à la prochaine édition de l'Eurovision
-
Wall Street attend avec prudence des données économiques américaines
-
Espagne: Sánchez maintient le cap face aux scandales
-
Wall Street attend avec optimisme des données économiques américaines
-
Réouverture progressive du site d'Orange dans un quartier sensible de Marseille
-
L'automobiliste qui avait foncé dans la foule en mai à Liverpool bientôt fixé sur sa peine
-
En Iran, les motardes à l'assaut du bitume malgré les restrictions
-
Brandt: après le "traumatisme", élus et salariés évoquent l'avenir
-
Réouverture progressive du site d'Orange à Marseille, situé dans un quartier sensible
-
Au Maroc, 37 morts dans les pires inondations de la dernière décennie
-
JO-2026: Mariah Carey chantera à la cérémonie d'ouverture
-
Le Cambodge accuse la Thaïlande d'avoir bombardé la province de Siem Reap
-
Maroc: 37 morts lors de crues soudaines dans une ville côtière
-
Attentat à Sydney: le Premier ministre australien veut "renforcer la législation sur les armes à feu"
-
Discriminations à l'embauche: 4.000 CV tests envoyés par le gouvernement
-
Procès Péchier: "Il faut des preuves", martèle la défense
-
Appel à la grève au Louvre: le musée n'a pas ouvert ses portes lundi matin
-
Espagne: amende de 64 millions d'euros contre Airbnb pour avoir publié des annonces de logements interdits à la location
-
L'automobiliste qui avait foncé dans la foule à Liverpool bientôt fixé sur sa peine
-
Espagne: amende de 64 millions d'euros contre Airbnb pour avoir publié des annonces de logements interdits
-
Le réalisateur Rob Reiner et son épouse retrouvés morts, "apparemment" poignardés
-
Les deux seuls pandas du Japon seront renvoyés en Chine en janvier, selon des médias
-
"La discussion est ouverte" sur la stratégie sanitaire contre la dermatose, annonce Genevard
-
Tirs à l'université américaine Brown: la personne arrêtée va être libérée
-
La mère du journaliste français Christophe Gleizes a adressé une demande de grâce au président algérien
-
Le réalisateur hollywoodien Rob Reiner et sa femme retrouvés morts à leur domicile
-
Chili: une large victoire de l'extrême droite porte José Antonio Kast à la présidence
-
Jimmy Lai, "le plus vieux prisonnier politique de Hong Kong"
-
NBA: Curry piquant avec 48 points mais les Warriors perdent
-
L'Australie en deuil après un attentat antisémite qui a fait 15 morts sur une plage de Sydney
-
Hong Kong: l'ex-magnat prodémocratie Jimmy Lai jugé coupable dans son procès pour atteinte à la sécurité nationale
-
L'Australie et Trump saluent des "héros" face à l'attentat de Sydney
-
Un attentat antisémite par un père et son fils fait 15 morts sur une plage de Sydney
-
Budget: dernière ligne droite très incertaine pour Sébastien Lecornu, entre Sénat et Assemblée
-
Dermatose: la ministre de l'Agriculture attendue dans le Sud-Ouest, où les actions se multiplient
-
Procès Péchier: la parole à la défense
-
Accord UE-Mercosur: dernière ligne droite agitée, la France sème le trouble
Face aux vagues de chaleur, le Maroc redouble d'efforts pour alerter ses habitants
Arabe classique, dialectal ou berbère, Lhoussaine Youabd maîtrise presque toutes les langues du Maroc pour alerter au mieux sur les risques météo dans le pays, en proie à des vagues de chaleur de plus en plus fréquentes sous l'effet du réchauffement climatique.
"Chaque fois qu'une alerte météo est émise, j'interviens dans les médias pour prévenir les Marocains", raconte à l'AFP cet ingénieur en météorologie du Centre national de prévision de Casablanca (ouest).
A 52 ans, il assure cette mission de communication depuis dix ans, que ce soit à la télévision ou à la radio, notamment pour toucher les zones rurales.
"Dans les campagnes, les habitants sont contents qu'on s'exprime dans leur langue", dit-il, précisant parler le darija (arabe dialectal), plusieurs dialectes de l'amazigh (berbère) comme le tamazight et le tachelhit, et apprendre le tarifit, un autre dialecte amazigh parlé dans le nord du Maroc.
Ben Achir Chekroun, un retraité marocain de 66 ans habitant à Harhoura, au sud de Rabat, salue les efforts déployés par les autorités. "Lorsque les températures sont extrêmes, nous recevons l'information soit par la radio, la presse électronique ou les journaux".
- "Smart alert" -
La Direction générale de la météorologie (DGM) a récemment annoncé que 2024 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée au Maroc, avec un déficit pluviométrique moyen de 24,7%, le pays subissant un cycle de sécheresse ininterrompu depuis 2018.
Fin juin, elle a relevé des records mensuels de température dans plusieurs villes, au moment où une canicule touchait le sud de l'Europe. A Ben Guerir, au centre du pays, le mercure s'est envolé jusqu'à 46,4 °C.
Pour les trois prochains mois, "des températures supérieures aux normales saisonnières" sont attendues, alerte Meriem Alaouri, cheffe par intérim du Centre national du climat du Maroc, devant une carte vigilance teintée de rouge.
A l'échelle mondiale, le changement climatique provoque des événements météorologiques extrêmes plus longs, plus forts et plus fréquents.
Au Maroc lors de ces phénomènes — vagues de chaleur, orages, inondations — des bulletins de vigilance sont transmis aux autorités, à la protection civile et aux médias. Et depuis quelques années, les responsables locaux sont alertés par SMS afin de prévenir à leur tour les habitants, selon Lhoussaine Youabd.
La DGM développe aussi sa présence sur les réseaux sociaux pour rendre l'information accessible, et un projet "Smart Alert" visant à envoyer directement sur les téléphones des habitants les bulletins météo est également dans les tuyaux, assure-t-il.
- Serpents et scorpions -
Mais dans les campagnes les plus reculées, cette mobilisation se heurte à une série d'obstacles, de l'absence de courant au manque de moyens pour installer la climatisation.
En 2024, 5,4 % des habitants des zones rurales n'avaient pas accès à l'électricité, et 20,4 % ne disposaient pas d'une source d'eau potable, selon le Haut-Commissariat au Plan.
Pour Hicham Fenniri, directeur de l'Institut international de recherche sur l'eau à l'Université Mohammed VI Polytechnique, il faut "assurer l'accès à l'eau potable" pour réduire les risques liés à la déshydratation. Il promeut aussi un retour au bâti "à l'ancienne mais revu en s'appuyant sur la science et les technologies propres".
Le conseil de "bien s'hydrater" figure parmi ceux donnés par les autorités, détaille Loubna Rouhi, médecin-cheffe du centre de santé de Harhoura. Tout comme "rester à l'ombre, dans des lieux frais", éviter de sortir aux heures de fort ensoleillement, et "porter des vêtements clairs et légers".
Les efforts de sensibilisation du ministère de la Santé se sont aussi élargis à d'autres risques. Il a récemment lancé une campagne nationale contre les piqûres de scorpions et les morsures de serpents, qui sortent davantage avec la chaleur.
Dans un pays qui recense environ 25.000 piqûres et 250 morsures, de simplement douloureuses à potentiellement fatales, l'élaboration d'un kit médical dédié "a permis de réduire fortement la mortalité, passant de 7,2% en 2013 à 1,2%", relève Mohammed Esmaili, chef de service à la direction des soins ambulatoires du ministère.
M.Ouellet--BTB